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Fin de la turlutte libérale, come-back à la lutte des classes (zaz)

Publie le lundi 1er novembre 2010 par Open-Publishing
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Je crois que grâce à Sarko on quitte ces derniers temps la turlutte libérale-démocratique pour revenir en vérité à la terrible réalité de la lutte des classes (zaz)

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Avertissement

Comme le lecteur le sait déjà, la mention "zaz" accompagnant nos textes indique une manière de faire délibérément décalée, qui ambitionne par un éclairage oblique à plus de perspicacité dans le traitement des questions politiques.

Y avait peut-être quelque chose de prémonitoire dans l’entrée en scène du No Smoking Orchestra.

Subject : YouTube - Emir Kusturica and No Smoking Orchestra - Buenos Aires

http://www.youtube.com/watch?v=d0ZV...

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"Les poivrons farcis sont trop chers... le client saccage l’épicerie" (Le Post - ‎Il y a 3 heures)

"Samedi, ce client d’une épicerie fine dans le centre d’Avignon, dans le Vaucluse, a choisi cinq poivrons farcis. Quand il a découvert, en passant à la caisse, que les poivrons coûtaient 12 euros, il a demandé le remboursement de son achat. ... "

Ca ne nous étonne pas du tout. En vérité, Nous avons quelques raisons de penser que vu l’extrême insupportation des Français vis à vis de tous ceux qui traitent (de haut) avec eux, l’état normal devrait être à la croissance exponentielle de la tête au carré.

Si les gens se laissaient aller, ils demanderaient un jour sur trois le remboursement de leurs journaux, un jour sur deux le remboursement de leur télé, et chaque jour ils seraient tentés de lapider un député.

Nous sommes convaincus que, au fond, mais il ne faut pas le dire, casser la gueule aux simples agents du métro, aux chauffeurs de bus, aux gars de l’ EDF, Orange, SNCF, AIR FRANCE, serait dans le principe assez normal si ceux qui le font, parce qu’ils sont jeunes, ne paraissaient pas aussi injustifiés qu’ils le sont de le faire.

Nous pensons que l’attitude brutale, peu rationnelle de la caillera en général, aide beaucoup en réalité les braves gens à rester a contrario raisonnable et à ne pas passer à l’acte improvisé. (Je vous fais remarquer que sous la révolution sympa, la nôtre, la grande où on était à cette époque plus énervés on a cogné un peu sur tout déjà, il faut le reconnaître : la reine, les putes, même sur les malheureuses bonnes soeurs.)

Désormais nous voilà hyper-calmes, on ne pend plus personne à la lanterne.

On en aurait pourtant des types à liquider. Tiens je pense à Sciences Po, mais c’est une pure fortuite association d’idées.

La preuve que la lutte des classes existe plus que jamais dans notre pays,

C’est que, mais vous l’ignorez sans doute, la tenue d’horreur qui s’est vendue le mieux dans tous les beaux quartiers pour halloween a été celle de permanent de la CGT. Les badges autocollants se négociaient jusqu’à 4 euros.

"République, démocratie, populus et populo." "Evidemment la République n’est pas la Démocratie c’est une évidence qui rentre lentement dans les esprits attentifs."

 Pas la démocratie : On n’a jamais vu dans les pays civilisés, le Peuple (populus : les citoyens) être véritablement ou un tant soit peu au pouvoir. Le populus global vote, mais il n’est pas assez doué pour diriger. Tous les gens de talent te l’expliqueront sans la moindre difficulté : Les gens doués d’abord ont fait des écuries. Il y a deux sortes d’écuries : les Grandes Ecoles et les Partis c’est vachement difficile. Pour conclure : Le vote n’est donc pas la démocratie. Il y a maintenant en outre une double grosse écurie coiffante, elle s’appelle Sciences Po.

 Pas la république non plus. La république en vérité n’est pas elle-même la république. Elle n’est nullement la propriété de tous ou du peuple, comme on te l’a dit quand tu étais petit. La république a en réalité 3 types de propriétaires particuliers : les élus, les fonctionnaires de haut niveau, et en 3e position les pique-assiettes-parasites qui sont les journalistes des médias (Eux grappillent. C’est un vieux droit de glanage).

 L’économie : Le reste du pays qui n’est ni le pouvoir politique précité ni la propriété républicaine, appartient incontestablement à des propriétaires privés, on l’appelle en gros l’économie. Les proprios de l’économie sont les classes possédantes (bourgeois, capitalistes, actionnaires, etc.)

 Ne font pas du tout partie de ces proprios "normaux qui ont des titres notariaux de propriété, cette partie du peuple (ta pomme, ma pomme, etc.) qui est appelée généralement le populo. Où encore quelquefois prolétariat, ou quelquefois simplement les minables. Le populo n’a en principe pas grand chose à lui (certes une bagnole pas forcément pourrie et une bicoque pas forcément de guingois.)

Avant le populo avait les retraites, on sait maintenant qu’il les a plus.

Donc pour se résumer nous ne sommes pas dans des démocraties. Nous ne sommes pas non plus dans des républiques. Des fois je me demande dans quelle bouba on est exactement.

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Alain Serge Clary et les Inoxydables philosophes de l’Ocséna vous saluent bien.

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Ocséna, Organisation contre le système-ENA et pour la démocratie avancée

 http://ocsena.ouvaton.org

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