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Allez, circulez, y’a rien à voir !

Publie le jeudi 4 novembre 2010 par Open-Publishing
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Allez, circulez, y’a rien à voir !

Sarkozy et sa clique déclare tout de go : « le mouvement social touche à sa fin, c’est terminé ! » Le mouvement de révolte populaire d’octobre 2010 ne serait plus d’actualité…

Ils prennent leurs désirs pour des réalités, ne les décevons pas, redoublons de rage !

Pensez donc, « le monsieur qui gesticule bien au secours de la planète » a un agenda international surchargé, jugez par vous-même :
a) du 22 au 24 octobre 2010, sommet de la francophonie en Suisse,
b) suivit d’un voyage privé au Maroc, dans l’une des résidences de luxe prêtée par le roi Maroc à ses invités de marque (en ce qui concerne sarkozy, il ne peut s’agir que de la marque "néo-con"-servateur), alors que des millions de français(ses) défilaient dans toute la France, criant leur mépris des pseudo-réformes (mais réelles amputations sociales) concoctées par l’usurpateur et sa clique, à l’exception notable du noyau dur de fanatiques (qui répandait sur tous les médias aux ordres, la propagande dictée par le chef) et les *"ayant-droit" de la sarkozie.
c) Prochainement (à partir du 4 novembre et pendant quatre jours), il devra se soumettre aux diktats chinois pour messieurs les dirigeants chinois consentent à commercer avec la France (les Chinois et les autres chefs d’Etat rire de bon cœur lorsque sarkozy, perpétuel donneur de leçons, voulut imposer l’un de ses rejetons à la tête de l’EPAD)
*parasites en tous genres gravitant autour du monarque républicain.

Sa "grandeur", sarkozy nagy-bocsa, a décidé qu’il n’y aurait « ni vainqueur, ni vaincu ».
Sa "grandeur" est trop bonne, tant de générosité la perdra !

Un bémol tout de même, dans le cas qui préoccupe les Français(ses), la pseudo-réforme des retraites (entre autres pseudo-réformes mais réelles amputations sociales, il faut se souvenir de celle des Hôpitaux Publics (AP-HP) et l’"ouverture" forcée au privé ou bien celle des Universités (les Universités bien dotées et les autres), ou encore de celle de la Justice (la suppression du juge d’instruction au profit de procureurs à la botte) ne sont pas tristes non plus !), et du fait que cette "réforme" est imposée au pas de charge et sans réelles concertations (sarkozy invoquait même des engagements impliquant la France (pensez, il est si représentatif) auxquels elle ne pouvait soit-disant échapper) (1), supprimera irrémédiablement la retraite pour de nombreuses catégories sociales de français(es) qui crèverons sur le tas.
Quelques exemples : des chômistes à vie entrecoupée de stages bidons, (moyens d’existence : nuls), ou bien celles et ceux qui ont l’insigne honneur de travailler pour plusieurs employeurs à la fois, pour un gain total (des bouts de salaire) tellement faible qu’on les recensent automatiquement parmi les « travailleurs(ses) pauvres », les auto-entrepreneurs sans couverture sociale, etc., tous ces gens auront (toutefois s’ils en ont) à l’arrivée des pensions retraite minables !

Un travail pénible additionné au manque de soins -égale à- l’âge de la retraite qui coïncide à la fin de vie ! (2) C’est à ce genre de calcul cynique (l’harmonie parfaite entre l’espérance de vie et la pseudo-réforme des retraites) auquel s’adonne le clan sarkozyste et leurs alliés du MEDEF ainsi que les spéculateurs.
Imposer au pas de charge (ça évite de trop réfléchir) une pseudo-réforme ça donne :
cynisme -plus- pognon décomplexés -égale à- retraite supprimée !

On nous sert depuis environ une quarantaine d’années (cela remonte au début des années soixante dix, 1973) la même rengaine éculée, il n’y a pas d’autre alternative (TINA). (3) Le mouvement de révolte d’octobre 2010 s’attaque directement aux méthodes du clan sarkozyste :
a) lutte contre le pillage systématique de la France par les membres du clan sarkozyste et les "ayants droit" ;
b) lutte contre les injustices préméditées ou contre des malversations à répétition à la tête de l’Etat (en liaison (entre autre) avec la scandaleuse affaire « sarkozy-woerth-bettencourt »)

Second bémol d’importance, c’est le peuple (et lui seul) qui décide de mettre fin ou pas au mouvement de révolte d’octobre 2010.

Sarkozy et sa clique, assisté de leurs relais médiatiques, n’ont ni la légitimité ni la légalité pour imposer quoi que ce soit à qui que ce soit, d’où leur discrétion obligée.

Remember, lorsque sarkozy, tout seul comme un "grand", viola la Constitution française (et ce n’était pas la première fois), commit un déni démocratique (le viol de la Constitution en est un) au préjudice du peuple français ; suite aux résultats négatifs lors du référendum national (ce référendum fut essentiellement organisé dans le but de faire accepter ou (si pas possible) d’imposer le traité (inique) de Lisbonne), et malgré les résultats incontestables, la Commission européenne via les élites françaises (et le soutien sans faille de médias à la botte) l’imposa au peuple français. Quand les résultats défavorables au traité (de Lisbonne) furent connus et attestés publiquement, (et malgré cela) sarkozy s’assit dessus, en partie grâce à la complicité des partis institutionnels (l’UMPS), et poussa même le culot de contourner les résultats (légaux et légitimes) en imposant son contraire.
Cette entourloupe confirme un profond mépris du peuple et en particulier des français ; malgré la victoire incontestable du NON, (le NON au traité de Lisbonne totalisa 55% de votes exprimés), il en déposséda le peuple de manière abjecte.

L’usurpateur actuellement à la tête de l’Etat, n’a pas de légitimité ni de légalité ; il ne peut se prévaloir d’aucune représentativité populaire.

Ce n’est malheureusement pas la première fois que le peuple se fait gruger par le biais du système électoral ; ce système que maîtrise parfaitement le personnel politique (de soit-disant représentant) est privatisé au profit de quelques redoutables combinards et grands professionnels à l’arnaque démocratique ;
Par exemple : lorsque celui-ci décida massivement de s’abstenir lors de l’élection de candidats au poste de député ("représentant" si peu le peuple européen) au Parlement européen, l’abstention atteignit des sommets ; malgré cette pantalonnade et des résultats minables, ceux qui profitèrent du fiasco électoral annoncé furent sarkozy-ump (qui s’était une nouvelle fois identifier au scrutin pour amalgamer l’image de "vainqueur" à la tête de la "première grande formation politique française" à la sienne et au carré de fanatiques) (4) et Europe Ecologie (le gadget électoral élaboré par un roué politicard, le combinard binational Cohn-Bendit) les deux principaux bénéficiaires de cette mascarade raflèrent les trois-quart de la mise (une moitié de députés éligibles pour l’ump et un gros tiers pour Europe Ecologie du total de postes à pourvoir). Une belle arnaque, en somme…

de l’action syndicale (les limites) :

Les grèves à répétitions épuisent financièrement les plus combatifs(ves) qui ne pouvaient à eux seul(e)s supporter toute la charge du mouvement de révolte d’octobre 2010.

Soit que les centrales syndicales s’orientaient vers la grève générale (et tout le monde était dans le bain), soit qu’elles s’adaptaient aux divers formes de lutte (ce qui ne fut pas vraiment le cas, les centrales syndicales plus ou moins à la remorque laissèrent libre court à la base (toutes professions confondues) qui s’organisa et multiplia les initiatives).

Continuer le bras de fer avec sarkozy, le « ça passe ou ça casse », était voué à l’échec certain ; les leaders syndicaux pensent qu’une radicalisation du mouvement de révolte populaire comporte trop de risques et peut soit « faire crever la bête » eux avec (ou pire) soit leur échapper ; ils ne maîtrisent pas ce mouvement de révolte et les "revendications" sont trop diffuses à leur goût ; le rapport de force serait défaveur des plus acharnés et les dommages (collatéraux) irréparables. Croire (ou laisser croire) que sarkozy lâchera facilement l’affaire est totalement illusoire, d’ailleurs ce serait amener de l’eau à son moulin (Hortefeu en embuscade, les gardes mobiles et les flics à l’affût, ce n’est pas jouable. D’autre part, nous savons tous que sarkozy dévoie les forces de l’ordre au service à la Nation ; en sarkozie l’ordre et le service à la Nation sont circonscrits au service exclusif et à la personne du roi républicain, et peut-être étendu aux membres du clan ; les forces de l’ordre sarkozyste attendent son ordre pour casser du gréviste, du manifestant(e) ou du salarié(e)s) ; en apparence, sarkozy entretiendrait une stratégie de fermeté (en a-t-il d’autres en magasin ? pas sur…), le « ça passe ou ça casse » du matamore d’opérette n’est présentement utile que pour le carré de fanatiques (qu’il qualifie, faute de mieux, d’électorat "naturel" de la droite) (5) et les vrais bénéficiaires de "sa" réforme des retraites (le MEDEF et les spéculateurs).

Alors ?

Pour l’heure, l’essentiel est de durer et d’adapter la lutte en fonction de la durée ; il faut l’avoir à l’usure. Dans un premier temps, ses affiliés pencherons en faveur de sa stratégie (apparemment gagnante, c’est ce qu’ils sont tentés de croire, d’où le silence forcé), mais rapidement ils se rendrons à l’évidence, cette stratégie n’est pas la mieux adaptée à la situation et pour tout dire se révèlera inefficace. Toute l’action que développe sarkozy repose sur une apparente fermeté, ce qui lui correspond assez bien. Ne pas céder, ne rien céder ! Il s’efforce vainement de repousser la réalité, mais elle le rattrape toujours. Cette apparente victoire lui procure un sentiment de contrôle sur les évènements. Le réveil sera d’autant plus dur…

Les médias aux ordres se taisent, et attendent les ordres du chef ; ils ne feront rien qui puissent troubler l’apparente victoire de sarkozy et de sa clique. Il ne faut rien en attendre, sinon de les utiliser le moment venu.

Les derniers carrés de résistants des raffineries en grève, (6) ceux de Donges, ont été à la pointe de la lutte, et ont utilisé au mieux leurs capacités combatives en s’adaptant aux opportunément aux circonstances.
Ils refusèrent collectivement de répondre aux journalistes en quête de sensationnalisme ; c’est lors du point de presse que le responsable syndical de la raffinerie dressa un bilan dans lequel il stigmatisa les conséquences politiques du mouvement de révolte, et précisa les enjeux :
1) ce mouvement à ouvert les yeux des français(ses) et leur à fait comprendre quel type d’homme s’était hisser à la tête de l’Etat ; un parvenu qui grâce aux réseaux de redevables qu’il avait tissé lorsqu’il était maire de Neuilly ou lorsqu’il était nommé ministre,
2) comprendre la vraie nature du régime sarkozyste,
3) et la manière de prendre conscience collectivement, une éclosion collective dans la tête des français(ses) et qui marquera durablement les esprits ;
4) personne n’est dupe du degré de cynisme de cet individu, quand par exemple il ordonne à ses troupes de privilégier le dialogue social ! Il est ridicule.

D’autre part c’est sous-estimer (encore du mépris !) les capacités du peuple français de continuer la lutte, et de tenter à nouveau d’imposer le silence. (7)

Il existe une multitude de moyens de résister à l’élite française et aux médias à la botte ; les exemples que j’ai cité plus haut (la victoire du NON au traité de Lisbonne lors du référendum, l’abstention massive lors de l’élection de candidats à la députation européenne) sont des preuves tangibles, et ne sont pas isolées, car d’autres révoltes historiques ont marqués l’histoire du peuple français. Et au cours de notre histoire, les actions individuelles ou collectives sont légions. Aujourd’hui encore, chaque jours qui passe de nouvelles apparaissent.

*La grève perlée ou grève du zèle peuvent très bien être adoptées en cas de nécessité ; depuis le début de cette affaire (le retrait pur et simple du projet de "réforme" des retraites, que sarkozy en dernier ressort s’apprête à promulguer sans trembler ; la main du frère aîné soutiendra-t-elle fermement la sienne, au cas peu probable où ?) les chefs syndicaux le déclarent sur tous les tons, une masse énorme de français(ses) et de plus en plus dense au file des manifs, soutient envers et contre tout ce mouvement de grève favorable au retrait pur et simple d’un projet de loi prônant l’allongement du temps de cotisations pour obtenir le droit à la retraite ( et bien que les deux principaux leaders syndicaux, Thibault pour la CGT et Chérèque pour la CFDT, refusent d’employer le mot retrait ; ce dernier a mollement démenti une rumeur qui courait et selon laquelle une négociation serait en cours avec la cheftaine du MEDEF, Parisot) et plus globalement le rejet systématique de la casse sociale et la démission de la clique sarkoziste.
* la grève perlée ou grève du zèle est beaucoup moins spectaculaire mais redoutablement efficace ; elle a l’avantage de tenir la durée tout en évitant l’épuisement financier. A méditer…

Les syndicats n’ont pas vocation à concrétiser la lutte syndicale (surtout lorsque des slogans visent aussi directement la mauvaise gestion de sarkozy) en actes politiques.

Chacun aura à cœur d’imaginer la concrétisation en actes politiques du mouvement de révolte, et d’imaginer ces prolongements dans le tissus social français.

Non le mouvement de révolte d’octobre 2010 n’est pas mort, et selon toutes vraisemblances il n’est pas prêt de s’éteindre.

NOTES

1) sarkozy, avant même que le texte de loi ne soit définitivement "adopté" par le parlement et le sénat (à moins d’informations secrètes antérieures entre l’UMPS et des dirigeants syndicaux ??? ) aurait scellé un engagement entre on ne sait trop qui (certain parle de la Commission européenne ?) et la France ; d’obscures tractions alors que le projet de réformes des retraites bouleversent en profondeur la vie de millions de français(es), et sans informer qui que ce soit ! C’est tout bonnement aberrant.

2) deux cent mille centenaires en prévision à l’horizon 2030 ? Ils tombent du ciel opportunément ceux-là, car ils étayent de fallacieuses démonstrations sur l’espérance de vie calquée sur l’âge du départ à la retraite ; ne vaudrait-il pas mieux en savoir un peu plus sur l’état physique des deux cent mille futurs centenaires ? Vivre plus longtemps, mais dans quel état ?

3) ce mensonge mondial qu’impose l’élite mondiale et que relaye sans vergogne les médias aux ordres, est à mettre en parallèle aux informations en temps réel de la crise économique étasunienne, et les récentes décisions politiques du gouvernement Obama pour (essayer d’) endiguer le marasme économique aux Etats-Unis et nettement plus marqué en Europe (une déflation plus que probable) ; le chômage repart à la hausse (officiellement il serait d’un peu moins 10%, mais en réalité il atteindrait au moins 17%), achat systématique par la Fed des bons du Trésor émis par le gouvernement, la planche à billet tourne à tout va (création de monnaie ex nihilo), des liquidités massives inondent à nouveau les marchés boursiers (les spéculateurs se goinfrent de plus belle) tout cela au détriment de l’économie réelle (les crédits gonflent les déficits qui entretiennent les effets de la crise, chômage massif pour les uns et enrichissement démentiel pour les autres), comme au bon vieux temps de l’avant crise financière mondiale de 2007 (et le monétarisme débridé d’Allan Greespan). Prochain crash boursier (beaucoup plus dévastateur qu’a été celui de 2007, bien entendu…) prévu dans les semaines ou les mois à venir ? Et on reproche au peuple français d’être attaché aux acquis sociaux comme berniques au rocher ! C’est ridicule !

4) Ils obtinrent respectivement un peu plus de 12% (pour l’ump) et environ 6% (pour Europe Ecologie) de votants inscrits sur les listes électorales. Fiasco électoral ? Pas pour tout le monde puisque ces fins stratèges et redoutables combinards politiques avaient anticipé le chiffre record d’abstentions et (ce qui est dans l’air du temps) un effet d’aubaine à court terme, mais de minables calculs ont forcément un coût (c’est le cas de le dire) politique !

5) Il risque de sévères déconvenues lors de prochaines consultations électorales, car de nombreux électeurs "naturels" de la droite ne souscrivent pas à de telles méthodes et le feront savoir au moment venu (probablement en s’abstenant massivement ?)

6) Nous avons tous conscience qu’ils furent à la pointe du combat, et qu’il était extrêmement délicat de bloquer les flux (quels qu’ils soient), sarkozy et sa clique n’ont pas hésité à utiliser tous les moyens répressifs ou logistiques (l’achat massif de carburant chez nos voisins frontaliers et les moyens d’acheminement, terrestres, fluviaux ou maritimes, mis en branle)

7) Il ne faut rien attendre des médias aux ordres qui s’ingénient à taire la vérité ; ils clament haut et fort la propagande et les ordres du chef. Des médias tel que « Bellaciao » et bien d’autres auront à cœur de diffuser l’info, la vraie, pour rompre le silence. Les autres médias (la voix de son maître) relayent la propagande dominante, c’est celui qui paie qui commande !

PS : voici au moins un titre auquel vous aurez échappé : « à la saint Nicolas fais tout ce qui te plaira ! » et comme c’est tous les jours sa fête, faites comme bon vous plaira ; soyez tout à fait rassuré, sarkozy est grillé jusqu’en 2050, voir à perpette !

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