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Le Mur de la honte de l’Atlantique

Publie le jeudi 18 novembre 2010 par Open-Publishing
3 commentaires

Le Mur de l’Atlantique

Ce soir : 22.50

De 1942 à 1944, le chantier du Mur de l’Atlantique a été le poumon de la France de Vichy, la plus importante et la plus compromettante opération de collaboration économique de l’Occupation. Le film de Jérôme Prieur raconte cette sombre histoire, pour la première fois.

La Résistance à l’occupant ne manque pas de monuments pour en célébrer la geste ; ils ont presque réussi à faire oublier que la collaboration avec l’occupant a également son monument ; mais il s’impose si évidemment sous notre regard que nous ne le voyons pas ; c’est le Mur de l’Atlantique. Les historiens ne se sont guère bousculés pour l’étudier.../...
Des bunkers, casemates, remparts, batteries et blockhaus par milliers. constituent un mur dont Hitler ordonna l’édification. Ce qui fut une divine surprise pour nombre d’entreprises du bâtiment. Des entreprises françaises. Le gigantesque chantier, qui dura de 1942 à 1944, donna du travail à des centaines de milliers d’ouvriers. Forcés (parfois) ou volontaires (le plus souvent). Disproportion que les intéressés ont mis du temps à admettre tant elle les plaçait face à leurs responsabilités. rares encore sont ceux qui admettent que le travail le long de l’Atlantique leur a évité le STO en Allemagne.
Le Mur de l’Atlantique, symbole de l’enfermement d’un pays par un autre, fut une énorme et juteuse affaire pour certains Français.../...
http://passouline.blog.lemonde.fr/ 18 novembre 2010

http://ile-de-groix.info/blog/

Messages

  • la plus importante et la plus compromettante opération de collaboration économique de l’Occupation

    Toutes les entreprises françaises, en particulier celles qui appartenaient au complexe militaro-industriel, ont travaillé pour les allemands qui, d’ailleurs, payaient bien. Et dont les patrons savaient pertinemment que le matériel produit servait, pour l’essentiel, sur le front de l’Est. Même motivation pour le maintien en Allemagne des 1 800 000 prisonniers français qui y occupaient autant de postes de travail, rendant autant d’allemands disponibles pour la wermacht. En juin 40 la bourgeoisie française a donc livré, intact, hommes compris, l’essentiel du potentiel militaire français à Hitler. Avec l’arrière pensée que tout cela serait utile contre l’URSS !