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Sous pression, Amazon cesse d’héberger Wikileaks

Publie le jeudi 2 décembre 2010 par Open-Publishing
2 commentaires

Le site avait eu recours au service d’hébergement d’Amazon en début de semaine suite à plusieurs attaques DDoS. Il a retrouvé un hébergeur en Europe.

Wikileaks a été contraint de quitter le service d’hébergement d’Amazon après que ce dernier a apparemment subi des pressions politiques. Une information que le site a confirmée dans un message sur son compte Twitter. « Wikileaks évincé des serveurs d’Amazon. La liberté d’expression au pays de la liberté. Qu’à cela ne tienne, nos dollars sont maintenant dépensés pour employer des gens en Europe », peut-on lire. Puis, un peu plus tard tombe un autre pique : « si Amazon est mal à l’aise avec le premier amendement, ils devraient arrêter de vendre des livres ».

D’après une dépêche d’Associated Press, Wikileaks serait à nouveau hébergé en Suède. Le site principal (wikileaks.org) avait migré vers le service EC2 d’Amazon en début de semaine après avoir subi plusieurs attaques DDoS suite à la publication des câbles diplomatiques américains. Le site cablegate.wikileaks.org qui assure la publication au compte-goutte des 251 000 documents était hébergé en France par Octopuce.

D’après nos dernières constatations, wikileaks.org utilise une adresse IP attribuée au français OVH tandis que cablegate.wikileaks.org serait hébergé à Stockholm par Bahnhof. Difficile de savoir combien de temps durera cette solution de repli si Wikileaks continue à faire l’objet d’attaques.(Eureka Presse)

http://www.zdnet.fr/actualites/sous-pression-amazon-cesse-d-heberger-wikileaks-39756522.htm

Messages

  • L’empire US est mis a nu,Clinton doit demissionner,commente Chavez,saluant le courage de Wikileaks :

    Clinton should resign over WikiLeaks : Chavez

    http://www.asiaone.com/News/AsiaOne%2BNews/World/Story/A1Story20101130-249948.html

    ........L’effet de Wikileaks est ailleurs.

    Il est dans le basculement qui fait chuter le Pouvoir.

    Dans le dévoilement de ce qu’il est réellement, c’est à dire un menteur, un manipulateur non crédible.

    La parole de Pouvoir, au-delà de son contenu, qui peut être vrai ou faux, a une caractéristique essentielle : elle a un poids. Et c’est ce poids qu’elle est en train de perdre avec les révélations de Wikileaks, avec les erreurs de Bernanke, avec les contorsions européennes. Ce qui est en cause, ce qui constitue l’unité de nos propos disparates, ce ne sont ni les vessies, ni les lanternes, mais le pouvoir de faire prendre les vessies pour des lanternes.

    Buno Bertez 30 novembre 2010

    http://lupus1.wordpress.com/2010/12/01/a-propos-des-vessies-et-des-lanternes-par-bruno-bertez/#more-17045

    LONGUE VIE AU DESORDRE WikiLeaks :

    Bank of America serait la prochaine cible de WikiLeaks

    Par Mathilde Golla

    01/12/2010 | Mise à jour : 09:45

    Le site spécialisé dans la fuite d’informations entend dénoncer des pratiques contraires à l’éthique d’une « grande banque américaine » sans donner de nom. Les investisseurs américains sont convaincus que cette menace vise Bank of America : le titre de la banque a perdu mardi de plus de 3% à Wall Street.

    La direction de Bank of America a peut être du souci à se faire. Les révélations promises par le fondateur de wikileaks, Julien Assange, sur « une grande banque américaine » pourraient concerner leur établissement. Le responsable du site spécialisé dans la fuite d’informations avait en effet déclaré en octobre 2009, au magazine Computer World, qu’il détenait « 5 gigaoctets de données provenant de Bank of America, du disque dur d’un de ses dirigeants ». Même s’il paraît peu probable que ces documents soient divulgués deux ans après, les spéculations sont allées bon train hier. Et les investisseurs américains les ont jugées crédibles. Résultat : le titre de la banque américaine suspectée a dévissé de plus de 3% mardi à la clôture de Wall street.

    Aux dires du fondateur de WikiLeaks, les révélations seraient dignes de celles qui ont provoqué l’affaire Enron.

    Dans une interview accordée au magazine Forbes, Julien Assange a indiqué que « l’onde de choc sera la même. Des violations de la loi, des pratiques contraires à l’éthique vont être divulguées mais également le fonctionnement des structures internes de décisions et l’ethos des dirigeants des banques… et cela a une incroyable valeur ».

    L’ancien hacker entend ainsi dénoncer des « pratiques non éthiques » via la diffusion de milliers de documents compromettants. « Nous devons être prudents et ne pas coller une étiquette de délinquants aux gens avant d’être tout à fait sûrs », précise toutefois le fondateur du site.

    Au nom de la transparence, Wikileaks entend dénoncer des faits et inciter à leur changement. Ses publications sur la guerre en Irak ou celles sur la diplomatie américaine ont déjà eu un retentissement planétaire. Reste à savoir si le révélateur de vérités embarrassantes pourra également bouleverser le monde de la finance.

    http://www.lefigaro.fr/societes/2010/12/01/0401
    5-20101201ARTFIG00344-bank-of-america-serait-la-prochaine-cible-de-wikileaks.php

  • Amazon boycotte Wikileaks, boycottez Amazon …

    02/12/2010 - Ouverture libre

    Répondant au doigt et à l’œil aux injonctions vertueuses du temple de la corruption qu’est le Congrès US, Amazon.com (Amazon) a brutalement boycotté Wikileaks, mettant l’organisation d’Assange dans une position difficile pendant une demi-journée, notamment au niveau du service électronique. Un mouvement de boycott d’Amazon.com se dessine actuellement, selon une circonstance où Internet a l’occasion de montrer sa liberté de manœuvre et sa position antisystème.

    Antiwar.com donne un résumé de l’affaire, sous la plume de Jason Ditz, le 1er décembre 2010. Bien que n’étant pas dans une position florissante, Antiwar.com, selon une logique et une détermination qu’il faut saluer, a décidé de boycotter Amazon.com en refusant désormais ses publicités (lesquelles lui rapportaient $10.000 par an). L’affaire est un bon exemple du dilemme et des conditions de la bataille que mènent les indépendants d’Internet contre le système. Quoi que l’on pense de Wikileaks, puisque certains émettent des interrogations à son propos, il s’agit ici d’une affaire fondamentale de principe confrontée à la violence, à l’arbitraire et à la sauvagerie du pouvoir politique au service du système, tout cela relayé sans état d’âme par un grand groupe de vente en ligne.

    Nous reproduisons in extenso le texte d’Antiwar.com. (On retrouvera sur le texte original un certain nombre de liens documentant la nouvelle).

    « Major Internet retailer Amazon.com is facing a growing public backlash and a call for boycotts, including a call by Antiwar.com, following its decision this morning to oust WikiLeaks.org from its cloud server hosting service.

     »The move came following pressure from a number of top officials, including Sen. Joe Lieberman (I – CT), who slammed Amazon’s decision in allowing the whistleblower to host information embarrassing to the US government.

     »Amazon.com has refused to comment on its removal but appears to have done so without giving WikiLeaks advanced notice, leaving their site down for much of the morning. The site is now back up and is based in Uppsala, Sweden. The new host in Bahnhof Internet AB.

     »WikiLeaks condemned the decision, saying “if Amazon are so uncomfortable with the first amendment, they should get out of the business of selling books.” A number of consumers have already vowed to boycott Amazon over the decision.

     »The call for a formal boycott is also growing from a number of groups, including Antiwar.com, which removed Amazon.com’s advertising links from its website in the wake of the announcement. In the past year Antiwar.com received approximately $10,000 through its referral links to Amazon.

     »Technically speaking, Amazon’s web hosting service allows all accounts to be banned at any time for virtually any reason. The decision to ban such an important website and at such an important time appears to have sparked considerable reaction.

     »And praise from Sen. Lieberman, who said Amazon has “set the standard for other companies” on the issue. As this standard appears to be removing any content the government finds sufficiently objectionable, this could be an extremely dangerous precedent. »

    dedefensa.org

    http://www.dedefensa.org/article-amazon_boycotte_wikileaks_boycottez_amazon__02_12_2010.html