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Nouveau rendez-vous avec la justice britannique pour Assange

Publie le jeudi 16 décembre 2010 par Open-Publishing
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La haute cour de justice britannique doit se prononcer ce jeudi en appel sur la demande de libération sous caution du fondateur de WikiLeaks, Julian Assange, que la justice suédoise souhaite entendre sur des accusations d’agression sexuelle.

Il y a deux jours, un tribunal de Londres avait accepté cette mesure en échange d’une caution de 200.000 livres sterling et d’un contrôle judiciaire strict avec notamment port d’un bracelet électronique. Mais la décision a été bloquée à la suite d’un appel des procureurs au nom des autorités suédoises.

Il appartient au juge Duncan Ouseley de confirmer ou d’invalider la décision rendue en première instance.

Le fondateur de WikiLeaks, objet de la colère des Etats-Unis depuis le début de la publication de 250.000 télégrammes du département américain d’Etat, est détenu depuis le 7 décembre en préventive à la prison Wandsworth de Londres.

"Je pense que le juge de district a pris la bonne décision. Nous espérons que la Haut Cour en conviendra", a déclaré Jennifer Robinson, de l’équipe des avocats d’Assange.

L’audience est programmée à partir de 11h30 GMT.

En première instance, le juge Howard Riddle a imposé, outre le versement d’une caution de 200.000 livres sterling, qu’Assange réside dans l’est de l’Angleterre, au domicile d’un sympathisant, qu’il porte un bracelet électronique et se présente chaque jour dans un commissariat de police.

La demande d’extradition formulée par les autorités suédoises sera examinée plus tard, sans doute début février.

http://www.lesechos.fr/economie-politique/monde/actu/reuters_00306901.htm

Messages

  • ulian Assange a-t-il aidé Bradley Manning ?

    ATS Wikileaks 08:04

    La justice américaine tente d’établir si le fondateur de WikiLeaks, Julian Assange, a conspiré avec un ancien analyste du renseignement militaire soupçonné d’avoir transmis des documents classés extraits des serveurs du Pentagone et du département d’Etat, selon le « New York Times »

    L’objectif du département américain de la Justice est de déterminer si Julian Assange a incité ou aidé le soldat Bradley Manning à faire fuiter ces documents. S’ils y parviennent, les procureurs fédéraux pourraient inculper le responsable de WikiLeaks de conspiration, ajoute le journal qui cite une source proche de l’affaire.

    Les procureurs examineraient notamment une discussion électronique entre Bradley Manning et un ancien pirate informatique, Adrian Lamo, qui a prévenu les autorités. Manning s’y targuerait d’avoir été en communication directe avec Assange alors qu’il téléchargeait les documents. Un porte-parole du département de la Justice s’est refusé à tout commentaire.

    Face à l’embarras provoqué par la publication de télégrammes du département américain d’Etat, l’administration américaine étudie les moyens de déclencher des poursuites judiciaires contre le site WikiLeaks, qui pourraient s’appuyer sur une loi de 1917 contre l’espionnage.

    Bradley Manning est actuellement détenu à la prison de Quantico, une base des US Marines en Virginie. Il a été inculpé en juillet dans une autre affaire liée à WikiLeaks : la diffusion d’enregistrements vidéos depuis un hélicoptère de l’armée américaine dont l’équipage a fait une dizaine de morts en 2007 à Bagdad, dont deux journalistes de l’agence Reuters.

    Julian Assange est détenu lui depuis le 7 décembre dans une prison de Londres après avoir été arrêté à la demande de la justice suédoise, qui veut l’entendre sur des accusations d’agression sexuelle. Il doit comparaître ce jeudi pour tenter d’arracher sa mise en liberté conditionnelle dans l’attente d’une éventuelle extradition vers la Suède.

    http://www.letemps.ch/Page/Uuid/a7cb568c-08e2-11e0-9fde-91ffa1ed09fd

  • Le tribunal de Londres a accordé jeudi la liberté conditionnelle au fondateur de WikiLeaks.

    La troisième comparution était la bonne. Julian Assange s’est vu accorder la liberté conditionnelle jeudi par la Haute Cour de Londres, en appel. Le fondateur de WikiLeaks pourra être libéré sous caution. Cette fois, la décision ne peut faire l’objet d’aucun recours.

    Il va porter un bracelet électronique

    L’Australien de 39 ans va ainsi pouvoir sortir de prison en portant un bracelet électronique, après avoir versé une caution de 240.000 livres, soit environ 283.000 euros. Il devra rester dans une propriété mise à sa disposition par l’un de ses partisans à environ 200 kilomètres de Londres.

    Julian Assange avait déjà tenté deux fois auparavant d’obtenir sa libération : la première après sa reddition à la police le 7 décembre, la seconde mardi. Un juge de première instance avait alors décidé de le libérer sous caution, à hauteur de 200.000 livres sterling et d’un contrôle judiciaire strict.

    C’est ainsi que pendant quelques heures, le fondateur du site WikiLeaks avait cru qu’il pourrait quitter rapidement la prison londonienne. Mais c’était ignorer la pugnacité du parquet britannique - représentant des autorités suédoises - qui a immédiatement fait appel.
    Assange, agresseur sexuel ?

    Julian Assange est détenu dans une prison de Londres depuis neuf jours, dans le cadre d’une procédure d’extradition vers la Suède, dans une affaire d’agressions sexuelles. Le fondateur de WikiLeaks se dit victime d’une machination, en représailles à la publication par son site de milliers de télégrammes diplomatiques confidentiels américains.

    http://www.europe1.fr/International/Julian-Assange-reste-en-prison-337439/