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"WATER MAKES MONEY", UN FILM PROPAGANDE QUI NE DIT PAS SON NOM

Publie le mardi 21 décembre 2010 par Open-Publishing
5 commentaires

Comment à partir d’un combat juste, engageant de nombreux citoyens en lutte contre la privatisation de l’eau, on fait un film à la gloire exclusive des Verts-Europe-Ecologie de France et d’Allemagne sans les nommer, sans attaquer, ni nommer le PS pourtant champion des privatisations de l’eau et des services publics locaux et nationaux ?

Comment ne pas parler de la loi Voynet sur l’eau qui garantit "la concurrence loyale et sans entraves" européenne dans ce secteur, en se disant purs défenseurs de la gestion publique de l’eau ? Comment faire croire en généralisant que la CGT est un syndicat complice de la multinationale Véolia ? Comment peut-on affirmer que le PCF est corrompu, en prenant l’exemple d’ une ville : Montpellier pourtant dirigée par un PS qui a tous les pouvoirs de décision ? La réponse est : En faisant "WATER MAKES MONEY." Aucun parti de droite comme de "gauche", n’est désigné à la vindicte à part le PCF, aucun syndicat à part la CGT, pourtant défenseurs de toujours des Services Publics.

Personne n’ignore à la CGT et au PCF les faiblesses de certains élus de leur camp en présence des lobbies : la corruption ou la complaisance est un mal favorisé par le manque de vigilance des citoyens. Personne n’ignore que le mal est plus profond quand les décideurs locaux et nationaux ont érigé ces pratiques en système. Il suffit de voir ce qui se passe à Bruxelles...

On ne saura pas que le héros du film, auteur de livres certes intéressants, est élu local et régional des Verts-Europe-Ecologie, ancien élu CGT qui a sans doute des comptes à régler, on ne saura davantage qu’il est aussi "conseiller" en eau de la Fondation Franc-Libertés, de Madame la Maire de LIlle, etc. (voir l’article de LIbération : "A l’eau de rosse" du 23/09/10)

Europe-Ecologie, un nouveau parti, de vieux politicards.

Messages

  • l’eau de lavage des fruits et legumes, pleins de pesticides elle est ou ?

    lundi 20 décembre 2010

    Même la mort-aux-rats se mange

    Non ? Si ? demandez aux soit-disant scientifiques, ils vont vous dire que c’est sans danger ...

    Perso je n’achète RIEN qui vient d’Espagne, je n’y touche pas ! Beurk ! Et maintenant ces sagoins veulent en plus nous faire manger la peau ...chauffée. Les pesticides chauffés se mangent n’est ce pas. Il n’y a pas encore de livre de recettes "Accommoder les ordures et les poisons violents" ?

    Alimentation : même la peau des oranges espagnoles se mange

    Les consommateurs peuvent manger des oranges espagnoles en toute tranquillité. Elles contiennent si peu de pesticides qu’il est possible d’en manger la peau, selon une étude publiée ce lundi par l’Ecole polytechnique fédérale de Zurich (EPFZ).

    La plupart des substances utilisées pour traiter les oranges se dégradent relativement rapidement. Lorsque les fruits sont mis en vente quelques semaines après la récolte, il n’existe plus de risque pour la santé, souligne l’EPFZ.

    Même la peau des oranges, dans laquelle les pesticides s’accumulent, peut être mangée. Les scientifiques zurichois recommandent toutefois de la faire chauffer avant de la consommer. Les pesticides se dégradent à partir de 200 degrés centigrades.

    Dernier bain

    Les chercheurs ont toutefois été surpris : 95% des pesticides entrent dans le fruit lors du "dernier bain", c’est-à-dire lorsque les oranges sont lavées après la récolte en vue du transport. Ces bains sont des mélanges de fongicides.(mais c’est dégueulasse !)

    Les nouvelles lignes directrices de l’Union européenne pour la production intégrée autorisent 25 pesticides différents pour traiter les fruits. Les producteurs en utilisent en moyenne cinq. Leur dangerosité éventuelle est exagérée, selon l’EPFZ.

    Des chercheurs de la Haute école zurichoise ont calculé l’impact des pesticides sur l’espérance de vie. En Suisse, elle est réduite de 4,2 minutes. Pour chaque kilo de fruits traités qu’il mange, un consommateur suisse absorbe en moyenne 0,41 gramme de pesticide. Romandie News

    On s’en fout de l’espérance de vie ! C’est la qualité de vie qui nous interesse, bande de fumiers !

    Publié par Mahamudra à l’adresse 13:03

    http://mahamudras.blogspot.com/2010/12/meme-la-mort-aux-rats-se-mangent.html

  • Personnellement, j’aimerais connaître les moyens avec lesquels ce film a été réalisé, les heures de travail bénévole, le nom des sponsors etc. angela anaconda

    • Un blog : jocarre42 et un site knowledge-TV : le premier dans son blog se pose des questions sur le film : parmi les pistes possibles "une réactivation militante à vocation politique d’amplitude internationale..." Le site "knowledgetv " affirme que le film a fait l’objet d’un financement militant : 115 000 euros.
      C’est ce que j’ai trouvé ce jour 24h après mon "post" après avoir vu ce film, dans une assemblée générale d’association d’usagers dans laquelle je militais. Une camarade non communiste, a attiré mon attention sur une longue évocation ressentie comme un modèle, de la situation en Allemagne (ville de Munich...) :on aurait pu trouver des exemples en France mais ça n’entre sans doute pas dans le propos du film. De fait, il n’y a sans doute pas de collectivités publiques exemplaires sur la gestion de l’eau à citer, qui seraient dirigées exclusivement par "Les Verts" comme en Allemagne.
      Il ne s’agit nullement pour moi de nier la corruption, la complaisance qui peuvent exister dans ces organisations dénoncées avec autant de force. Je reproche le silence assourdissant autour des pratiques d’ autres formations : la Droite on sait , le PS on sait aussi, mais on n’en parle pas : amitiés et alliances électorales obligent, il est épargné. Ce film ne cite aucune appartenance politiques des vrais décideurs, même en sous-titres qui se basent tous sur une législation européenne traduite paren France par la loi Voynet, une ancienne ministre et responsable "verte" appartenant désormais à Europe-Ecologie. JdesP

    • Conclusion : E.E.-Les Verts sont en train de mener sournoisement une entreprise de récupération des associations luttant pour le retour en Régie Publique de l’eau ;ces associations pluralistes ont existé avant les Verts, elles peuvent très bien exister sans eux. JdesP