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Trois Grâces de Cranach, Louvre : une affaire normalement à rendre terroristes le secours populaire ou catholique (zaz)

Publie le mardi 21 décembre 2010 par Open-Publishing
8 commentaires

S-titre : Le Louvre va pouvoir acheter "les Trois Grâces" de Cranach grâce aux dons du public (France 24)

Réf anté :

Subject : Comment le dire plus poliment ? nous nous torchons militantement le cul du Cranach du Louvre (zaz)

http://ocsena.ouvaton.org/article.p...

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Avertissement

Comme le lecteur le sait déjà, la mention "zaz" accompagnant nos textes indique une manière de faire délibérément décalée, qui ambitionne par un éclairage oblique à plus de perspicacité dans le traitement des questions politiques.

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"Ce qui est navrant dans les "Trois Grâces" de Cranach qui sont ici en question"

 ¤ Ce ne sont ni les Trois Grâces ni naturellement Cranach, c’est certes en gros le Louvre lequel en saoûle objectivement plus d’un par son maximaliste blabla et sa gesticulation constante. Le complètement tuant, en vérité, ce sont naturellement la presse et les journaux que personne n’arrivera à limiter à l’éthique juste et raisonnable. La presse est par essence indifférente au libre, au logos, au démocratique et à l’informatif. La presse "presse" et "médiate" c’est là son seul vrai job.

C’est à dire que la presse "logohrre", s’épand comme l’armée liquide de Sun Zu, rien ne la stoppe, la presse descend les escaliers, envahit les cours, pénêtre les chambres, salope les coussins. Les Grâces de Cranach deviennent le lieu des pires pitreries auto-surnageantes possibles.

Il faut sans doute laisser faire la presse donc, puisqu’elle tue : elle tue magnifiquement (l’art, la culture, la littérature, la peinture), elle les ridiculise et les empustule. La presse de la culture est l’entubage par le bas le plus pur . Eux, ils disent que c"est par le haut, eh bien nous on répond que c’est faux ! Dramatiquement faux c’est un complot !

C’est un total délire google sur "Le Louvre, Cranach et la fameuse généreuse souscription"

Pas une voix culturissime, doctement cuistre, onaniste, ne détonne, ne déroge ...

Ah si, une exception, en supplément de la nôtre, la voix de lutte Ouvrière quand même.

"Lutte Ouvrière n°2208 du 26 novembre 2010"

"Leur société"

"Pour l’art , à vot’ bon cœur... "

Numérisons ces vieilleries respectables, revendons-les dare dare,

Quand du moins on ne les a pas fauchées quelque part !

L’indécence de la culture et l’imbécilité plus que totale de la presse ont au moins cette vertu utile de nous faire prendre conscience de l’inacceptable :

 ¤ Ou les musées, les expos, fonctionnent selon une éthique nouvelle et une déontologie prenant en compte le contexte socio-économique français, ou on boucle tous les musées et toutes les expos.

"Une première chose intelligente à faire bien sûr : vendre le plus rapidement possible, et à un bon prix, Chambord et Chenonceaux."

Du moment que les pierres restent en France, il y a pas grand chose à contester !

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Alain Serge Clary et les Inoxydables philosophes de l’Ocséna vous saluent bien. Avec la participation active des Nosotros Incontrolados.

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Ocséna, Organisation contre le système-ENA et pour la démocratie avancée

 http://ocsena.ouvaton.org

Messages

  • Sauf erreur de ma part,le château de Chenonceau est toujours propriété privée,appartenant après moult bisbilles à des héritiers de la famille Menier,des chocolats Menier. Roquet

    • Question chocolat, y a pas : on est depuis trois ans bien servis !

      Tous les foyers d’ailleurs en ont jusque là : ça sort de la cuvette des chiottes, par les portes et les fenêtres, ça se répand dans les gaines d’aération...on ne peut plus s’asseoir où que ce soit tellement ça sort aussi de par là, du fondement, à force d’être mis et remis tant plus et mieux. Y a pas : le chocolat est de saison !

      Par pur soucis de concision nous n’avons pas voulu étendre notre étude à d’autres pays actuellement en ligne de mire dont certains pourraient se voir frappés d’un embarbagbo sur les exportations de cacao....

      Les ressortissants néocons vivant là bas, à toutes fins utiles ont massivement "expatriées" les œuvres d’art premier en leur possession, à titre de protection de notre mère à tous "la création artistique" ...Ouf...Hein on voit tout de suite que l’essentiel est à peu près sauf....

      On ne sait si le enfants adoptés sont des réfugiés, des œuvres d’art ou un pari mercantile sur les deux à la fois...

      En tous cas à grands frais le gouvernement a pu débloquer deux avions "gros volumes" à grands frais compassionnels.

      Déjà c’est bon pour "l’image"....

      S.

  • Vindieux !

    Mais la question n’est pas de savoir ce que nous aimons ou n’aimons pas à titre personnel ou collectif : Tout le monde aime bien sûr la poésie, la littérature, les belles oeuvres de toutes sortes. La plupart d’entre nous respectons évidemment les valeurs, les oeuvres de la création passée et présente.

    La question ici est seulement de savoir comme nous hiérarchisons éthiquement et politiquement les choses.

    Et elle n’est pas seulement de savoir comment nous les hiérachisons dans l’ordre de l’absolu, elle est de savoir comment nous les hiérarchisons dans le contexte particulier actuel qui nous paraît dérogatoire dérogatoire des routines habituelles, la France est en temps de crise faut-il le rappeler.

    Cela signifie que l’humain prend une valeur d’urgence, cette valeur s’assoit en conséquence sur d’autres valeurs par ailleurs respectables en temps normal.

    Notre propos n’est pas de sous-estimer la prouesse technique de la levée de fonds exceptionnelle pour les Trois Grâces.

    Que cette opération en réjouissent beaucoup, fort bien ! c’est leur droit, c’est votre problème et votre choix ! Nous trouvons pour notre part que l’unanimisme enthousiaste autour de cette affaire, ne fait pas notre bonheur à nous. Il nous gêne sérieusement aux entournures.

    La culture bien gérée, dynamique, type muséologie moderne, nous paraît devoir être un petit peu interrogée et ne pas couler de source. Puisqu’il faut parler de cette opération et la décortiquer un peu, nous allons voir ci-après comment du pouvoir circule derrière la culture sous des formes non apparemment aperçues.

    La culture en France devient l’opium des mamies bourges et du peuple bobo. La Culture prise par son bout élégant s’est engagée dans la guerre de classes. Il est vrai c’est pas nouveau !

    • Il ne s’agit pas de dégager des priorités en temps de crise.
      Les oeuvres d’art sont depuis pas mal d’années des marchandises sur lesquelles on spécule. Les peintres anciens, qui ont cassé leur pipe depuis longtemps, n’y sont pour rien et ne profitent pas des prix délirants atteints par leurs tableaux. On dit que Van Gogh n’a vendu qu’une toile, malheureusement pour lui pas au tarif actuel.
      Si certaines oeuvres font partie du patrimoine de l’humanité, il n’y a aucune raison pour que les musées les achètent, avec ou sans souscription. Une seule solution, la confiscation !

  • Si, évidemment, le Louvre avait au départ prévu et clairement annoncé que 10% des putains de sommes allant à sa belle croûte de très grande valeur seraient automatiquement versés aux restaux du coeur,...

    certaines de nos réticences auraient pu être en grande partie modifiées.

  • "Nicolas Sarkozy presse les hôpitaux de réduire leurs déficits" (Le Point - ‎Il y a 9 heures)

    Ca c’est le problème des hiérarchies ! : qu’est ce qu’on décide ? C’est l’hôpital avant le musée ou le musée avant l’hôpital. Tu vois comme c’est carré la question pertinente, c’est aussi simple que ça.

    A Metz, où ils n’ont plus de service cardiologie, ils ont construit un musée Pompidou, c’était prémonitoire ! il a d’ailleurs déjà un déficit dans la toiture !

  • "Les choses trop "bonnardes" qui méritent absolument d’être lues"

    "Pour Vincent Pomarède, directeur du département des peintures du Louvre, "c’est une oeuvre qui est à la fois amusante, troublante, mystérieuse, qui est d’une grande sensualité" (culture.france2.fr/)

    " Le président du musée, Henri Loyrette, se montre convaincu que le tableau "peut devenir une sorte d’icône" du Musée" (culture.france2.fr/)

    "La cuistrerie médiatique française et de qualité n’est pas en récession !"