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Une carte de vœux gore pour souhaiter une mauvaise année aux têtes de lard

Publie le vendredi 31 décembre 2010 par Open-Publishing
6 commentaires

Attention, la corvée des vœux va commencer. S’il n’est pas toujours très amusant de souhaiter la bonne année à certaines personnes, il peut être rigolo de souhaiter une mauvaise année à des gens que vous n’aimez pas du tout.

C’est l’idée qui a conduit un groupe anarchiste normand à réaliser une carte de vœux pas ordinaire. Le plateau en argent du dessinateur était trop petit pour entasser toutes les têtes de lard qui viennent à l’esprit. Chacun-e pourra modifier et compléter à sa convenance la garniture… Payez-vous la tête de qui vous voulez !

Messages

  • Pas très fin, mais pas plus gerbant que certains dessins ou certaines photos du temps de Hara Kiri. Je ne vois pas non plus d’appel au meurtre ou de manifeste pour la peine de mort ! Un peu d’humour (noir) ne fait pas de mal pour rappeler la criminalité des uns et les lâchetés/trahisons des autres.

  • Thibault et Mélanchon font partie du jeu de massacre et pas un représentant du FN !?
    Juste un oubli peut-être ?

  • C’est une CARTE DE VOEUX, il y a donc loin entre la violence réelle et un document, une fiction, une oeuvre qui part de l’imaginaire et repart vers lui via une mise en forme esthétique. C’est l’essence de l’oeuvre, mais encore faut-il solliciter sa cervelle et sa mémoire pour réaliser qu’il y a loin de la coupe aux lèvres et qu’un tableau ou une chanson n’ont jamais fait couler le sang.

    Matériellement, cette carte ne comporte aucun appel au meurtre explicite. Au contraire le texte est anodin et l’image dans une veine caricaturale.

    Malgré celà on trouve, sur ce site censé être un creuset de la pensée communiste vivante, toujours révolutionnaire, de "bonnes âmes" qui viennent crier au loup comme d’autres l’ont fait pour les caricatures de Mahommet et cracher sur un minuscule brin d’humour, alors qu’ailleurs ils se font marcher sur la gueule par le patron, par le gouvernement et par toute la racaille médiatique, qui lui chient dessus par salaires minables, lois anti-sociales et émission gore où il est le goret, à longueur de temps. Mais là, il applaudit, il a intériorisé la violence sociale et son sens obligé, de maître à esclave. On appelle ça, l’aliénation.

    Ces "communistes" délivrent exactement le même message que Copé.
    Le défenseur du secret des fortunes amassées par les élus du scrutin universel aux salaires faramineux et obligés de toute ce qui est fortuné et paye en cash offshore, prône la non-violence.

    Tout en poussant les feux sous la violence institutionelle. Celle à coups de lois, décrets et forces de répression supprime des aides, des médicaments, des ressources, des possiblités de logement, de travail et de repos d’une manière constante. Ce qui aboutit indirectement à tuer des milliers de gens chaque année.

    Et sur ce débat-là, pour renverser un Etat qui s’est retourné contre ses créateurs, je ne vois pas d’autres solutions que la violence insurectionnelle. C’est d’ailleurs exactement le message que vient de délivrer un des inspirateurs, un des maîtres sans doute de Copé, mais qui se sent citoyen, responsable et toujours du côté de la démocratie. C’est ancien soutier des Reaganomics, un ultra-libéral convaincu estimant que face à un état policier nommé USA il n’y aurait qu’un soulèvement pour rompre les chaînes. Pas besoin de faire des milliers de kilomètres pour constater qu’ici c’est comme là-bas et que la misère baillonnées des citoyens etats-uniens n’a que peu différences avec la nôtre.

  • Le mépris et la haine de ces politiciens ou personnages influents engendrent la haine et le mépris du peuple ,une sorte d’effet boomerang...........je ne suis pas choquée par cette image ,mais plutot ulcérée par le comportement de ces etres qui se moquent de nous, nous inconsidérent ,ulcérée par ces félons, ces traitres, ces menteurs, hypocrites, simulateurs et manipulateurs, mus par l’appétit d’argent et de puissance , mais si pauvres et si médiocres au plus profond de leur ame, s’ils ne l’ont pas vendue au diable.