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Les comptes truqués des "Père Noël", Dominique-nique Reynié et Pierre-Antoine Delhommais.

Publie le mercredi 12 janvier 2011 par Open-Publishing

Le premier de ces messieurs est patron d’une officine sarkozyste (indépendante, cela va sans dire) *Fondapol, « libéral, progressiste et européenne ». Libéral ? bien sûr, et "ultra" même … le second est journaliste, spécialiste de l’économie (et pourvoyeur de l’idéologie conservatrice) au journal « Le Monde », ce quotidien vespéral bien propre sur lui.

*cercle de réflexion que Reynié a l’honneur de présider, qui publie des études d’opinion et des analyses politiques. Cette production profite essentiellement aux réseaux sarkozystes (vu le niveau c’est pas plus mal). Curieusement Reynié insiste lourdement sur l’« indépendance financière » de son officine (les parenthèses ne sont pas de moi, mais du journal « Le Monde », c’est tout dire !), quand on sait que le président du conseil de surveillance de l’officine en question n’est autre que Bazire, un proche, très très proche de sarkozy… Si Bazire préside le conseille de surveillance, plus de doute possible, cette officine sarkozyste est totalement indépendante. C’est d’ailleurs pour ça, qu’il a la charge d’annoncer officiellement à la radio et à la télé (publique de préférence), les ordres gouvernementaux.

Quelques bonnes grosses contre-vérités, amalgames et insinuations dont les deux compères truffent leurs discours ou leurs "démonstrations" partisanes, destinées à leurrer l’opinion publique.

Précautions d’usage. La propagande ordinaire (mais jamais neutre) nous est journellement offerte avec complaisance par les médias aux ordres (bien qu’ils s’en défendent), chargés de la diffuser en toute mauvaise foi (puisqu’ils sont parfaitement au courant des risques encourus par le peuple) et même pas sournoisement puisque la doctrine ultra-conservatrice est proposée en « prime time » dans le JT. Sans cette grossière mystification (ils savent pertinemment ce qui nous pend au nez mais n’en souffle mot) l’économie de marché ultralibérale s’effondrerait.

Ces deux propagandistes endurcis, opèrent pour le compte de profiteurs, et diffusent en boucle, thèses occidentalistes passéistes, paradigmes ultra-libéraux éculés, si chers (ô combien) aux Républicains et conservateurs de tous poils, dont voici un échantillon :
· personne n’a vocation a être définitivement là où il est (n’est-ce pas sarkozy ?), et a conserver des acquis sociaux "ringards" (ni à maintenir des privilèges indécents), etc.
· et celui-la, qui sied si bien à la présidente du MEDEF, madame Parisot, d’une finesse époustouflante : « La vie, la santé, l’amour sont précaires, pourquoi le travail ne le serait-il pas ? On se le demande tous les jours, surtout les cinq millions de chômeurs.
Rien ne se perd, rien ne se crée, tout change (et se transforme ?) (comme l’énonçait dans une formule, le scientifique Antoine Lavoisier) Tout change (et se transforme), vraiment ? Non pas tout, évidemment ! _ Les riches héritiers, les spéculateurs, le personnel politique et les courtisans qui les soutiennent (les Reynié, Delhommais et leurs nombreux complices), ne changerons jamais, eux ! Les mensonges dont ils usent et abusent sans vergogne pour conserver pouvoir, privilèges et prébendes, sont définitivement intouchables.

Contre-vérité : quand *Pierre-Antoine Delhommais (1) assène (détachement surjoué) dans la ligne éditoriale "économique" du journal crypto-centriste « Le Monde », des contres-vérités sur la cause et les conséquences de nos comportements concernant les dépenses de Noël (un beau marronnier dans le genre : « le consumérisme effréné en période de fêtes de fin d’année »), la balance des paiements (l’import/export, dont tout le monde sait qu’il est catastrophique pour les pays occidentaux et pour la France en particulier) le crédit (les sous qu’on a pas, mais qu’on dépense quand même, quitte à les emprunter et à s’endetter sur le dos des esclaves surexploités dans « les ateliers du monde » )

« … Mais le vertige a commencé à nous saisir en comprenant que ces euros transférés en °Chine allaient, pour partie, revenir en France. Ils y serviront à acheter des obligations assimilables du Trésor (OAT), c’est-à-dire financer nos déficits, rémunérer nos infirmières et nos instituteurs et… payer nos cadeaux de Noël … »

° fait-il allusion à ce que certains nomment, « l’atelier du monde » ? Assurément oui. Récapitulons : Les communistes chinois utiliseraient nos sous, ceux qu’on dépense innocemment pour acheter des cadeaux à nos proches, qu’ils placent ensuite en obligations assimilables du Trésor (OAT), et au final nous les dilapidons pour payer grassement des fonctionnaires (nanti(e)s) forcément), infirmières et instituteurs. C’est scandaleux !

Le quinquennat sarkozyste provoque l’accélération (les délocalisations vont bon train) et la destruction de l’industrie française, alors que parallèlement il couvrent ses amis les riches et les très riches de cadeaux toujours plus somptueux (et de plus en plus coûteux pour le peuple). Voilà à qui profitent réellement ses largesses, à la finance, c-à-d, aux spéculateurs (l’argent de la spéculation, l’usure, ne sert que l’argent) au détriment de ceux qui produisent réellement de la richesse, les millions de salarié(e)s français(es)…
De tout ça, pas un mot ! Delhommais reste obstinément muet, pas même le commencement d’un vertige, rien !
Par contre Delhommais n’y va pas avec le dos de la cueillere, quand il cogne à bras raccourcis sur ces salauds de communistes chinois (amalgame honteux entre, d’une part, les exploités (qui produisent de vraies richesses dans « l’ateliers du monde »), et d’autre part, les dignitaires du régime communiste chinois et les hommes d’affaire liés aux spéculateurs, se sont souvent les mêmes (qui profitent du travail et des richesses que produisent les exploités pour bourrer leurs portefeuilles) et si l’on en croit les mensonges de Delhommais, il y a pire encore…, nos fonctionnaires, ces immondes profiteurs, ces nantis qui s’empiffrent sur le dos de la France, elle qui trime si laborieusement pour s’en sortir. (n’est-ce pas sarkozy ? Encore quelques milliards d’euros à offrir en cadeaux fiscaux « aux amis du président des riches et très riches » qui dilapide les millions d’euros qu’il n’a pas, pour s’offrir « Air sarko one » ou arroser les agences d’opinion amies pour des paquets de sondage inutile)

Amalgame et insinuations : Cette diatribe anti-fonctionnaires même pas voilée (est-ce un hasard ? Non pas du tout, car cette charge « anti-fonctionnaire primaire », ressemble furieusement aux injures que déverse par tombereaux entiers la sempiternelle « association d’usagers en colère », dont « télébouygues/TF1 », « Europe1/la Voix de son maître » ou « La Nouvelle Pravda/ Le Figaro » se font volontiers les relais. Ceux-la, pour ne désigner que les principaux médias réactionnaires, l’avant-garde de propagandistes notoires, grands spécialistes d’assertions haineuses et de contre-vérités pour décérébrés. (2) Leur objectif ? Désigner à la vindicte populaire les " vrais" fautifs, ceux qui freinent la croissance par un comportement immature et des grèves à répétitions. Qui sont-ils ces inconséquents ? Des salariés en lutte (de dangereux agitateurs) et leurs centrales syndicales (les vrais meneurs) qui osent soutenir leurs actions subversives. Attention, les aboyeurs et les profiteurs ne stigmatisent pas directement les salariés en lutte, non…, mais toujours dans l’ombre, à tirer les ficelles. Les agents de la fonction public ? Des « salauds de privilégiés » (que Jacob voudrait précariser encore un peu plus, suggérant même de supprimer la garantie de l’emploi, au nom d’un moderniste doctrinaire ringard : « la sécurité de l’emploi ? » C’est dépassé, mon vieux !) Rien qu’un « tas de fainéants » qui bloquent la France laborieuse et l’empêche d’aller travailler. Les amalgames et insinuations du discours de Delhommais auraient pour objectif d’étayer un bla-bla emberlificoté et pompeux, dont les principaux sujets sont intentionnellement à peine dévoilés, en quatre phrases (la charge anti-fonctionnaires contient cinq mots en tout et pour tout), l’un ayant trait au déséquilibre des comptes extérieurs (les flots d’importations et (en retour, si l’on ose dire…) les maigres exportations), l’autre au déficit commercial européen (les mauvais élèves, ceux que les salopards gratifient du sobriquet de "PIGS", pratiquement tous sauf le bon élève allemand) ; la France se situerait en tête de peloton, un peu avant l’Italie, paraît-il ? Et le dernier, à trait aux flux financiers via le Fonds souverain chinois (chaque pays a le sien évidemment, mais sarkozy croyait bon vilipender le Fonds souverain chinois en pleine crise économique de 2008, et alors que la France occupait pour six mois la présidence tournante européenne, il parlait même de déloyauté, parole d’expert en somme !)

En oubliant d’inclure dans ses comptes d’apothicaire, les nombreuses resquilles (appeler aussi « niches fiscales »), "l’évaporation fiscale" (ou évasions fiscales) par le truchement de « Sociétés de gestion de fortune et de services fiduciaires » via de nombreux paradis fiscaux (anciennement situés au Panama et aux Bahamas) (3) et nouvellement fixés à Jersey ou à Singapour (entre-autres « trous noirs financiers » que sarkozy nous promettait d’éradiquer), en plus des combines illégales habituelles (de nombreux livres, articles ou sites Internet ont abondamment traités et décortiqués ces sujets, notamment Stiglitz, Jorion, Lordon, « Le Canard », Allais, etc. ). Les estimations varient en fonction du degré de sincérité des journalistes chargés de certaines de ces enquêtes (leurs révélations seront proportionnelles aux menaces proférées directement ou indirectement par certains des protagonistes (ou affiliés, hommes de main, etc.) visés par les affaires qu’ils « traitent » ou par leur rédaction, lorsque celle-ci rend des comptes à un propriétaire intraitable sur la doctrine et partisan actif du mensonge dominant). Les chiffres avancés tournent généralement aux alentours de 75 milliards d’euros, voir beaucoup plus selon certaines sources (là encore, de nombreux articles ont largement étayés et développés ces sujets). (4) Les niches fiscales c’est encore plusieurs dizaines de milliards d’euros en moins dans les caisses de l’Etat (sous-entendu, des dizaines de millions d’euros supplémentaires qui alourdissent d’autant le poids de la dette et la contribution des Français au remboursement de la charge de la dette). D’autre part, les arnaques illégales atteignant un niveau équivalent aux (deux) catégories évoquées plus haut.
Dans cette minable comptabilité n’apparaît pas non plus, tous(tes) ceux(lles) qui sont domicilié(e)s à l’étranger (en Angleterre, en Belgique, en Suisse, etc.) mais dont les sociétés "travaillent" principalement avec ou pour la France (sans entrer dans le détail, nous pouvons par exemple citer les externalisations bidons, les IDE fictives, etc., mais qui ne sont pas tout à fait le sujet traité dans cet article), ni tous ceux qui ont délocalisés leurs entreprises ou leurs sociétés à l’étranger (en Chine, au Maghreb, en Afrique, en Europe centrale, etc.) pour rogner sur les gains de productivité (coût de main-d’œuvre au rabais, etc.).

Ou encore, cette tarte à la crème quelque peu défraîchie : « … Ce qui en revanche, c’est que nous dépensons encore beaucoup, que nous dépensons trop, individuellement et collectivement, par rapport à ce que nous produisons collectivement, comme richesses… »
Alors que la France est au second rang, juste derrière les Etats-Unis, des économies où le taux de production individuel est le plus élevé (il s’agit évidemment de plus value et de vraies richesses, à l’exclusion des spéculateurs, ces parasites de l’usure qui ne produisent rien !), et où, corrélativement, le pouvoir d’achat pour une grande majorité des Français (c’est le fameux système des vases communicants) a largement été amputé (et contrairement à ce que proclame les porte-voix du système, bien avant la crise des « subprimes mortgage »), alors que les gardiens de la doctrine libérale nous serinent à longueur d’émissions télé, radio et autres médias, qu’il ne faut surtout pas augmenter les impôts des riches et des ultra-riches, cela nuirait à leur consommation et pourrait entraver la reprise économique ( ???).
Les riches ou très riches, ont un budget conso. (c’est vrai qu’il est globalement plus important que la majorité des Français, mais…), le trop plein de fric sous lequel ces messieurs-dames croulent, est en partie placé sur les marchés bousiers et la plus grosse part est injecté dans les circuits financiers qui alimente les bulles spéculatives, dont évidemment les spéculateurs profiteront en retour.
Les conséquences nous les connaissons parfaitement, le personnel politique concoctent des plans de rigueur ou de restrictions drastiques pour les peuples, mais qui épargnent miraculeusement les riches ou les très riches.
Le pouvoir d’achat des riches et très riches (grâce aux salaires et bonus exorbitants, avantage en nature ou plans de retraite colossaux, en plus des combines illégales) a depuis les années 1980 grimper jusqu’à 105 %, alors que celui de 90 % des Français n’a toujours pas franchi la barre des 10 %, pire depuis deux ans le pouvoir d’achat de 90 % des Français plonge. (va falloir trouver une bonne méthode pour apprendre la plongée en apnée !)
Mais monsieur Delhommais n’en souffle mot ; est-ce pour ne pas froisser la troïka des nouveaux propriétaires (banquiers et financiers) et membres de la nouvelle Direction, et autres redevables du journal « Le Monde » ?

Monsieur Reynié, quant à lui, n’est pas en reste (il est le directeur d’une Fondation, qui officiellement prône l’innovation politique, mais en réalité elle est l’une de ces nombreuses boutiques qui officient en sous-main pour le gouvernement). Il insinue (plutôt qu’il assène) et amalgame pour (mieux) entretenir la confusion. Il tartine volontiers (comme de nombreux porte-voix sarkozistes) sur les provocations de Jean-Marine Le Pen, qui bousculeraient l’espace médiatico-politique. Mais comme certains "politologues" et autres "conseillers" autoproclamés qui n’attendent pas que d’opportuns dérapages verbaux (involontaires évidemment) pour broder et entretenir une surexposition médiatiques de certain(e)s candidat(e)s. (5) Ces phrases balancées à dessein n’ont d’ailleurs pas d’autres objectifs. Elles gonflent d’importance ceux qui en usent et émaillent une campagne électorale (par ailleurs inintéressante, puisque vidée de ses réels enjeux), de vrais-faux évènements (en faux débats) qui alimentent une concurrence artificiellement entretenue entre les "petits" candidats et les autres, ceux que la classe médiatico-politique garantit comme "sérieux" (les institutionnels).

Question au laudateur Reynié : « Pourquoi le populisme de droite prospère-t-il en Europe ? »
Réponse (quasiment n’importe quoi) : « … La démographie et la globalisation favorisent l’émergence sur le marché politique (quésaco cette bête ?) du thème des identités … »

Alors qu’un interviewer du journal de droite « Le Monde », recueille les "confidences" de reynié sur une vague question sociétale, du genre : « Pourquoi le populisme de droite prospère-t-il en Europe ? » il y répond par cet « à peu prêt » opportuniste : « … Il y a des raisons structurelles (…) D’abord, le vieillissement démographique, qui installe une culture de l’inquiétude, de la propriété, du patrimoine, de la sécurité et une grande sensibilité au thème de l’identité… Ensuite la globalisation, qui est perçue, à raison, comme une intensification de la compétition entre les pays, entre les parties du monde, et qui peut donc favoriser une demande de repli national. »

Comment peut-on parler d’une Europe uniformisée en omettant par exemple les particularismes culturels (soit anglo-américains, soit nordiques, d’Europe de l’Est ou d’Europe centrale, ou bien encore méditerranéens ; il faudrait aussi aborder les *particularismes culturelles régionaux ou locaux, ou issus de l’immigration) et les différences de niveau économique entre le Nord et le Sud, ou l’Est et L’Ouest ? C’est tout bonnement époustouflant.
Les Allemands de l’Ouest, malgré la réunification avec l’Allemagne de l’Est, marque une différence (malgré les déclarations de bonne intention) entre un(e) citoyen(ne) de l’ex-RDA et un(e) citoyen(ne) de la République fédérale allemande, alors que la différence n’était théoriquement qu’idéologique.
*dans mon esprit, il ne s’agit pas d’isoler ou d’opposer telle ou telle richesse culturelle, mais bien d’apports, et sans amalgame superfétatoire, ni uniformisation, que prônèrent certains politiques comme panacée à l’intégration de populations issues de l’immigration.
D’autre part, la globalisation, jusqu’à preuve du contraire, c’est l’internationalisation de paradigmes financiers qui contrairement à la mondialisation, ne se cantonne pas qu’à la (forcément bonne) gouvernance des vrais décideurs mondiaux.

« En cas d’échec en 2012, une partie de l’ump cherchera à aller à la rencontre du FN »

Reynié brode sur des thèses occidentalistes passéistes : « … y a longtemps que l’Europe n’est plus le centre du monde, mais les Etats-Unis paraissent encore être une émanation de nous-mêmes (???). L’émergence de l’Asie fait surgir une figure plus étrange. … » Pas très clair tout ça, à moins que… si comme ce monsieur on amalgame allégrement tout et le contraire de tout : « … En Europe du Nord, (merci de préciser car on n’avait pas bien saisit l’allusion) la situation sociale (impasse totale sur les récents mouvements sociaux et de révoltes populaires, peut-être s’agit d’une autre Europe, va savoir ?), et financière aussi bonne que possible. (ah, bon ! première nouvelle. Est-ce la bonne vieille méthode Coué ?) », « … des personnes refusent ce qu’elles assimilent à un changement de décor culturel et cultuel … » il fallait oser sortir ce genre d’ineptie, mais ce n’est pas fini, on peut lire plus loin : « … Un autre élément complique la donne. On observe une protestation face à la pression fiscale ? Le phénomène des « tea-parties », aux Etats-Unis, fait écho à une réalité européenne. Cette plainte dépasse les classes aisées. Les classes moyennes ne croient plus en l’augmentation de leur pouvoir d’achat et voient dans la baisse des impôts le seul moyen d’élever leurs revenus. »
Alors que sarkozy, le président des riches et des très riches, se démène pour soulager les soucis financiers des classes aisées, via les très nombreuses niches fiscales, le bouclier fiscal et autres douceurs, Reynié ose faire allusion à une réalité européenne et à de soit-disant protestataires face à la pression fiscale ! On ne vit pas sur la même planète lui et nous, il est complètement à l’Ouest ce type !
Le président des riches et des très riches, champion du pouvoir d’achat (en berne depuis longtemps, alors que le chômage explose et menace de plus en plus de foyers français), promettait à qui voulait l’entendre, d’aller chercher avec les dents les points de PIB (le plus mauvais indicateur de richesses qui soit) qui nous manquait. Les classes moyennes sont rançonnés et trompés par le clan sarkozy, puis mises lourdement à contribution pour rembourser le service de la dette (il n’est pas seulement question d’impôt, mais de lourd tribut pour payer les prévarications des banquiers et autres spéculateurs), le décalage entre la réalité et cette guimauve doctrinaire est époustouflant de bêtise.

Et l’Etat dans tout ça ?

Il ne se démonte pas et assène contre-vérités sur contre-vérités, peut-être en restera quelque chose, après tout ? : « … De même, la crise (il est certainement question du niveau d’endettement sans précédent des finances publiques françaises ?) des finances publiques pèse considérablement sur la perception de l’Etat. La lutte contre le déficits, c’est-à-dire la réduction des dépenses publiques, peut-être interprétée comme l’avènement de l’impuissance publique. … »
Holà-là, cherche-t-il des ennuis avec sarkozy ?
Il est vrai que le déficit publique explose en 2010, et que les prévisions pour 2011 sont encore plus alarmantes. Une hausse de quatre milliards d’euros, (sur un total de 49 milliards d’euros pour le service de la dette, et un taux d’emprunt en constante augmentation), un montant total de 1600 milliards d’euros pour l’endettement de la France (alors qu’à Bercy, Baroin et Lagarde, minimisent l’importance de celle-ci en calculant dans le projet de budget 2011, la charge de la dette au taux moyen de 3 %, alors qu’en réalité il est en de 3,36 %, mais les chiffres sont décidément têtus).

NOTES

1) *ce type trouve indécent (du moins associe-t-il son "indignation" à celle de Le Boucher, un bouffi d’importance, au comble de la pâmoison (ah, c’était le bon temps !) lorsqu’il évoque les (petites) vertus du thatchérisme et du reaganisme réunis. Béat et mouillant d’admiration pour l’ultralibéralisme décadent, s’excitant les deux ou trois neurones que dame nature a bien voulu lui accorder. Hypocritement, ils font mine d’ignorer que Stéphane Hessel a miraculeusement échappé à la mort, s’évadant du camps de concentration où les nazis l’avaient emprisonnés. Contrairement à vos immondes mensonges, il sait ce qu’est la misère, pour l’avoir subie ou côtoyer sa vie durant. Hé, Delhommais, il n’a pas besoin de broder, ni de faire des phrases bien creuses pour écrivaillon en mal de reconnaissance, comme vous deux. Il parle vrai, lui. Le summum de la bêtise est largement dépassé lorsque vous affirmez que le fascicule de Stéphane Hessel, « Indignez-vous » (qui fait un véritable tabac… c’est peut-être là, la vraie raison de votre ergotage sournois ? ce succès fait forcément des envieux) Que Delhommais et Le Boucher, deux sots sans importance, laudateurs grotesques, ramasses miettes ridicules, « … qui ne participent pas au concert d’éloges pour est un livre qui, du moins dans sa partie économique, nous a paru d’une grande faiblesse. » Qui, qui, asséne des conneries monumentales ? C’est Delhommais et Le Boucher. Au cas où (durant les 9 minutes et cinquante secondes de votre soit-disant lecture de ce fascicule) vous n’auriez pas bien saisit "la partie économique" de ce texte, le programme du Conseil National de la Résistance (CNR) et la "partie économique" (qui a d’ailleurs parfaitement rempli son office durant une bonne trentaine d’années, est depuis l’accession du clan sarkozyste au pouvoir (comme par hasard !) la bête noire du MEDEF, qui c’est juré de le réduire en miettes ! Pourquoi s’acharné sur la "glorification des acquis de la résistance", comme le vomit si bien Le Boucher, « …L’indignation, si elle s’accroche à un passé à bout de souffle, devient indigne… » ) C’est vous qui êtes indignes dans cette affaire, vous et votre ligne éditoriale économique du « Monde », ce qui certainement vous gênent le plus c’est cette phrase mise en exergue à la page 10, et mentionnant sans aucune ambiguïté l’une des principales recommandation de la partie économique de « Indignez-vous ! » : « L’instauration d’une véritable démocratie économique et sociale, impliquant l’éviction des grandes féodalités économiques et financières de la direction de l’économie ». Votre réaction quasi hystérique est très révélatrice de l’acharnement à descendre ce texte de Stéphane Hessel. Allez au diable !

2) les "décérébrés" en question s’"informent" comme bon leur semble, mais le poste de télé n’est pas forcément le meilleur moyen pour se tenir informé, au contraire… pour l’essentiel il s’agit de "JT" bourré d’infos aseptisées et triées sur le volet ; de la contre-informations ou plus exactement, de la grossière propagande. Je préfère, et de beaucoup, une certaine presse écrite (sauf ceux cités plus haut, à proscrire définitivement !) et Internet, qui recèle quelques bons sites d’info, la vraie, celle qui fait la différence !

3) sarkozy, Lagarde et beaucoup d’autres, furent de zélés conseillers fiscalistes (c-à-d, ô combien efficaces !) au chevet de la riche (ou très riche) clientèle, la conseillant (moyennant rétributions) de gérer efficacement le contournement légal des législations de certains pays pour favoriser l’"exportation" (via un passage obligé par les paradis fiscaux) de fortunes facilement acquises (et au détriment des caisses de l’Etat…) Les intérêts de quelques groupes de riches ou très riches particuliers au préjudice de l’intérêt général, cher à Stéphane Hessel, mais que Delhommais et consorts taisent résolument. Est-ce par pudeur ?

4) les journalistes inféodés s’immergent dans le système en intégrant l’idéologique des groupes financiers qui les emploient, (les groupes de presse sont entre les mains de propriétaires, tel que bouygues, dassault, lagardère, les héritiers de leur père, qui trustent les moyens de propagande dans l’espoir de manipuler l’opinion et lui mente effrontément), embarqués (embedded) volontaires dans la galère du personnel politique (bien que leur statut et leurs intérêts divergent passablement, ils sont assez stupides pour croire que l’allégeance aux puissants est un « sauf-conduit » qui les protégera en cas de turbulences graves ; la morale de cette histoire, c’est qu’en règle générale leurs employeurs les méprisent.

5) Valls est coutumiers de ce genre coup de gueule médiatico-merdique ; on raconte que c’est parce qu’il n’a pas grand chose à dire, et que c’est le seul moyen dont il disposerait pour faire parler de lui.
Les « trente cinq heures » ont depuis longtemps été vidées de leur substance grâce à la loi Tepa d’août 2007, suivit par celle d’août 2008 sur la rénovation de la démocratie sociale (vous lisez bien !) et la réforme du temps de travail. (« loi en faveur du travail, de l’emploi et du pouvoir d’achat ». Non ne riez pas, c’est encore une des nombreuses promesses de sarkozy) La première encourage par la défiscalisation, le recours aux heures supplémentaires (exonération de l’impôt sur le revenu et allègement des cotisations sociales des salariés et employeurs) (l’un des nombreux cadeaux fait aux entrepreneurs, de la part du président des riches, sarkozy), la seconde assouplit le régime des ces heures en laissant le soin aux entreprises de décider elles-mêmes du contingent annuel et de son éventuel dépassement. Bref, comme le résume très bien le ministre du Budget Baroin : « cette affaire des 35 heures a été réglée avec la loi Tepa », et encore « cette question est derrière nous ». Et pour être complet sur le sujet il faut ajouter, la loi sur le travail dominical (il est question de "volontariat", alors que c’est l’employeur qui décide !) qui met une pagaille monstre dans la vie de centaines de milliers de foyers français. Il est content sarkozy, il a trouvé un "allié" (et quel allié) comme il les aime (un traître, qui pour le moment n’a pas encore besoin de récompenses pour trahir mieux et plus, comme par exemple Besson), cette tromperie lui aurait permit de faire l’impasse sur un autre sujet, tout aussi important (sinon plus) mais que vous pouvez quand même lire en détail, grâce à l’article de Laurent Mauduit, « Le pacte que Sarkozy a passé contre le Smic », qui est paru sur le site « Mediapart » le 26-12-2010. Le pacte dont il est question dans cet article (le blocage du SMIC durant le quinquennat de sarkozy) est l’équivalent du « Pacte de famine » pendant la Révolution française de 1789 (il est vrai qu’avec sarkozy à la tête de l’Etat français, « le grand bon en arrière » est monnaie courante, deux cent vingt ans, qui, qui dit mieux !) une l’alliance des spéculateurs et du personnel politique (ça ne vous rappelle rien ?). _ ==Lisez-le, il vous éclairera sur l’obsession maladive qui motive sarkozy, et vous comprendrez pourquoi les contre-réformes de ce monsieur sont si néfastes à l’économie et au peuple français.

PS : Le personnel politique s’exonère et atténue de possibles sanctions pénales contres les délinquants issus de leurs rangs… ( à croire qu’ils auraient quelque chose à se reprocher ?) :
A l’Assemblée nationale quand il s’agit de transparence financière sur l’évolution du patrimoine des députés au cours de leur mandat, et qu’il faut sanctionné les tricheurs, lors de l’examen de la proposition de loi de Jean-Luc Warsmann, président UMP de la « Commission pour la transparence financière de la vie politique », qui prévoyait des sanctions pénales - deux ans de prison et 30.000 euros d’amende - pour les parlementaires qui mentiraient sur leurs revenus a tourné à la foire d’empoigne. (et la non-éligibilité à vie, ce serait un minimum, non ?) occasionner

Adoptée (???) en commission des lois, la proposition a été la cible d’un torpillage en règle (pour ce genre de manœuvre, Copé, œuvre toujours en coulisse) par le tandem « Copé /Jacob », respectivement chef du parti présidentiel (et ne peut agir sans l’aval du chef) et du groupe à l’Assemblée (c’est kif-kif, il ne peut agir sans l’aval du chef), qui ont tenté d’obtenir la suppression de toute incrimination pénale.
Autrement dit de vider totalement de sa substance un texte que le même Copé avait à l’origine cosigné !
Car selon Jacob, « … il ne peut revenir au Parlement de se substituer à l’autorité judiciaire… », c’est le Conseil constitutionnel qui pourrait donner un tel avis, pas Jacob !

Ce n’est pas tout, dans les rangs des socialistes plusieurs d’entre eux bataillèrent durement contre le projet Warsmann (mais qu’ont-ils à se reprocher ?), dont le plus acharné à la manœuvre ne fut autre que le député de l’Essonne, Julien Dray. (simple coïncidence ?)
Face aux « pouvoirs d’investigation » demandés « depuis des années par la Commission pour la transparence financière de la vie politique », l’ancien porte-parole du PS déclarait
autoritairement : « Il ne faut pas laisser prospérer anarchiquement la Commission ! »
Tu m’étonnes… venant de sa part, c’est le contraire qui aurait été étonnant !
Heureusement que Montebourg (député de Saône-et-Loire) expliqua que : « …"Les élus doivent accepter qu’il y ait un regard indépendant sur la façon dont ils financent leurs activités, y compris leur patrimoine, parce que la corruption, ça existe" », et qu’ « … "il y a un certain nombre d’élus qui vendent leur pouvoir" », pour sauver les apparences au sein du PS.

Copé, désigné secrétaire général de l’ump par sarkozy, œuvre toujours en coulisses à l’Assemblée, il doit aimer agir comme ça ? On apprend que le même jour, mercredi, et à la toute dernière minute, il a fait aussi déposer un autre amendement par Jacob (mais lui a été adopté). Toujours téléguidé en coulisses par le patron du parti présidentiel, et pour punir « la divulgation publique des déclarations de patrimoine des députés ». On le surnomme l’« amendement Hirsch ».
Copé et Longuet n’avaient pas apprécié que Hirsch dévoile certains conflits d’intérêts ou petits arrangements entre amis dans un récent ouvrage, que celui-ci avait fait publié (malgré ou à cause de nombreuses menaces) en octobre 2010. Contrairement à certains, on constate que ce Hirsch est courageux…