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émeutes de la faim organisées par l’OMC

Publie le samedi 22 janvier 2011 par Open-Publishing
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OMC : chances d’un accord sur le cycle de négociations de Doha "nettement, nettement meilleures"

Ce type prépare et organise des émeutes de la faim !

Le directeur général de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) Pascal Lamy à New Dheli le 19 novembre 2010

Le directeur général de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) Pascal Lamy a estimé samedi que les chances de clore cette année le cycle de négociations sur le commerce international de Doha étaient "nettement nettement meilleures que l’an dernier à la même époque".
"On est plutôt dans une période de go après deux ans d’une période de stop, ou du moins d’avancées très lentes", a déclaré M. Lamy, qui s’exprimait lors d’une réunion de ministres de l’Agriculture dans le cadre du salon agricole de Berlin Grüne Woche (21-30 janvier).
"Le contexte politique est plus engagé, plus favorable", a-t-il encore jugé, "ce n’est pas infaisable".
Les négociations de Doha, qui doivent aboutir à lever les droits de douane de milliers de produits et réduire considérablement les subventions à l’agriculture, ont commencé en 2001 dans la capitale du Qatar, mais sont restées au point mort pendant plus de deux ans en raison de différends persistants entre les économies de pays développées et en développement.

Si les droits de douanes sont levés, comme il dit, et que certaines subventions à l’agriculture sont supprimées, ça signifie que les petits producteurs ne seront plus compétitifs et devront abandonner leurs exploitations pour les laisser à des multinationales. Les prix augmenteront inexorablement et les paysans ruinés iront grossir la population des bidonvilles. Phénomène déjà commencé depuis pas mal de temps d’ailleurs grâce à l’OMC.

Le volet agricole de la négociation est toutefois bouclé "à 90%", a jugé M. Lamy. "C’est plutôt dans d’autres domaines (que ça coince)", a-t-il ajouté, "mais comme tout est lié il faut régler ces autres domaines".
Mi-décembre, le commissaire au Commerce européen Karel De Gucht avait jugé que manifestement "les Etats-Unis veulent vraiment faire Doha", une avancée saluée par l’Union européenne.

Même en France les paysans ont du mal à vivre de leur travail. Les besoins alimentaires de base devraient échapper à la logique du marché où que ce soit dans le monde. Sans aller jusqu’à l’autosuffisance, il devrait être permis aux populations de travailler la terre et de pratiquer l’élevage un minimum pour leurs besoins vitaux.
Bientôt nous dépendrons de multiples acteurs économiques extérieurs pour notre alimentation, comme aujourd’hui pour le pétrole. Nous serons à la merci d’une grève des transports ou d’une catastrophe à l’autre bout du monde ; sans parler de la qualité des produits soumis à des km de trajet avec le coût économique que cela entraîne.

Messages

  • Sans parler de la valeur nutritive quasiment nulle de la bouffe industrielle !Et des problèmes sanitaires qu’elle génère régulièrement !Quid de la santé des peuples, car je pense bien que ces messieurs ont d’autres filières d’approvisionnement pour eux et leurs familles !