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MELANCHON REFUSE DE PARTICIPER A UN GOUVERNEMENT SOCIALISTE

Publie le mardi 25 janvier 2011 par Open-Publishing
39 commentaires

Ce matin à8H25 interrogé par G DURAND su I/TV , MELANCHON a déclaré "... je ne participerais jamais à un gouvernement socialiste ..."
et "...je ne participerais qu’à un gouvernement qui appliquera un programme de rupture avec le capitalisme ..." ajoutant qu’il se verrait bien à la tête d’un tel gouvernement .

A partir de cette déclaration le débat va changer de nature et on va enfin discuter du fond et des programmes .

Certes certains continueront de pinailler sur la personnalité de MELANCHON , "son populisme" , son égo surdimensionné, sur le fait qu’il ait été un peu trotskyste et beaucoup socialiste , ils pourront également continuer à dire que le FDG continue de rouler pour le PS puisqu’ il appelera à voter pour lui au second tour s’il arrive derrière , sauf que cette critique peut également concerner les autres partis de gauche , comme le NPA qui a appelé à voter PS au second tour des régionales et qui le refera à la présidentielle .

Les questions qui se posent à présent sont :

le programme du FDG est-il un programme de rupture avec le capitalisme et donc susceptible de faire progresser les idées communistes ?

Le PCF va t-il disparaitre et se dissoudre dans le FDG ?

Quelque soi le destin du PCF le communisme est plus que jamais d’actualité , alors comment et avec qui créer un PARTI DES COMMUNISTES qui se fixerait comme objectif la disparition du capitalisme ?

LE DEBAT EST LANCE ...

Messages

  • Domage qu’aucun lien ne permette de confirmer cette info. L’important n’est pas la participation, ou non, à un gouvernement socialiste, c’est de savoir quelle proportion du programme FdG ce gouvernement serait capable d’appliquer !

  • D’abord, personne ne lui demande de participer à un tel gouvernement, puisque nous sommes dans le virtuel.
    On peut tout dire dans une interview et l’exemple de Sarkozy, menteur monumental au plus haut niveau ne prêche pas pour la sincérité en politique.
    Mélenchon adresse sans arrêt des messages aux Communistes, car il sait que la direction du PCF fait face à une grosse interrogation interne sur le futur de l’existence du Parti. Il a toutefois le mérite de porter publiquement des idées et des analyses que les dirigeants du PCF ont cessé de produire par peur de déplaire aux sondeurs, mais surtout par manque de réalisme vis à vis de l’ampleur du désarroi et des souffrances de ceux qu’ils prétendent représenter, et par manque de courage politique et de vision pour le futur : ils ne peuvent et ne veulent pas se passer du PS pour continuer d’exister sur l’échiquier politique actuel. Ils se sont donc condamnés à participer au maintien et à la perpétuation de l’emprise du Capital. Ils se sont condamnés à produire des arrivistes en politique qui n’ont rien à envier aux autres, sans aucun autre projet d’avenir que la progression de leur situation personnelle dans la gestion loyale des miettes délivrées par nos maîtres.
    Le discours de Mélenchon est certes séduisant pour un communiste, le temps d’ une campagne électorale un peu longue et pour cause : les mauvais coups continuent à tomber dru. Pour le reste, Mélinchon n’est pas responsable de la mort du PCF, ni même l’auteur du coup de grâce.
    Les communistes du PCF y sont aussi pour quelque chose y compris ceux qui ont refusé en s’en allant d’assumer les conséquences de décisions politiques contradictoires avec les fondements même d’un parti de lutte des classes : cela fait bien longtemps que le PCF n’est plus un danger pour la Bourgeoisie . Les communistes du PCF qui s’étaient endormis sur les lauriers tressés à l’héroïsme de ses résistants, paient aujourd’hui leur manque de vigilance dans une société libérale qui fut contrainte de les intégrer pour mieux les désarmer. C’est fait.

  • Le Journal du Dimanche :

    Entretien avec Bruno Jeudy et Cecile Amar-

    "Votre candidature à la présidentielle ne réjouit pas tous les communistes. Est-elle irrévocable ?"

    Le Front de gauche est récent ! On a tout à construire. On n’a pas de patrimoine électoral. Le Parti Communiste a fait appel à candidature. Je propose donc ma candidature au Front de gauche, au NPA, aux associations, aux citoyens en métropole et outre-mer. Elle est sur la table. Notre projet n’est pas une alternance à la papa, un repatouillage du système pour le rendre moins pénible. Il faut bâtir une implication populaire. Ca prend du temps.

    -"Pourquoi ne pas vous inscrire dans le cadre des primaires de la gauche ?"

    Les primaires socialistes ne sont pas celles de la gauche. Sauf le Ps, aucun autre parti n’y participe. Le système des primaires correspond au modèle des USA : une élection à un seul tour. En France, le premier tour de la présidentielle est la primaire. Là, vous donnez un euro, vous signez, vous choisissez la ligne et le candidat, et vous acceptez de vous incliner devant le héros des sondages du moment. Pourquoi le ferais-je ? Je me sens le vent en poupe. Les événements me donnent raison. Je n’ai donc pas envie de renoncer. Voyez : je disais « la révolution citoyenne d’Amérique latine viendra en Europe », on me riait au nez. Maintenant elle est au Maghreb. Il faudra attendre combien de temps pour qu’ils comprennent que ça va se passer dans tous les pays. Partout, les peuples rejettent les oligarchies.


    "Vous n’êtes pas candidat à la Révolution mais à la présidentielle …"

    En effet je ne connais pas d’autres maitres que le suffrage universel. La révolution doit passer par les urnes. Moi élu, il y aura une constituante, il y aura un changement du régime de la propriété dans plusieurs grands secteurs, la banque, l‘énergie, la santé, l’éducation. Moi élu, il y aura la planification écologique. Moi élu, on sortira d’Afghanistan et de l’OTAN. Si les gens m’élisent président de la République, nous mettrons fin à la Véme République. Je suis le candidat de la révolution citoyenne.

    "Vous voulez collectiviser les biens, mettre fin à la propriété privée comme à Cuba ?"

    Je veux la fin de la concurrence libre et non faussée, la fin du règne des marchés, la collectivisation sous la forme d’une socialisation ou nationalisation ou entrée en coopérative de grands secteurs de l’économie du pays. C’est, par exemple, la fin du profit privé sur le savoir, dans l’éducation. Le système de santé sera refondu de A jusqu’à Z pour échapper à la logique du profit. L’énergie : collectivisée et réorientée. C’est pour ça que je parle de révolution, mais citoyenne. Personne ne doit se dire comme en 1981, « les gars on vous a élu, maintenant faites nous le socialisme ». Il n’y a pas de changement possible sans implication populaire.

    "Plutôt la révolution façon 1917 que 1981 donc ?"

    Ce ne sera ni l’un ni l’autre. Mon modèle, c’est un mélange de 1789 et de la Commune de Paris. Les oligarques sont des têtes de pioches, rien ne les fait bouger de leur place. Il faut les contraindre.

    "Allez-vous porter plainte contre Plantu qui vous dessine au coté de Marine Le Pen ?"

    Non, ce dessin est infâme, mais c’est le débat. Je porterai plainte chaque fois qu’on entrera dans ma vie privée ou convictions religieuses ou philosophiques.


    "Dany Cohn-Bendit disait dans nos colonnes la semaine dernière que vous ne foutiez rien au Parlement Européen et que vous apparteniez aux élites politiques…"

    Je suis un bon parlementaire et depuis plus longtemps que lui. Mon taux de présence au Parlement européen est de 60 %, mais je suis le deuxième français en termes d’intervention. J’en ai assez des donneurs de leçons d’un décomposé comme Cohn-Bendit. Oui, j’appartiens à l’élite du pays ! L’élite c’est nous les ouvriers hautement qualifiés, et moi, je suis un intellectuel. Bien sûr que je suis dans le haut des revenus avec mes 6000 euros par mois, mais je refuse de me plier à ce « profite et tais toi, t’es des nôtres donc dis rien ».

    "Vos excès nuisent-ils à votre message ?"

    Merci du conseil ! Ce qui est insupportable dans cette vie publique ce sont les leçons de bienséance. Il va falloir vous faire à mes manières. Elles font partie du programme. Vous ne pouvez pas croire un type qui vous dit qu’il va tenir tête à tous les grands du monde, s’il ne tient pas tête à un journaliste. Il faut qu’on sache que je ne veux pas céder. Chacun essaie de me réintégrer dans le système, les uns par les leçons de politesse, les autres par l’appât des beaux postes.

    " Ca c’est pour vos amis socialistes…".

    Ce ne sont pas mes bons amis. J’espère prendre la tête du processus et j’enragerai d’être contraint à suivre le convoi. Je les mets en garde, le PS va créer une situation de défaite assurée s’il désigne Dominique Strauss-Kahn. Si c’est pour faire le programme du FMI, il ne faut pas compter sur nous. Nous ne pouvons pas faire campagne contre les suppressions de fonctionnaires ou la destruction du système de santé et choisir DSK, car c’est très exactement ce que fait, en pire, le FMI.


    " Faites-vous une différence entre DSK et Sarkozy ?"

    Ils ne viennent pas de la même tradition. Dominique Strauss-Kahn appartient à la mouvance de la gauche et Sarkozy appartient à une droite très dure. Son programme c’est tondre, tondre et tondre. La politique que pratique DSK comme directeur général du FMI est une politique radicalement libérale. Pouvez-vous me citer un seul pays où le FMI a appliqué une politique bienveillante ? Et qui ait réussi ? L’argument selon lequel il est allé dans cette institution pour en changer le sens, c’est du pipeau. Je redis que le FMI est une organisation internationale vouée à organiser la famine, le désordre et le démantèlement de l’Etat. Avec DSK, le PS s’enfonce dans l’impasse.


    " Vous avez été traumatisé par le 21 avril 2002, Marine Le Pen est à 18 % aujourd’hui, on risque un nouveau 21 avril ?"

    Et alors ? Je dois m’en aller ? Pourquoi pas eux ? Je ne crois pas qu’on s’en sortira par des combines politiciennes. Madame Le Pen doit être décrochée du terrain bouton de veste par bouton de veste. J’ai accepté un débat avec elle, je ne vais pas seulement lui dire « vous sentez le souffre ». Elle a commis une erreur, elle est venue sur notre terrain lexical, mais elle ne peut pas être Républicaine ou laïque jusqu’au bout, elle est contre les seuls musulmans. Elle ne peut pas être sociale, elle est libérale."


    L’Humanité :

    Entretien avec Mina Kassi

    "La direction de votre parti propose que vous portiez les couleurs du Front de gauche à la présidentielle. Quelle est l’originalité de votre candidature ?"

    La première de mes originalités tient à la démarche : je propose ma candidature. Elle n’est donc pas réglée mais mise en débat. Et puis, par rapport aux autres candidatures de gauche, en particulier socialistes, je ne me situe pas dans le cadre de l’alternance ‘’à la papa’’, mais dans le cadre d’un objectif de rupture profonde avec l’ordre établi, que j’ai nommée révolution citoyenne. Celle-ci repose sur un croquis de programme en cinq points, exposés dans mon livre (1) : réforme des institutions, avec une Constituante ; partage des richesses en récupérant les 195 milliards confisqués par le capital au travail ; la planification écologique ; la sortie du traité de Lisbonne et enfin la construction d’une autre paix se traduisant notamment par la sortie de la France de l’OTAN et son départ d’Afghanistan.

    A la fin, j’ai bien évidemment l’intention de m’identifier au programme partagé du Front de gauche. L’originalité de ma candidature porte à la fois sur le contenu du programme mais aussi sur la méthode pour l’appliquer, car un tel programme n’est pas applicable d’en haut. Il nécessite une implication populaire permanente à sa réalisation, l’action populaire devenant directement protagoniste du programme lui-même.


    "Pourquoi avez-vous décidé de vous présenter si tôt ?
    "

    Précisément parce que j’estime que nous, nous avons besoin d’une campagne longue pour pouvoir construire une opinion et une adhésion populaire de masse. Ce n’est pas un coup de marketing qui se règle en deux mois sur la base de bonnes images à la télévision. Je suis donc en campagne dans le sens où pour moi le processus qui va conduire les partis du Front de gauche à désigner un candidat commun ne peut être administratif. C’est un processus qui va se nouer sous la forme d’une campagne populaire.


    "Vous auriez souhaité que les directions des trois composantes du Front de gauche « assument leur responsabilité » en proposant un candidat commun, avant le vote des adhérents. Or tel n’est pas le cas. Quel est, dès lors, le processus envisagé pour obtenir une candidature commune ?"

    Je ne suis effectivement pas dans le scénario auquel j’avais pensé. Mon idée, comme celle d’André Chassaigne, était que les trois directions du Front de gauche formulent une proposition en commun à leurs militants. Dans mon esprit, le PCF avait l’initiative, car il est le parti principal de la coalition et rien ne peut se faire ni sans lui et, à plus forte raison, contre lui. Je m’inscrits à présent dans le nouveau paysage. Le PCF fait appel à candidatures pour le Front de gauche, non seulement à ses militants, mais à ceux qui n’en sont pas. Par respect de cette procédure, j’ai proposé ma candidature. Mais, cela ne peut pas être un bordereau de candidature que je dépose place du Colonel Fabien. Au contraire, il faut que ce soit une démarche mobilisatrice. Mon parti s’est prononcé ce week-end. Le congrès de la Gauche unitaire, début février, adoptera sans doute une position. Chemin faisant, des personnalités, des associations ou des élus peuvent décider d’apporter leur appui à ma démarche.


    "Vous dites respecter la procédure du PCF dans l’optique qu’il n’y ait qu’un seul candidat du Front de gauche ? "

    Absolument. Et, comme nous allons être présents dans les trois prochaines élections, il faut que la diversité s’exprime. C’est une nécessité : notre union est notre force ! Ce n’est pas une concession que les uns se feraient aux autres par politesses mutuelles. Cette diversité ne peut se manifester autrement que par une pluralité des candidatures. Les 70 % des candidats aux législatives seront proposés par le PCF. Ce sera le cas des 80 % des candidats aux cantonales. Je ne ferai pas de différence dans la campagne entre les candidats, je les soutiendrai tous, quel que soit le parti dont ils viennent. Je souhaite que nous ayons le plus beau des succès aux cantonales, avec un score à deux chiffres, de manière à ce que le Front de gauche entre dans la campagne présidentielle et législative le plus fort possible.

    "Si le choix se porte sur votre candidature, comment le PCF et la Gauche unitaire peuvent-ils être visibles dans la campagne ?"

    Ils le sont d’abord par leurs idées, car ce n’est pas le sigle qui définit un parti mais ses idées. Par ailleurs, dans le dispositif de campagne, je propose, pour ma part, que le Front de gauche soit coordonné par un communiste. Mais dans mon esprit, la campagne doit s’appuyer sur des comités d’action par circonscription, qui doivent être menés par les candidats aux législatives. Nous devons nous battre à l’échelle à laquelle s’organisera la rencontre avec le suffrage universel et cette échelle, c’est le scrutin législatif.

    "Certains estiment que vous n’avez pas toute la crédibilité pour porter la radicalité d’un changement à gauche, vous reprochant de n’être qu’un « deuxième candidat socialiste ». Que leur répondez-vous ?"

    Je n’ai pas honte d’être de culture socialiste. Je ne demande pas aux autres de renoncer à leur histoire. Ma crédibilité est d’avoir rompu avec le mouvement socialiste international. J’ai rompu politiquement en votant contre le traité de Lisbonne, en 2005. J’ai un bilan critique concret, traduit par des actes. On juge une personne sur ses objectifs. Ne suis-je pas un des coanimateur, un des cofondateur du Front de gauche ? Et puis, je ne suis pas identique à eux. On ne peut pas à la fois vouloir la diversité et s’en offusquer. La diversité n’est pas un prétexte, c’est une réalité.

    "Ne pensez-vous pas que vos diatribes antisocialistes peuvent faire fuir des électeurs de gauche vers le vote utile PS au premier tour ?"

    Je récuse le terme de diatribes. Si on ne débat pas avec les candidats socialistes, pourquoi alors ne pas présenter les mêmes candidats ? Nous avons de sérieuses divergences avec les socialistes. Il ne s’agit pas de compétition pour des parts de marché électoral. Comment voulez-vous tendre vers le moindre progrès social sans affronter les agences de notation et les banques, par exemple ? Je veux que l’on réfléchisse, que l’on discute, et que les électeurs socialistes entendent, car ils savent que j’ai été 30 ans membre du parti. Il ne faudrait pas par convenance que chacun monologue."

    http://www.jean-luc-melenchon.com/2011/01/le-coeur-leger-et-joyeux-peu-de-bagages-a-la-main-on-fonce/

    • Je suis étonné que la journaliste de l’Humanité n’ait pas eu la curiosité, car c’est son rôle, de lui poser la question : "Et si les communistes, par leur vote, ne retienne pas votre candidature, comment réagirez vous ?" plutôt de faire comme si le débat était terminé et la décision prise au sein du PCF. Pour ma part, je pense qu’il va y avoir des surprises pour la direction qui est aux abois.

  • Ouiii... Et Sarkozy avait dit "je ne toucherai pas à la retraite à 60 ans je n’ai pas été mandaté pour cela".

    Il avait dit aussi "travaillez plus et vous gagnerez plus", je suis le candidat de la France qui se lève tôt" etc.

    Et la marmotte elle met le chocolat dans le papier d’alu.

    Sans déconner vous n’en avez pas MARRE et RAS LE BOL d’être successivement pris pour des cons et de vous faire niquer à la fin ?

    Mais c’est GRAVE, R. PALAO !

    Et en vertu de quoi ces bonnes paroles d’un mec qui semble frappé d’amnésie au point d’oublier que la concurrence libre et non faussée, le marché unique, etc c’est LUI ET SON PARTI LE PS QUI LES ONT APPORTES EN 1992 devraient nous suffire pour ne plus parler du mec ?

    En vertu de quoi le nécessaire débat sur le fond du programme (lequel ????????????????on cherche encore) devrait nous priver de débattre AUSSI sur le mec, quand tout tourne (de son fait) autour de lui ????

    NOn mais je rêve là :-(

    LL

    • LL , je ne t empêche pas de débattre avec qui tu veux de MELANCHON , moi ça ne m’nteresse pas , cela fait des mois que ceux qui critiquent MELANCHON son aspect mégalo, son passé , etc alimentent eux mêmes le débat sur la personne et ne confronte pas ou peu ce propose le FDG avec ce qui devrait être un programme anticapitaliste pour la présidentielle , car nous sommes actuellement dans ce cadre et pas dans celui de la construction du socialisme .

      Pour ma PART j’en ai raz le bol des attaques personnelles contre MELANCHON BESANCENOT CHASSAIGNE GREMETZ etc je préfère critiquer leur ligne politique car j ai beau scruter le paysage politique français , je ne trouve personne qui soit vierge de tout reproche , mais je m’ en fous carrément car je ne crois plus depuis longtemps au sauveur suprême .

      Je ne vois donc pas ce qu ’il y a de GRAVE d’avoir publié sur BC une déclaration de MELANCHON pour essayer de déplacer le débat sur les idées plutôt que sur ceux qui les défendent .

      Mais chacun fait comme il le ressent .

    • Le problème avec JL Mélenchon, c’est la contradiction entre la star politique et l’affirmation de la révolution citoyenne. Il faut prendre ses distances avec le présidentialisme et affirmer l’importance des législatives. Il faudrait jouer collectif et non pas rouler pour sa pomme. Le comportement de JL Mélenchon jette le trouble ... Le Front de Gauche sera collectif ou ne sera pas.

    • déjà, quand on respecte quelqu’un, on orthographie bien son nom : Mélenchon...

    • Le Front de Gauche sera collectif ou ne sera pas.

      Heu..ça alors je m’en contre branle !
      CE qui est inscrit dans le marbre, c’est que le Monde sera barbarie ou que la lutte des classes , moteur de l’Histoire que font les Masses, construira le Communisme.

      Pour moi , le viol sur une personne, qu’il soit commis par UN INDIVIDU , plusieurs qui se détestent et se relaient ..sans ce croiser...ou en "tournante "organisée collectivement, c’est pas de l’amour partagé..C’est criminel.

      FDG ?

      Fond de Gamelle....socialiste que lèche une poignée d’apparatchiks à la cantine du PCF-TITANIC

      Un parti que sont en train d’achever..deux ou trois fossiles devenus marteaux !


      Que se vayan ! Que sa veyan !

      AC

    • Attaques personnelles ? Où tu as vu ça ?

      Je dis qu’untel a les pieds plats ou que une telle sent mauvais de la bouche ? je parle de préférences sexuelles, de façon de s’habiller ou de parler ?

      NON !

      Je parle des références historico-politiques , des ACTIONS passées d’un homme politique, d’un élu, de quelqu’un qui se présente tout seul comme un "leader" d’un "mouvement" !

      Ça a "un peu" d’importance (pour nous) je pense, de débattre AUSSI de cela, non ?

      Quant au fond, mais parlons en AUSSI ! L’un n’empêche pas l’autre ! Et out au contraire, car on se rend vite compte que "bizarrement" le FOND correspond parfaitement à LA FORME.

      C’est à dire, sous couvert de "classe ouvrière" et de "révolution" et de "gros nantis" plein la bouche et les poches, exclusivement et strictement petit-bourgeois opportuniste avec un fond de réactionnaire et de social-chauvinisme.

      Mais les réactions de "curé" genre "c’est la vie privée" quand on interroge sur les relations éventuelles à la franc-maçonnerie de untel ou l’ absence totale d’autocritique face à un retournement de veste idéologique (en apparence) complet de untel, quand on lit les courriers de démission de tel ou tel cadre de tel nouveau parti, et bien ça me gonfle.

      Après ce que X ou Y fout de sa vie réellement personnelle (sa religion éventuelle qu’il pratique ou pas dans l’intimité, sa famille, sa compagne, ses enfants... la couleur de ses slips... ça ne m’intéresse effectivement pas du tout). Cependant quand tu fais le choix de devenir un personnage politique il y a des comptes que "le peuple" que tu prétends représenter est EN DROIT de te demander et la frontière de la "vie privée" n’est pas la même que pour un lambda.

    • Richard Palao,

      Tu dis en avoir ral bol des attaques contre Mélenchon, Chassaigne, etc...

      As tu lu ce qu’écrit Mémenchon dans son blog sur le NPA depuis lundi ?

      Extraits :

      "Pire, on alimente un ragot sur la toile, ce que précisément les journalistes dénoncent le reste du temps pour faire la différence entre eux qui « vérifient leurs informations » et le commun des mortels qui se laisserait berner ! Et ça marche ! Aussitôt son ragot pondu, la foule de ceux qui ne m’aiment pas et attendent n’importe quel prétexte pour me sauter à la gorge, recopie. Une foule de gens désinvoltes s’activent. Et cela jusqu’au site du NPA. Ceux-là pas davantage que Quatremer ne vérifient leurs « informations ». Ils ont certes pour excuse d’avoir cru un journaliste soi disant professionnel. Ce n’est pas vraiment une excuse à mes yeux comme on le sait".

      (Sur le site NPA, je cherche encore)

      "Tout cela c’est trop de subtilité pour ce pauvre Quatremer et son usine à mouliner les ragots partisans. Peut-être pourrait-on au moins espérer que la détestation que j’inspire de façon pavlovienne au NPA lui évite de me reprocher d’être opposé « aux aides du FMI » même en Biélorussie ! Ma réplique amusée et narquoise à cette bande de nuls coalisés sur des infos bidons est dans le sous titre de ce billet : « Jean Quatremer refuse de dénoncer Kadhafi et cache l’accolade de l’UMP avec Victor Orban".

  • ah ah ah elle est bien bonne !

    Je vais vous raconter une anecdote qui remonte à quelques années.

    nous sommes en 1981 ; Miterrand est passé, c’est les élections législatives.

    lors d’une réunion du PS avant le premier tour des législatives , je prends la parole et je dis en substance : ok, les grosses boites on nationalise mais quid des moyennes et petites boites, si les patrons nous mettent des batons dans les roues qu’est ce qu’on fait ?

    le gars , futur député, ne se démonte pas et me répond ainsi qu’à la salle : ben si y des problèmes avec les petits patrons on nationalisera.

    j’avais voté Marchais au premier tour, Mittérand au deuxième ( en trainant les pieds mais le PCF avait dit que ... ) j’ai voté pour les socialistes aux législatives de 1981 et ce fut la dernière fois ......

    quant au PCF, après 1981, voyant ce que devenait la politique du gouvernement et l’attitude du PCF je finis à l’extrême gauche

    la suite est une autre histoire.

    bref tout ça pour dire que les politiciens vous diront toujours ce que vous voulez entendre ; enfin s’il souhaite vos voix.

    les élections sont l’enterrement de la sociale !

    PS : ce qui m’étonne c’est que la majorité des militants ( alors ne parlons pas des simples travailleurs ) acceptent de se faire baiser toute leur vie après chaque élection ...........

  • C’est encore plus dingue, et totalement mégalo-piège à con que ce que j’avais entendu jusqu’alors.

    Je cite

    "Je n’irais dans aucun autre Gouvernement que celui que JE présiderais"..

    Cette posture est d’autant plus ridicule que SS JLM (Sa suffisance)..explique , une fois deplus que rien n’est joué..et

    Personne n’ayant prévu la Révolution Tunisienne, "on" se demande bien pourquoi il ne sera pas devant le pS..

    Guillaume Durand se marrait ..

    Ou il nous prend ("citoyens" et même journaleux" pour des cons , ou il est branco !)
    Théoriquement il a pas "tort" : je peux aussi prendre un vélo m’aligner au départ du tour de France et personne ne peu dire que je ne le gagnerai pas.!

    Même sans me faire opérer des testicules avant, Comme Amstrong !

    On est dans un numéro totalement déjanté.

    .
    Le Révolutionnaire désormais antisocialiste ..au moins pendant le temps ou il faut faire croireau PC que le Marchais de 1978_1980 s’est réincarné dans un ex sénateur socialiste, .. le second..EN.."PIRE " comme eut ditNapoléon3 ,
    ....nous démontre que son Guévaro-léninisme a des limites !

    La révolution doit passer par les urnes

    Et comment !

    sinon c’est le bordel..!

    Regardez la Tunisie.!

    sans parler de Lénine et ses copains qui n’ont pas proposé un référendum au Tsar

    Et le Fidel.!!
    Putain, lui .il arrive à Cuba sur "Gramma"., sans urnes

    Tandis que Mélanchon , lui il joue pas à "Gramma" !

    .......Même s’il il nous mène..en bateau !

    Je crois qu’avec cet épisode-et c’est pas fini-..on n’est plus au degré ZERO de la politique.

    On est à moins 5..

    Je commence même à me demander si ça peut tenir jusqu’en 2012..

    ...
    Même si hier un membre du CN a interrompu ma sieste"

    "Alain je te croyais plus malin..On va le laisser aller se prendre une branlée.le Mélanchon...ça nous évitera de nous "gauler" un deux pour cent..et il sera définitivement hors jeu.!.
    C’est un peu comme Tapie quand il comptait doubler le pS avec son côté radical de gauche grande gueule et mafiosi.."

    Je jure que , dirigeant du PCF..on peut tomber à ce(cas) niveau

    Un conseil puisque l’écologie est à la mode..?

    Une équation ?

    FDG (Foutage de Gueule)

    + PC en danse de St GUY

    + Mélanchon en fausse crise de Révolutionnaire anti soc, arrogant

    + Gerin , "recours communiste

    + ( LO+ NPA +certains "communistes" ) qui EGALE (" moins que rien" + "pas grand Chose" ..)

    ............................... si on décidait que tout ça..

    = un sac poubelle et DECHARGE publique !

    Je viens de réécouter ce con de JLM..!!

    Il fait don de sa personne au Peuple..

    Et j’adore quand il explique comment il formera SON gouvernement..

    C’est à se pisser dessous !

    Avec ce coté désinteressé et "Cincinatus"

    Comme chantait un copain "vulgaire" à une espèce de Loana de l’époque

    "Et si tu n’en veux pas

    J’la remets dans ma culotte"

    J’imagine le fou rire rue de Solférino quand on leur fait écouter ce mélange de DUCE, de Poujade, de fausse colère, de racolage qui pue, de surenchère politicarde, de CREUX..de VIDE..

    " Martine, tu crois que Mélanchon prendra deux trois socialistes qui accepteraient de faire une autocritique publique des méfaits social démocrates"..

     :))

    Putain DE juan LUCHO., j’espère qu’il le fait EXPRES..sinon faut le soigner !!

    D’ici qu’ils veuillent pas de ministres du PCF pour les punir de 97_2002..!!

     :)

    C’est que cette fois ci, il rigole pas..le Morales des Médias..!

    Faut vite que Gremetz fasse savoir qu’il a pas voté l’investiture à Jospin

    C’est peut être le seul qui peut avoir un maroquin !

    Pas Gérin parce que"maroquin" ça renvoie à""Arabe" ...et donc à danger..du risque de terroriste qui oblige les femmes à filer chez Castorama pour acheter le grillage de la Burqa

     :)))))))))


    AC..

    AVIS : !!

    Si vous tenez à commenter de la Connerie politicarde gauchisante..je vais annoncer ma candidature....

    Avec moi, on sait au moins que ce sera pour rigoler.VOLONTAIREMENT..

    Avec les"AMIS" que je me découvre depuis 11 ans... on va voir du monde sur BC...pour commenter..

  • MELANCHON REFUSE DE PARTICIPER A UN GOUVERNEMENT SOCIALISTE

    ... Uniquement pour le premier tour !!!

  • Les choses sont claires maintenant.Mélenchon ne fait que répondre au procés du NPA et de Besancenot .
    Le NPA est maintenant dos au mur entre l’unité ou la division des travailleurs .
    Quant au PCF,les élus vont suremment monter au crénau de peur de perdre leurs places garanties avec les accords de gouvernement PS .
    La tache est ardue pour Mélenchon mais pas impossible pour réussir l’unité .Place au programme !

    • "La tache est ardue pour Mélenchon mais pas impossible pour réussir l’unité .Place au programme !"

      tout est là. le coup de force médiatique en premier pour valider le duce de goche, puis tous derrriére moi dans l’unité.
      le programme ? aprés

    • Bolivar ...La section d’Aubagne a imposé à la fédération pour les prochaines cantonales dans le secteur aubagne-est la candidature d’un ouvrier de Fralib et d’une responsable du secours populaire comme suppléante à l’encontre d’une candidature d’une élue d’aubagne couplée à un socialiste guériniste proposée par le Maire . Le conseil départemental de ce soir devrait approuvé notre démarche en phase avec le mouvement social et la solidarité-fraternité .

      Le combat des communistes pour que leur parti retrouve une conception révolutionnaire se poursuit partout en France . Ceux ou celles qui traficottent avec le PS bourgeois sont de plus en plus isolés . Lénine , dans "que faire", nous appelait à combattre l’opportunisme de droite et les anti-parti qui en définitive servent le capitalisme et non pas le processus révolutionnaire.

      Dans le Front de gauche nous avons aussi ce danger et nous ne pourrons le surmonter qu’en élargissant son audience et son efficacité par un enracinement dans les milieux populaires et citoyens .Le PCF révolutionnaire jouera son rôle pour que le Front de gauche devienne un véritable front populaire d’action et de masse à l’image de ce qui se produit en Tunisie.

      Le capitalisme en phase terminale remet à l’ordre du jour la société communiste débarassée des scories staliniennes et maoïstes. L’inévitabilité de la chûte de la société capitaliste nous ouvre un large chantier d’avenir pour l’humanité enfin réconciliée avec ses objectifs de bonheur par un travail bien fait au profit de tous .

      Nos débats sur les hommes qui influencent la société médiatique sont inutiles et peu constructifs. Le terrain est le seul endroit où se crée le rapport de forces et le combat idéologique vainqueur des idées bourgeoises et sociales-démocrates perfides et sans avenir .

      Vive les révolutionnaires qui dressent le drapeau rouge de la victoire ouvrière et citoyenne comme la Commune de Paris .

      bernard SARTON ,section d’Aubagne

    • Eh oui, Bolivar, nous sommes tous dos au mur.

      Notamment ceux qui ne tournent pas les yeux opportunément quand les socialos privatisent les services publics…

      Et en effet, tout est clair : le Front de gauche vote comme un seul homme les budgets PS/Verts dans les régions. A l’exception notable du bloc Fdg/Npa du Limousin.

      Par exemple en ïle-de-France où Bufféistes et Mélanchoniens valident le budget de M. Huchon (ex DG de PPR), généreux comme pas deux avec les grosses boîtes et l’école privée.

      Les choses sont claires en effet : l’action de classe est incompatible avec le verbiage opportuniste et encore moins avec sa pratique.

      Proposer martialement aux travailleurs de réemprunter la voie qui a conduit le communisme et la conscience de classe là où ils en sont, ce n’est plus de la cécité, c’est pire.

      Se laisser flouer par un Mitterrand de troisième zone, ce n’est pas de la naïveté, c’est plus grave encore.

      Nous sommes heureusement de plus en plus nombreux à ne pas avoir besoin d’une retraite de sénateur pour avoir perçu la nocivité du Sénat et des institutions de la Ve.

      En matière de programme, le Mélenchon nouveau n’est pas très sérieux :

       Une Constituante en conservant l’élection présidentielle ?
       Des nationalisations avec ou sans indemnités ?
       une mise entre parenthèses de Lisbonne sans rompre avec Maastricht ?
       la dette, on s’en acquitte silencieusement où on rompt le mur de l’argent et on la répudie ?

      J’en passe et des pires.

      j’accuse et JLM et ses groupies de diviser mais surtout de persister à flouer le populo comme ils le font depuis trente ans sous Mitterrand ou sous Jospin (les
      maîtres à trahir de ce grand patriote).

    • Dans le Front de gauche nous avons aussi ce danger et nous ne pourrons le surmonter qu’en élargissant son audience et son efficacité par un enracinement dans les milieux populaires et citoyens

      C’est pas con ça..

      La meilleure façon d’éradiquer l’opportunisme, de diluer toute visée communiste qui est dans le FDG..c’est d’élargir son influence..!!!

      Combattons l’alccolisme par de belles cuites !

      T’es sérieux ?

      Je te signale, que dans toutes les fédé ya ce genre de petit cadeau aux "contestataires"

      A Bordeaux 2 c’est un copain de la CGT..de Rouges vifs qui était en dissidence sur une liste NPA et "communistes" anti Fédé..en 2008, qui sera candidat présenté par le PCF33 sous label..Front de gauche !

      Vous n’êtes même plus capables de comprendre le rôle défini par Lénine comme étant celui d’"idiots utiles"..

      Aubagne , super ville pour masochisme "communiste"

      UN PCF qui a un Maire du PARTI..élu sur une liste avec le mODEM, qui en 2007 a été du staff de Bové !

      Et vous pouvez vous réunir ensemble et discuter "politique" ?

      C’est comme une équipe ou le Footballeurs se pointeraient sur un terrain , certes à 11, mais avec un ballon ovale de rugby et des panneaux de baskets !!

      Quand je dis"pitoyable" c’est faux

      Je ne vous plains plus.
      .
      Vous pipez les dés..

      AC.

    • Merci Quentin, ça ce sont de justes rappels et de bonnes questions :-) on attend les mélenchonmaniaques....

    • Le NPA est maintenant dos au mur

      C’est la meilleure façon de ne pas se faire mettre par un politicien !

      Chico

    • Tu n’as pas bien lu ce que je dis . Nous rompons avec la municipalité actuelle depuis l’expérience Bové et nous avons été floué lors des municipales par le Maire et ses apparatchiks qui aujourd’hui risquent le Tribunal pour corruption. Retraité depuis 2004 venant habité Aubagne j’ai découvert petit à petit les "habitudes" des pseudos-communistes apparatchiks qui entourent le Maire en concordance avec une partie de la direction fédérale. Le système Guérini a gangréné une partie de nos élus des bouches du rhône et cela a été très dommageable pour l’influence communiste dans ce département. Nous avons donc réagi avec une nouvelle direction de section avec Patrick Candéla , leader de la lutte des Nestlé,comme secrètaire . Nous avons marqué de nombreux points avec 250 communistes organisés et 35 adhésions en 2010. Avec ces cantonales nous allons mener une campagne active contre la droite, l’extrème-droite et le guérinisme , contre aussi le "capitalisme" que 33% de français rejettent aujourd’hui . Mon cher Alain les communistes aubagnais sont sur la bonne voie pour une nouvelle organisation révolutionnaire au service du peuple et particulièrement de sa classe ouvrière . Ta région bouge aussi comme partout en France . Les changements souhaitables pour une efficacité du mouvement révolutionnaire passent toujours par les masses populaires à condition que les militants communistes ne se transforment pas en apparatchiks bureaucratiques dénoncés en son temps par le camarade Lénine.

      Bernard SARTON

  • et alors

    ça vous suffit pas 30 ans de spectacle électoral

    mais c’est vrai que vous la préférez avec la vaseline !

    excusez d’être aussi mal appris mais enfin y en a marre de ces conneries

    la crise s’approfondit et le plus pressant c’est de se mettre à la remorque d’un vieux cheval de retour de Melanchon, un adorateur de Miterrand !!!

  • Le numéro deux du PS Harlem Désir s’est dit « convaincu » lundi de la possibilité d’un accord de 2e tour en 2012 avec Jean-Luc Mélenchon, qui a annoncé sa candidature pour le Front de gauche (coalition du Parti de gauche et du PCF) à la présidentielle.

    « J’espère que sa candidature, si elle est finalement confirmée, si en plus elle est soutenue par un de nos partenaires traditionnels, le PCF, sera une candidature positive qui nous aidera ensemble à mobiliser l’électorat et à nous retrouver sur un projet de gouvernement » a déclaré M. Désir, député européen, sur la chaîne LCI.

    Interrogé sur la possibilité d’un accord entre les deux tours de la présidentielle, il a répondu : « J’en suis convaincu » tout en reconnaissant que « ça dépendra de la volonté » de Jean-Luc Mélenchon et « des formations qui le soutiendraient s’il était choisi comme candidat du Front de gauche ».

    Des déclarations qui n’ont pas été faites à la légère puisque Mélenchon lui même qui a appelé samedi ses sympathisants à « convaincre » et à se mettre « en campagne » à ses côtés, s’est adressé aussi aux socialistes pour qu’ils rejoignent le front de gauche.

    Cambadélis : « La machine à perdre est de retour »

    Il a mis en garde contre une gauche qui serait « trop dispersée, trop éparpillée », rappelant l’expérience malheureuse de 2002 où cette dispersion avait conduit à l’élimination du candidat PS Lionel Jospin dès le 1er tour au profit du président du FN Jean-Marie Le Pen.

    L’éparpillement, c’est justement ce que critique le député strauss-kahnien Jean-Christophe Cambadélis. Avec la candidature Mélenchon, « à gauche, la machine à perdre est de retour ! » estime-t-il. Le leader du Front de gauche « fait de la défaite du PS un choix stratégique ».

    LeParisien.fr

    http://www.leparisien.fr/election-presidentielle-2012/harlem-desir-est-convaincu-d-un-accord-au-2e-tour-avec-melenchon-24-01-2011-1240769.php

  • c’est un véritable festival de magie politique qu’est en train d’organiser la gauche avec une pléthore d’illusionnistes tous plus talentueux les uns que les autres . et dire qu’il y en a encore qui arrivent a être émerveillés par ces numéros . de puis plus de quarante je me dis cette fois ci ça ne va plus marcher ils vont s’apercevoir qu’on les prends pour des cons , hé bé non ça continu . alors que faire ? comme aurait dit un certain Lénine si ce n’est revenir inlassablement sur les fondamentaux idéologiques , de manière a sortir de la culture capitaliste qui a imprégné tous les rouages de la société . tache immense certes , mais a mon avis incontournable . sam 82 .

    • Oui, le Front de Gauche est le cercueil décoré façon "Bling bling"du PCF. Et alors ? quand on voit la culture communiste "de notre temps" qui y est développée depuis le "haut" en même temps que les vieilles habitudes bureaucratiques dites "staliniennes" des héritiers de Marchais et de Robert Hue, on se dit pourquoi ne pas contribuer à pousser un peu plus loin la roue de la fortune en jouant à la roulette russe.
      Mélenchon aux présidentielles ? Pourquoi pas, un point c’est tout.
      Passons aux exactions de l’oligarchie et rappelons sans cesse que DSK est redevable de Sarkozy qui ne l’aurait pas fait nommer au FMI s’il ne partageait pas les mêmes idées libérales de valets du Capitalisme.
      La lutte contre le régime UMPS, doit être notre priorité quotidienne. notre Peuple doit cesser de rester spectateur du pillage de ses richesses et de la destruction de ses Droits ; Nous devons nous dresser contre l’utilisation du suffrage universel comme arbitre analphabète de la lutte des places et demander des comptes.

    • Plus clairement : le suffrage universel est tourné de telle manière qu’on nous fait voter contre nos intérêts de classe, en nous faisant prendre des vessies pour des lanternes, en profitant de notre naïveté et de notre ignorance populaires. On croit changer le monde en votant, on ne fait que distribuer des places aux plus malins sans compter que si le résultat ne convient pas à l’UMPS, l’UMPS annule le vote purement et simplement comme au référendum de 2005.
      En bref : l’ennemi n’est pas Mélenchon, sa candidature ou une autre ne changera pas grand-chose. Elle sera toujours moins pire que celle de MG Buffet. Chassaigne quant à lui, le lièvre , s’essouffle pour rien, nous avons compris que les jeux sont faits dans les bureaux du PCF.

  • bien il ne reste plus qu’à faire coucher cela sur le papier par un engagement du Front de Gauche et soutenir une candidature Besancenot.

    ben oui faut être raisonnable...

    On ne peut pas soutenir comme ça quelqu’un qui a divisé le mouvement social de l’automne parce qu’il fini par dire, à force qu’on lui met des coups de pied au cul , qu’il ne faut pas s’allier à un parti bourgeois.

    mort de rire

  • Je proposais à la fin de ma contribution de laisser de côté le cas MELANCHON et de débattre des problèmes de fond (j’en citais trois pour exemple ) .

    Hélas je constate que la quasi-totalité des intervenants préfèrent continuer à se payer la tête de MELANCHON sans se rendre compte qu’ en agissant ainsi ils alimentent le BUZZ et font de la pub pour MELANCHON puisque ce qu’il recherche c’est que l’ont parle de lui .

    Ceux qui me lisent sur BC savent que je n’ apprécie ni le personnage ni l’homme politique , mais l attitude de certains et l ’utilisation d’arguments qui pourraient concerner tous les hommes politiques confinent à l’acharnement .Je ne citerais qu’un seul exemple car il est significatif : Tant que MELANCHON ne s’était pas prononcé clairement vis à vis du PS , on l’accusait de rouler pour son ancien parti , maintenant qu’il a déclaré qu’il ne participerait JAMAIS à un gouvernement socialiste on le traite de menteur en le comparant à SARKOZY qui n’ a pas tenu ses promesses, outre que le raisonnement est minable il montre un certain désarrroi chez ceux qui faisait de l ’ argument MELANCHON=PS , leur fond de commerce et surtout un prétexte pour refuser l ’ alliance avec le FDG . Il va falloir qu’ils trouvent d’ autres arguments et ils semblent plutôt en panne sèche puisqu’ils continuent de faire comme si MELANCHON ne s’était pas prononcé contre une participation du FDG à un gouvernement socialiste .

    Ces arguments sont dans la lignée du dessin de PLANTU ( voir l’ article de M VIVAS SUR CE SUJET ) et des critiques des ses ex-amis du PS qui le traitent de guignol et des médias qui le taxent de pâle copie de G MARCHAIS ( ces mêmes médias qui vilipendaient MARCHAIS auparavant ) .

    Tout cela relève d’un sénario bien ficelé ; centrer les débats sur la dernière sortie de MELANCHON au lieu de parler de l’essentiel : la nécessité de changer de système , le capitalisme étant à bout de souffle , et je regrette que des camarades très politisés qui interviennent sur BC se laisse prendre par cette manoeuvre grossière .

    Certains soulèvent un argument qu’ils pensent irréfutable : le passé de MELANCHON parle contre lui car en tant qu’homme politique public il doit avoir un passé irréprochable or il a été trotskyste et 30 ans au PS .

    Ce genre d’arguments n’est pas nouveau et s’applique surtout à ceux qui font de la politique autrement : ainsi on a reproché a MAURICE THOREZ de s’être réfugié à MOSCOU pendant la guerre et à G MARCHAIS d’être parti"volontaire" au STO ...CAR MON BON MONSIEUR ON NE PEUT PAS PRETENDRE A UN DESTIN NATIONAL QUAND ON A UN TEL PASSE ...

    On fait trop d’honneur à MELANCHON , même s’il ne mérite pas le déshonneur , en le plaçant au centre du débat à gauche , alors que l’on devrait plutôt mettre le FDG face à ses contradictions :

    comment peut-on affirmer que le programme du FDG sera un programme de rupture avec le capitalisme et refuser toute alliance avec les autres partis anticapitalistes , sauf s’ils acceptent sans discussion le programme du FDG

    Quand au PCF comment peut-il prétendre conserver son identité "communiste" ( c ’ est lui qui le dit) en se fondant dans le FDG sur une ligne DIE LINKE et en étant sous influence du PGE .

    Si le PCF disparait , comment péreniser et faire progresser les idées communistes ?

    Voila des questions qui me semblent plus importante que de disséquer du passé de MELANCHON pour savoir s’il peut être un homme d’avenir .

    • Parlons donc actualité cde Palao.

      Le vote par les élus PCF et PdG des budgets libéraux-socio dans les régions, ça compte pour du beurre ?

      Ou finalement n’est-ce pas aussi grave ?

      Le budget fonde un programme de gouvernement régional FdG/PS/EELV, oui ou merde ?

      Alors comment prétendre rompre au plan national avec les politiques du PS quand on valide cette politique dans les institutions territoriales et que la place de bien des élus en dépend ?

      Aujourd’hui, dans la crise capitaliste inédite que nous subissons, la moindre reconquête sociale exigera de s’en prendre à la propriété privée,de rompre avec l’Union européenne, de répudier la dette, de renationaliser les secteurs clés, etc.

      Le programme de Mélenchon est bien éloigné de tout ça.

      Mais même les quelques mesures positives que contient son programme exigeraient une rupture profonde avec les institutions, l’Etat, les marchés…

      Et cette rupture, il la refuse !

      Pendant le mouvement sur les retraites, il a répété son hostilité à tout mouvement de masse menaçant de se confronter à l’Etat et aux institutions. Je cite : "la grève générale, j’espère qu’on ne va pas en arriver là" ; "Si N. Sarkozy veut en sortir par le haut (sic), il faut organiser un référendum".

      Même si tu ne veux pas te référer au passé du bonhomme, accepte de considérer que c’est parce qu’il ne veut pas sortir du cadre institutionnel et de la propriété privée qu’il renoncera à mettre en branle quelque réforme sérieuse que ce soit, a fortiori si c’est dans le cadre d’un mouvement de masse mettant en cause la règle du jeu.

      Or, la marche des événements mondiaux indiquent que nous entrons dans la zone des tempêtes, celle où le jeu "normal" des institutions politiques, sociales, économiques, idéologiques se déréglent. Grèves en Chine et au Bengladesh ; mouvements quasi insurrectionnels dans le monde arabo-musulman ; révoltes de la jeunesse en Europe…

      On peut donc interpeller Mélenchon et le FdG sur le programme et leurs contradictions. Réaliser l’unité à chaque fois que cette unité ne dresse pas un obstacle supplémentaire dans la lutte des classes.

      Mais vouloir réaliser un Front politique et social avec l’attelage FdG, c’est se lier les mains et finalement se faire esclave, voire complice, d’une politique sans avenir.

    • je partage globalement ton analyse qui ne m’apparait pas contradictoire avec ma contribution , car pour moi le FDG n’est pas un front anti- capitaliste , le peu que l’on connait de son programme même si il y a des aspects positifs n’est pas un programme de rupture avec le capitalisme et joue trop le jeu des institutions pour espèrer combattre efficacement le capitalisme .
      QUID de l autogestion , des droits pour les travailleurs pour contrôler leur entreprise , etc ... pour l’instant on en est resté au classique " voter pour moi ...je ferais le reste..."

    • analyse que je partage

      " Or, la marche des événements mondiaux indiquent que nous entrons dans la zone des tempêtes, celle où le jeu "normal" des institutions politiques, sociales, économiques, idéologiques se déréglent "

      clairement, nous arrivons dans une époque où tout est possible : aussi bien le pire que le meilleur

      Tout se conjugue : une profonde crise économique, une futur crise civilisationnelle véritablement systémique ( la base matérielle de notre civilisation de gaspillage va s’amenuiser ) et SURTOUT une perte totale de confiance dans la capacité des êtres humains de surmonter , par le haut, ces crises. ( perte de confiance dans le progrès, perte de confiance dans les élites, ...... )

      C’est surtout cette perte de confiance qui peut ouvrir la voix au pire. Dans ce cadre l’essentiel n’est pas la prochaine élection , mais bien la mise en avant des idées ET SURTOUT un début d’application pratique , en parallèle avec la continuation de la propagande en attendant de nouvelles luttes.

      Remplaçons la participation aux élections par la construction d’alternatives concrètes ; nous avons tout à y gagner !

  • La question est pourtant simple et pas nouvelle :

    Faut-il ou non participer aux élections et pourquoi ?

    1.Le PG, répond Oui, révolution par les urnes, tout en admettant que gouverner sans mouvement populaire puissant pour pousser ne permet pas de changer grand chose.

    2.Le NPA dit Oui, mais uniquement pour avoir une tribune, car ça se passe ailleurs.

    3.La plupart d’entre nous disent, marxiens et anars : Non, ça suffit, on devrait avoir compris. Elections, piège à cons. Ça se passe ailleurs.

    Est-ce qu’on ne peut pas discuter tranquillement sur ces bases en faisant abstraction des problèmes de personnes et de l’antériorité de chacun.

    Perso, je suis sur la troisième position mais j’ai ma petite idée sur sa faiblesse :

    Le "Ça se passe ailleurs" n’est pas très visible en ce moment et sous nos latitudes. (mouvement étouffé contre la réforme des retraites etc...) (Il est visible au Maghreb)
    La révolution tarde ... il est donc très naturel de s’intéresser aux mirages des élections et de se dire : ma foi, voilà un type qui exprime un peu ce qui ne s’entend jamais.
    C’est l’effet Mélenchon, mais aussi OB ou même syndicalement Mathieu ...

    Alors, pourquoi ne pas considérer chacun pour ce qu’il est :

    Parler du Duce Mélenchon, c’est reprendre Cabu. On peut dire que Mélenchon a un passé qui incite à la méfiance et un ego hypertrophié. Qu’il doit apprendre à dire NOUS plutôt que JE et à prouver énormément et que l’homme providentiel ...

    Mais que ça plaise ou pas, il est sur les plateaux et il a une audience populaire.
    Besancenot aussi que ses détracteurs, y compris à gauche appellent "le facteur", ce qui est, dans leur bouche, méprisant.
    Beaucoup de "petits" sont heureux d’entendre dire enfin ce qu’ils n’entendent jamais dire par d’autres.

    Peu nombreux sont les "bons clients" des médias, comme ces deux là !
    Faut-il se priver de leur talent par des insultes qui effacent le débat d’idées, ou au contraire tout simplement admettre qu’ils lancent le débat à leur manière et qu’il faut contrer par des arguments efficaces et relancer le débat d’idées.

    Il faut peut-être que nous ayons confiance en nos idées, tout simplement.

    • Je peux me tromper mais il me semble que les médias (même si les journalistes sont libres !) dépendent des financeurs que nous connaissons. Peut-on en conclure que si les médias ont choisi Mélenchon, c’est le choix de la bourgeoisie ? Je pense que oui !

    • je ne partage pas tout ce que tu dis dans ton message notamment le "élections pièges à cons " Mais je suis totalement d’accord avec ta conception du débat , MELANCHON existe et je ne crois pas que c est en faisant sans cesse référence à son passé (même si on doit se méfier ) qu’on le combattra efficacement mais en analysant ses propositions et en démontrant qu’elles ne sont pas suffisantes pour constituer comme il le prétend un programme de rupture avec le capitalisme .

      LE FDG est certes un peu plus rose vif que le PS , mais il est quand même rose .

    • choix 3 : + 1

      ce choix n’est possible que si , en même temps il y a créations d’alternatives concrètes en parallèle à la propagande et à la participation aux luttes quand elles ont lieu.

      en effet , ce qui fini par emporter tout , c’est que dans les périodes "creuses", et bien la pente facile c’est de se dire que les élections sont un moindre mal en attendant que la propagande ( mais surtout en fait le développement des contradictions du système ) porte ses fruits.

      se faisant, même avec la meilleure intention du monde ( NPA ou LO par exemple qui considèrent les élections comme une tribune ) , on ne fait que renforcer le système ( ce qui n’est pas le plus grave ) MAIS SURTOUT on renforce les illusions électoralistes des prolétaires !

      pensons nous vraiment que, seulement pendant les luttes, peuvent se développer l’autonomie, la prise de responsabilité, la gymnastique collective ?

      croyons nous sincèrement qu’une fois abattu ce système mortifère, d’une baguette magique surgiront les nouvelles formes sociales et économiques différentes de ce que nous connaissons ?

      le capitalisme a mis 700 ans à se développer et pour finir à prendre la place principale ; et il n’est pas apparu après une révolution. Il est né et s’est développé à l’intérieur même du système féodal.

      si nous ne développons pas les embryons du futur, après une révolution, nous ne ferons que répéter ce qui nous domine : relations hiérarchiques, maimise des experts et autres technocrates, productivisme, .....

      en ce sens toutes les alternatives qui vivent et meurent sont le ferment du futur et certainement pas les orgas politiques et sociales telles que nous les connaissons actuellement.