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La crise alimentaire dans les discussions de Davos

Publie le lundi 31 janvier 2011 par Open-Publishing
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Le spectre d’une nouvelle crise alimentaire a suscité de vifs débats lors du Forum de Davos où les dirigeants et conseillers de bon nombre de pays ont pris très au sérieux une menace qui risque de s’amplifier avec l’expansion de la population mondiale. Alors que les prix des denrées ont atteint des niveaux comparables à ceux de 2008 au moment des « émeutes de la faim », cette décision a été largement soutenue par son homologue indonésien, Susilo Bambang Yudhoyono, qui a fait de la question le thème majeur de son allocution. « La prochaine guerre ou conflit économique pourrait avoir lieu autour de la rareté des ressources si nous ne gérons pas le problème ensemble », a-t-il averti, soulignant le danger d’explosion sociale.

Lors d’une table ronde, la directrice du Programme alimentaire mondial, Josette Sheeran, a soulevé la question devenue brûlante après les manifestations en Afrique du Nord, dont beaucoup craignent qu’elles ne fassent tâche d’huile. « Nous ne savons pas qui va régler (le problème) mais nous savons qu’il faut le faire », a répondu la ministre française de l’Économie, Christine Lagarde, estimant que le monde ne pouvait se permettre de nouvelles crises alimentaires. Ces crises généreraient « beaucoup d’autres problèmes", pas seulement pour les économies en développement. "Cela nous affecterait tous ».

AGRA PRESS

Et pendant ce temps la France liquide ses paysans et brade son agriculture : La France perd sa 1ère place de pays producteur de denrées alimentaires, devancée par l’Allemagne.

A MEDITER

Messages

  • Salut Vieux Rouge, je suis toujours estomaqué lorsque je lis qu’une "tare" comme C. Lagarde prétend avoir la solution.

    La solution, surtout en Afrique, c’est une aide à l’agriculture locale. Aide qui doit permettre aux agriculteurs de vendre au juste prix sans subventions (aides techniques surtout). Donc, l’aide financière passe en grande partie par le consommateur qui doit avoir les moyens de payer le prix vrai.

    Ensuite, faire tout ce que l’on peut pour empêcher l’expension de l’agriculture intensive, et surtout l’agro-business dont l’un des principaux objectifs est les agrocaburants, (lAfrique sub-sahariènne est particulièrement touchée par la main mise sur les terres au profit des multinationales).

    Il s’agit donc bien d’une remise en cause du système actuel qui est et sera incapable de régler le problème de la faim....