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Liberté d’informer en Egypte

Publie le mardi 1er février 2011 par Open-Publishing
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Le dictateur Moubarak est aux abois et il use de toutes les armes pour tenter de sauver son régime corrompu : les armes (on compte plus d’une centaine de morts parmi les manifestants), la police et l’armée qui multiplient les arrestations de manifestants et notamment de démocrates) et, désormais la censure de l’information.

Il ne s’en prend pas seulement aux médias égyptiens, déjà muselés par une récente loi liberticide, mais il interdit la chaîne Al-Jazira, il saisit le matériel des journalistes étrangers (il a fait saisir la caméra d’une équipe de France 2) et, enfin, il les soumet à des tracasseries (le lieu d’émission de France 2 vers la France a été fermé).

Moubarak a non seulement du sang sur les mains, mais, comme tous les dictateurs, il tente de dissimuler ses crimes en interdisant les informations sur ses forfaits.

Nicolas Sarkozy et le gouvernement français sont étrangement muets devant de tels agissements. Il leur est apparemment difficile de prononcer les mots condamnant le régime de Moubarak.

Tous les démocrates doivent apporter leur soutien au peuple égyptien et dénoncer cette escalade dans la barbarie du régime de Moubarak. Ils doivent également exiger que les gouvernements européens se prononcent pour le respect de toutes les libertés fondamentales dans ce pays qui tente de s’extirper de la dictature et de la corruption.

Le SNJ-CGT apporte tout son soutien au peuple égyptien et aux journalistes qui tentent d’informer complètement sur les événements qui se déroulent au Caire, à Alexandrie et dans tout le pays. Il apporte également tout son soutien aux journalistes étrangers qui tentent d’informer le monde dans des conditions de plus en plus difficiles.

Montreuil, le 31 janvier 2011

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