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Affaire Cassez : l’insensé-impensable dérapage de la France (zaz)

Publie le mercredi 16 février 2011 par Open-Publishing
6 commentaires

Avertissement

Comme le lecteur le sait déjà, la mention "zaz" accompagnant nos textes indique une manière de faire délibérément décalée, qui ambitionne par un éclairage oblique à plus de perspicacité dans le traitement des questions politiques.

Réf. anté :

Subject : Cassez : Mexique et France face à la furia sarkozyenne (zaz)

http://ocsena.ouvaton.org/article.p...

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Sacré verglas !

Cela ne pouvait être parmi les nations civilisées et cependant cela a été, la France s’est catastrophiquement distinguée et s’est exclue par elle-même des Etats raisonnables par divers agir qui ne se font tout simplement pas, politiquement, diplomatiquement, juridiquement.

Certes au départ il y avait incontestablement pour bien démarrer une cause respectable : Florence Cassez qui n’était pas coupable (ou sans doute ne l’était-elle pas, une fois dépassé le fallacieux sentiment premier qui l’accusait à 90%, elle qui vivait là-bas dans les bras et le ranch de l’accusé principal, elle valait bien la bataille).

60 ans c’était trop de l’avis d’un pays le nôtre où on ne dépasse 20 même pour les plus horribles tortionnaires d’enfants. Florence était jeune, sympa, un peu basique peut-être, si elle avait fauté c’était petitement et par faute modeste de jeunesse, Florence n’avait tué personne, c’était une certitude.

L’autre deuxième certitude était que le dossier judiciaire mexicain monté contre elle était inénarrable et pas gérable, irrecevable.

Donc conclusion il fallait libérer Florence, son papa était là, sa maman, ses avocats, le président lui-même en faisait son affaire. Trop ! trop ! trop !

On connaît mieux la suite, le président vitupérant contre le Mexique, sa police, sa justice, son personnel politique, ses ministres..., son peuple en vérité quoi qu’on en dise.

L’exécutif français retirant hier l’Année du Mexique qu’il avait antérieurement demandée et à laquelle il s’était formellement engagé, puis l’autorisant in extremis sous le haut patronage de la malheureuse condamnée. Oui la France s’est retirée du concert des Nations civilisées.

On en passe on en passera encore, on se ferait mal à soi-même à enfoncer le clou...

Hélas ! ce n’était rien, il a fallu voir hier le spectacle de l’Assemblée nationale, ce n’était rien encore, héla trois fois hélas on a même vu un député socialo s’exprimer plein d’enthousiasme et de coeur. Hélas trois fois hélas, le PS aussi perdait l’intelligence.

Après ces deux jours d’horreur que peut-on encore faire ? Certains avocats de l’accusée menacent encore le Mexique de le traîner devant diverses instances internationales. Traînons, c’est ça traînons, le ridicule sera pour nous. Il le sera demain au G20 peut—être, des amis du Mexique à défaut du Mexique pourront nous interpeller demain à l’ONU.

Quelle est l’issue ultime de sortie ? Il y en a une : La France s’excuse publiquement auprès du Mexique, elle le dédommage des quelques millions d’euros que coûte annulation impromptue de l’année du Mexique.

En contrepartie, généreux, le Mexique consent au transfèrement de Florence en France ou pour le moins en exterritorialité à notre ambassade de France à Mexico.

Choral de circonstance

Subject : YouTube - OFFICIAL Somewhere over the Rainbow - Israel "IZ" KamakawiwoÊ »ole

http://www.youtube.com/watch?v=V1bF...

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Alain Serge Clary et les Inoxydables philosophes de l’Ocséna vous saluent bien.
Avec la participation active des Nosotros Incontrolados.

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Ocséna, Organisation contre le système-ENA et pour la démocratie avancée

 http://ocsena.ouvaton.org

Messages

  • La situation reste toutefois assez tendue encore, il ne faut donc pas en remettre maladroitement, on ne risque certes pas comme pour certains loubards acculés que Sarko se blesse volontairement le front sur le trottoir mais maintenant il faut jouer fin pour un sûr apaisement enfin.

    • Pour sûr, il devient difficile de sortir "la mère des révolutions et de tous les étroits de l’homme" de la purée de bourdes qui l’inonde.

      Ce n’est plus d’intempéries australiennes dont il s’agit mais bel et bien d’une longue succession d’impérities dont pâtissent au premier chef les "péripathéthiques montantes" des bois de l’Elysée, rabattues sur le pavé du Quai des Orfraies...

      En tout, ces malheureuses orchidées des politiques étranges sont ignorantes des causes comme des effets produits hélas sur la fiabilité irréprochable des remparts...

      Imaginez un peu le prix d’une "passe" aussi difficile avant le coup de sifflet de fin de parties !

      Vite, Vite : une chanson pour chasser les canards : -" Dolce francia" à tout berzingue et dans tous les bacs diplomagloupiques !

      Et c’est la salariée du président, Carlita, de "Premier éroticodrame fRance-lisse" qui s’y sera collée comme de juste. Avec Chantal La Goya à la guitare.

      Le salaire de "première Dame prise en passant", exigeait au moins un accroc dans son inénarrable carrière de Diva à fond sur le divan.

      MAM de son côté, désormais est autorisée à circuler dans l’hexagone en Traban, -"économies obligent-" Tout particulièrement en Corrèze où il n’est pas dit qu’elle ne nous avancera encore pas mal de conneries.

      Si on s’en tient à celles-ci, elle aurait pu rester à la défense tant elle multiplie les rafales à réaction.

      Certes, tout cela n’arrange pas vraiment le cas de Florence Cassez, mais songez un peu celui de "l’image avant-gardienne" de la fRance dans tous les domaines liés au cul de "l’Excellence".

      Nous on se fend la gueule à coups de "H"...."H"...comme Hilarité, bien sur...
      héhéhéhéhé

      Steph.

      http://nosotros ;incontrolados.over-blog.com

    • Tout à fait...

      Il nous incombe bien désormais , urbanistes du négatif, de procéder d’au moins quelques centimètres au sur-relèvement des bordures de trottoirs, à la mise hors d’eau des Quais et autres voies destinées "aux asperges", de classer les rues Ste Apolline, St.Denis, Blondel, les cours des Maréchaux au rang des sites patrimoniaux protégés comme le sont Les folies Bergères, le Sénat, les cabarets de Pigalle, l’Assemblée Nationale, le bois de Boulogne, les Jardins de l’Elysée, le bois de Vincennes, Sciences-Po, l’ENA et même l’Agence Franche Tronche.

      Il reste donc à l’Excellence de gérer l’accès pour tous aux traumatismes crâniens.

  • Florence est plus qu’une bonne affaire. 60 ans au Château d’If ou à Fort Boyard tu imagines, les charters arrivent sans discontinuer. On associe étroitement les Mexicains pour les remercier dans la gestion d’une Compagnie mixte.

  • Florence : si elle apprend à bien patiner en prison, elle pourra pour se réhabiliter jouer son rôle dans "Holiday on Ice"