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L’affaire Cassez casse le G20 (zaz)

Publie le vendredi 18 février 2011 par Open-Publishing
5 commentaires

Avertissement

Comme le lecteur le sait déjà, la mention "zaz" accompagnant nos textes indique une manière de faire délibérément décalée, qui ambitionne par un éclairage oblique à plus de perspicacité dans le traitement des questions politiques.

Réf. anté

Subject : Cassez. "de la vive brouille France-Mexique à l’utile sortie de crise" (zaz)

http://ocsena.ouvaton.org/article.p...

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Tous les observateurs bien et mal intentionnés du monde entier observent aujourd’hui avec un fébrile intérêt hilare comment l’affaire Cassez, mal jouée dès le départ, niant Descartes, niant l’intelligence, pourrait se transformer demain en un immense nouveau Waterloo français.

Pour commencer donc, Mexico réitère ce matin son refus de transférer Florence Cassez en France (Cf. Le Point.fr - Publié le 18/02/2011 à 08:00 - Modifié le 18/02/2011 à 09:01)

"Mexico estime que les conditions pour faire appliquer la convention de Strasbourg ne sont pas réunies."...

"Peu avant l’annonce du refus de transférer Florence Cassez, la sous-secrétaire d’État mexicaine aux Affaires étrangères Lourdes Aranda avait affirmé que le gouvernement mexicain ne souhaite pas une escalade du conflit diplomatique avec la France. Elle a prévenu toutefois que le conflit "irait jusqu’au point où le gouvernement français souhaite qu’il arrive".

 ¤ Ceci ne rassure pas les Français qui savent pertinemment que leur gouvernement souhaite toujours le pire extrême.

Nous avons présenté antérieurement LA possible solution civilisée, qui serait d’incarcérer Cassez, si les Mexicains en étaient d’accord, en exterritorialité à notre ambassade à Mexico. Cette suggestion sophistiquée relève de notre haute fonction d’expertise gratuite.

Elle a toutefois peu de raison d’être entendue, on sait depuis Freud que ce qui n’a pas un prix douloureux n’a pas de réelle vertu.

Les Mexicains ont franchement annoncé la couleur pour ouvrir la journée de façon nourrie au cas ou Lagarde aurait, comme elle l’avait promis, décidé bonnement de parler de l’affaire au G20 où ce n’est pas le lieu.

Le G20 avec les Français se présente menaceusement assez complètement martien !

Encore le plus dramatique n’a-t-il pas été lancé contre Sarkozy, la phrase qui tue qui fait après historique (elle est déjà préparée nous le savons de source bien informée). Ca donne en espagnol qui est beaucoup plus brutal : Sarko, arrête de nous les gonfler avec ta petite aristotélicienne française.

On sait que ce serait trop, ces Mexicains pourtant ne veulent pas la guerre ?

Alors il reste le diplomatique extrême (qui veut la fin hein ! veut aussi les moyens ! ).

Vous nous rendez Cassez, on vous rend Clipperton !

A titre propitiatoire, pour engager l’année du Mexique, décoinçons un peu l’ambiance, voici notre modeste contribution à l’amitié entre nos deux peuples :

Subject : YouTube - The Mexican Hat Dance

http://www.youtube.com/watch?v=mZim...

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Alain Serge Clary et les Inoxydables philosophes de l’Ocséna vous saluent bien.
Avec la participation active des Nosotros Incontrolados.

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Ocséna, Organisation contre le système-ENA et pour la démocratie avancée

 http://ocsena.ouvaton.org

Messages

  • Au large intérieur, dans le lagon de Clipperton donc, il existe un trou sans fond qui me semblerait pouvoir offrir assez d’originalités pour, dans le cadre d’un échange à visser , garantir un assez bon équilibre entre des deux parties glabres mais plutôt virevoltantes et très ballotantes comme on le voit bien....

    Et vive les mouettes et Chandons !!!

    http://nosotros.incontrolados.over-blog.com

  • A ceux , nostalgiques, qui protestent contre la rétro-cession de Clipperton, il convient de rétorquer dans un esprit purement constructif :

     Vos gueules, les mouettes !

  • Le G20 de Paris va-t-il tourner à la mauvaise plaisanterie ? Probable ! A lire partout les titres féroces de la presse, on entend déjà carrément sonner l’hallali.

    On ne peut toutefois, soyons honnêtes, "charger" Sarkozy de tout l’intrinsèquement pourri propre à cette question, le G20 tourne de soi motu proprio à ce qui était garanti, c’est à dire le fiasco.

    Dans ces conditions, il devient plus que jamais vital pour lui que Sarko se réconcilie et se refasse avec le Mexique dont il a en vérité à demi généré ex nihilo l’affaire Cassez et sorte par le haut du conflit que nous savons. C’est chose assez facile selon notre avis, encore lui faut-il pour ce faire un minimum de lucidité active !

  • Nous ne dirons ici absolument rien sur Florence Cassez elle-même, en tout cas sur sa culpabilité ou son innocence. Cela n’est pas de notre registre.

    En revanche, il y a de facto une affaire Cassez assurément. Comment tout ce bidule a-t-il enflé jusqu’à opposer deux peuples ? Comment un président, une assemblée, une presse, les plus hautes sommités politiques ont-elles pu s’impliquer, s’avancer en leur âme et conscience jusqu’à la plus vive crise diplomatique, dont il est miracle qu’elle n’ait pas fait plus de dégâts ?

    L’histoire des médias a été ponctuée de cas étranges sans doute assez semblables : on pense à la prise de Phnom Penh, au massacre de Timisora, à l’affaire d’Outreau...

    Des colloques entiers ont appliqué l’analyse et la critique à la compréhension de ces événements "disproportionnés". Il nous apparaît ici que l’affaire Cassez est devenue un cas d’école.

  • Cassez, commencer maintenant à s’essuyer les pieds

    L’affaire Cassez, quelle que soit la vérité vraie qu’un jour sans doute on connaîtra, l’affaire Cassez est aujourd’hui le croisement hétérogène de deux énerguménisations pas piquées des mites.

    Au départ certes l’affabulation, le montage, le bidouillage politico-mexicain que l’on connaît, doublé du prisme mauvais effet comique du système-pingouin de justice "à l’américaine" : 95 ans de prison, ramené à 60, elle s’en tirait bien Florence, elle aurait pu commencer à 150 et plus. La culpabilité de Florence, à supposer qu’elle existât, ne pouvait tenir dans ses conditions. Grâce a contrario à Genaro Garcia Luna , Florence forcément devenait innocente.

    Au point actuel, la pingoinisation de la société française sarkozysée de notre côté : On pouvait arrêter ou pas l’année du Mexique à Paris, ce qu’on ne pouvait pas, c’était la mettre sous le "patronage" de Florence Cassez. Naturellement c’est ce que l’on a fait. Avec ce casus belli, Sarko et autres zigotos "raggravaient le cas Cassez.

    Donc ca va être mariole maintenant de trouver un truc conciliant. Libérer Florence c’est bien beau ! elle a pris cinq ans déjà, elle en reprend dix le temps qu’on réfléchisse.

    Puis il y a avec ça en outre la question de l’indemnité ! Qui va lui payer l’indemnité , le doloris machin ? Il faut qu’on en discute ! Florence Cassez déjà a atteint le prix hors taxes d’une plaforme off shore !

    Il est l’heure que Sarko commence un peu à s’excuser, à s’essuyer les pieds avant d’entrer.