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Cassez. L’affaire va mal. C’est le moment pour Sarko d’essayer du nouveau : first s’essuyer les pieds puis s’excuser (zaz)

Publie le samedi 19 février 2011 par Open-Publishing
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Avertissement

Comme le lecteur le sait déjà, la mention "zaz" accompagnant nos textes indique une manière de faire délibérément décalée, qui ambitionne par un éclairage oblique à plus de perspicacité dans le traitement des questions politiques.

Réf. anté

Subject : L’affaire Cassez casse le G20 (zaz)

http://ocsena.ouvaton.org/article.p...

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1. Sur le plan concret pratique

L’affaire Cassez, quelle que soit la vérité vraie qu’un jour sans doute on connaîtra, l’affaire Cassez est aujourd’hui au croisement de deux énerguménisations hétérogènes pas piquées des mites.

Au départ certes l’affabulation, le montage, le bidouillage politico-mexicain que l’on connaît désormais, doublé du prisme mauvais effet du système-pingouin de justice "à l’américaine" : 95 ans de prison, ramené à 60, elle s’en tirait bien Florence, elle aurait pu commencer à 150 et plus. La culpabilité de Florence, à supposer qu’elle existât, ne pouvait tenir dans ses conditions. Grâce a contrario à Genaro Garcia Luna , Florence forcément devenait illico innocente.

Au point actuel, la pingoinisation de la société française sarkozysée de ce côté : On pouvait arrêter ou pas l’année du Mexique à Paris. Ce qu’on ne pouvait pas, c’était la mettre sous le haut "patronage" de Florence Cassez. Naturellement, c’est ce que l’on a fait. Avec ce casus belli de quasi sang rouge sur les mains, Sarko et son gang de zigotos "raggravaient le cas Cassez.

Donc ca va être plutôt mariole maintenant de trouver un truc conciliant. Libérer Florence c’est bien beau ! elle a pris cinq ans déjà, elle en reprendra dix le temps qu’on réfléchisse.

Et puis il y a aussi la question de l’indemnité ! Qui va lui payer son doloris machin ? Il faut qu’on en discute ! Florence Cassez a déjà atteint un prix hors taxes complètement prohibitif.

Oui, il est l’heure que Sarko commence un peu par pragmatisme à s’excuser. Ca va commencer par s’essuyer publiquement et proprement les pieds sur le palier avant d’entrer.

2. Sur le plan intello-éthique

Oui, second aspect, car il y a en dehors du cas particulier, spécifique, humain, moral de Florence, le cas Cassez technique général,

Nous ne dirons donc ici absolument rien sur Florence elle-même, en tout cas sur sa culpabilité ou son innocence. Cela n’est pas dans notre registre.

En revanche, il y a bien de facto une affaire Cassez assurément. qui se formule en gros ainsi : Comment tout ce bidule a-t-il enflé jusqu’à opposer à ce point deux peuples ? Comment chez nous un président, une assemblée, une presse, les plus hautes sommités politiques ont-elles pu s’impliquer, s’avancer en leur âme et conscience jusqu’à la plus vive crise diplomatique, dont il est miracle qu’elle n’ait pas produit plus de dégâts ?

L’histoire des médias a été ponctué de cas étranges sans doute assez semblables : on pense à la prise de Phnom Penh, au massacre de Timisora, à l’affaire d’Outreau...

Des colloques entiers ont appliqué analyse et critique à la compréhension de tels événements "disproportionnés". Il nous apparaît ici que l’affaire Cassez est devenue aussi un cas d’école.

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Alain Serge Clary et les Inoxydables philosophes de l’Ocséna vous saluent bien.
Avec la participation active des Nosotros Incontrolados.

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Ocséna, Organisation contre le système-ENA et pour la démocratie avancée

 http://ocsena.ouvaton.org

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