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Pour ne pas oublier : Gianfranco Fini, l’ami italien de Sarkozy

Publie le lundi 7 mars 2011 par Open-Publishing
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La préface de l’édition italienne du dernier livre du candidat de l’UMP est signée par le président de l’Alliance nationale.

de Alessandro Mantovani

Il est désormais le modèle des "post-fascistes" italiens. Il Secolo d’Italia, journal de l’Alliance nationale (AN), fait campagne pour Nicolas Sarkozy et voit une "quasi-symbiose politique, caractérielle, générationnelle" entre le candidat de l’UMP et Gianfranco Fini. Celui-ci est aujourd’hui président de l’AN, le parti né en 1994 du Mouvement social italien (MSI), le parti néofasciste.

Pour un dirigeant français, les liens avec cette droite d’origine totalitaire peuvent créer quelques embarras. Car, au-delà de l’image moderniste de Fini, on trouve toujours, dans les sièges de l’AN, des symboles du régime mussolinien : portraits et sculptures du Duce, jeunes néofascistes aux crânes rasés. Nicolas Sarkozy semble pourtant très content de l’amitié de Gianfranco Fini qui signe les préfaces de ses livres. Après la République, les religions et l’espérance, dont l’édition italienne est parue en 2005, c’est le même scénario pour le dernier publié en Italie fin 2006 sous le titre la Testimonianza (Témoignage). "Sarkozy répond, dans les différentes situations, de manière parfois articulée et parfois très sèche, mais toujours complète, sans réticences", écrit Fini.

Ce dernier livre de Sarkozy, comme le précédent, est publié en Italie par une petite maison d’éditions, Nuove Idee, de Luciano Lucarini. Il est quasiment clandestin, introuvable dans les grandes librairies. Fini d’ailleurs ne s’adresse pas à un grand public mais aux siens qu’il espère forcer à de nouveaux efforts de « modernisation ». « Le témoignage de Sarkozy, écrit-il encore, est devenu récit de vie et programme politique, identité et dynamique intérieure avant que publique, analyse et compréhension de soi-même, contribution originale à une grande construction collective qui implique l’évolution de la droite et de la Ve République voulue par le général de Gaulle en 1958. » Et il ajoute, à propos du candidat de l’UMP à l’Élysée : « Sarkozy a su réaliser les idées vécues au quotidien, les solutions expérimentées en tant que ministre, sur les grands problèmes globaux qu’il a su affronter : immigration, ordre public, réforme de l’administration, banlieues en flammes, crises d’entreprises prestigieuses comme Alstom. » Il loue l’« attitude décidée et réfléchie » du chef de la droite française mais il parle toujours à la droite italienne qui n’a pas encore réglé ses comptes avec le passé : « Beaucoup de ruptures sont nécessaires en France pour la reconstruire par l’action politique » qui, pour Fini, est la « passion du présent ». Un « présent qui n’est pas, dit-il, négation du passé, amnésie, mais élaboration créative, pragmatisme ».

samedi 27 janvier 2007

Messages

  • Ne pas oublie le traducteur Fabio Torriero membre éminent de la "Fondazione Farefuturo", présidé par Gianfranco Fini lui même... il est dans cet fondation le responsable de la formation et communication...

    Farefuturo è una fondazione politico-culturale nata per volontà di Gianfranco Fini, che ne è presidente, con l’obiettivo di promuovere la cultura delle libertà e dei valori dell’Occidente e far emergere una nuova classe dirigente adeguata a governare le sfide della modernità e della globalizzazione.

    La fondazione secondo gli stessi fondatori nasce con lo scopo di completare gli ultimi passaggi verso la modernizzazione della destra italiana, di "ripensare il centrodestra in prospettiva europea" al fine di "delineare le fondamenta culturali e sociali della destra e del centro in Europa".

    Fin dalla sua nascita la Fondazione Farefuturo, insieme a Generazione Italia e Area Nazionale, si pone come obiettivo la nascita e la rappresentazione di una destra progressista, laica e multiculturale e la collaborazione con i leader del centrodestra europeo quali Nicolas Sarkozy, David Cameron e Aznar, rispetto ai quali dichiara la propria vicinanza.

    Gianfranco Fini, né à Bologne (Italie) le 3 janvier 1952

    En 1987, il succède à Giorgio Almirante comme secrétaire national du Mouvement social italien Movimento Sociale Italiano - Destra Nazionale, parti né de la nostalgie du fascisme et en reste le secrétaire jusqu’en 1990 (date à laquelle il est supplanté par Pino Rauti) et à nouveau à partir de juillet 1991.

    C’est l’époque où il croit encore à un héritage social du fascisme et défend la mémoire de Mussolini. Ainsi en janvier 1990, il déclare « Personne ne peut nous demander d’abjurer notre matrice fasciste » puis affirme que « Mussolini a été le plus grand homme d’État du XXe siècle. Et s’il vivait aujourd’hui, il garantirait la liberté des Italiens ». En 1992, il précise que « …Celui qui a été vaincu par les armes mais non pas par l’histoire est destiné à goûter à la douce saveur de la revanche… Après presque un demi-siècle, le fascisme est idéalement vivant. », et en juin 1994 : « Mussolini a été le plus grand homme d’État du siècle… Il y a des phases dans lesquelles la liberté n’est pas parmi les valeurs prééminentes. ».

    Giuseppe Umberto Rauti, né en 1926

    Vice-secrétaire général, à partir de 1979, du Mouvement social italien, formation d’extrême droite née de la nostalgie du fascisme, Pino Rauti en est le dirigeant du XVIe congrès du MSI réuni à Rimini de janvier 1990 à sa démission à l’été 1991, ayant brièvement supplanté Gianfranco Fini. Admirateur inconditionnel de Benito Mussolini, Rauti quitte le MSI (rebaptisé Alliance nationale) suite au recentrage du parti effectué à partir de 1995 par Fini, et fonde son propre parti, le MSI-Fiamma Tricolore. Aux élections européennes de 1999, Pino Rauti est élu député européen. En 2004, des adhérents du MSI-Fiamma Tricolore présentent un recours contre la réélection de Pino Rauti à la tête du parti, et obtiennent gain de cause devant le tribunal de Rome. Rauti quitte alors le parti et en fonde un nouveau, le Movimento Idea Sociale. Ce mouvement obtient seulement 46 827 voix (0,14 %) aux élections européennes de juin 2004.

    Pino Rauti dirige entre 1978 et 1982 la revue Linea, bimensuel aux options proches de la "révolution-conservatrice", mêlant les travaux et publications de la nouvelle droite (en particulier sur Julius Evola).

    Wikipedia