Accueil > Déclaration de l’UGTG relative à la répression anti syndicale en Guadeloupe

Déclaration de l’UGTG relative à la répression anti syndicale en Guadeloupe

Publie le jeudi 10 mars 2011 par Open-Publishing

Les magistrats français se sont mobilisés le jeudi 10
février 2011 pour défendre l’indépendance de la justice
et cela en réponse aux propos de Nicolas
Sarkozy mettant en cause la responsabilité des juges et des
policiers suite à l’assassinat de la jeune Laëtitia en France.
Cette mobilisation avait pour but de réaffirmer la séparation
des pouvoirs d’une part, tout en mettant en exergue le
manque de moyens pour rendre la justice « au nom du
peuple Français », d’autre part.

Ce mouvement s’est normalement étendu à la
Guadeloupe.

MAIS, LA JUSTICE EST-ELLE RÉELLEMENT
INDÉPENDANTE EN GUADELOUPE ?

Avec l’avènement du LKP, les militants UGTG comme l’ensemble
des travailleurs de ce pays, ont compris qu’il était
vraiment possible de construire une autre société fondée
sur la solidarité, l’entraide et la création. Nous avons tous
compris que notre pays devait disposer de tous ses atouts
pour nourrir, éduquer, soigner et élever tous ses enfants.
2009 a été l’année de la dénonciation du système de pwofitasyon
et aussi l’année où les luttes des travailleurs et de
notre peuple ont émergé à la face du monde. Devant les
attaques répétées contre nos victoires, nous n’avons
qu’une chose à faire, continuer sans relâche, le travail d’explication,
de dénonciation, de mobilisation contre l’exploitation,
l’oppression et la pwofitasyon.

Cette Guadeloupe nouvelle est aujourd’hui en mouvement.
Nous n’avons plus peur de l’autre. Travailleurs et Peuple de
Guadeloupe savent dorénavant qu’ils peuvent se lever,
dénoncer, réclamer et s’opposer kont tout pwofitasyon.

Nous disposons d’une vision plus claire de ce qu’il convient
de faire, d’élaborer et de construire pour que nous cessions
d’être des colonisés, des assimilés, des domiens, des ultramarins,
des ultrapériphériques.

Comme il fallait s’y attendre, à la suite de la formidable
mobilisation de Janvier-Février-Mars 2009, l’appareil
répressif de l’Etat français a décidé de s’en prendre à toutes
celles et ceux qui ont décidé de descendre les rues pour
dire NON à la PWOFITASYON.

Nous affirmons haut et fort, comme Henri Lacordaire : « 
Entre le fort et le faible, entre le riche et le pauvre, entre le
maître et le serviteur, c’est la liberté qui opprime, et la loi
qui affranchit. Le droit est l’épée des grands, le devoir est
le bouclier des petits. »

La suite dans le document PDF.

Portfolio