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Les cantonales dans l’Orne....

Publie le dimanche 13 mars 2011 par Open-Publishing

Dans l’Orne, un département très rural et sous hégémonie de la droite, 20 cantons sont renouvelables, dont seize pour la majorité de droite et quatre pour le PS. Le NPA a choisi de se présenter à Alençon, Flers et L’Aigle, trois des quatre plus grandes villes du département.
Le NPA et le PG 61 ont conclu un accord de répartition  : «  Nous partageons la même volonté de rupture avec le capitalisme et d’opposition sans concession à la droite et à l’extrême droite.

Nous ne faisons pas confiance au PS qui a choisi le cadre libéral et ses institutions, ni à son allié le PCF qui dirige, avec le PS, la région et les principales villes du département.
Nous avons décidé de ne pas présenter de candidatEs du NPA et du PG en concurrence sur un même canton, et d’appeler à voter réciproquement pour nos candidats.  »
Le Front de gauche n’existe donc pas. Et les candidats du PCF sont, pour la quasi-totalité, tous englués dans la gestion avec le PS, soit à la région, soit dans les municipalités.

ÉE-les Verts, dans un canton où ils ne se présentent pas, vont jusqu’à soutenir le secrétaire départemental du PS à Argentan, où une plateforme de la coopérative Agrial va être construite. Celle-ci y accueillera d’importants stocks d’engrais, herbicides, et pesticides pour l’approvisionnement de tous les dépôts d’Agrial de la région. Cette opération présentée par la municipalité PS-PCF-Verts comme créatrice d’emplois n’est en fait que le transfert des 40 emplois actuels du site de Coutances (Manche). L’entreprise actuelle Agrial est déjà classée Seveso 2 haut seuil, à risque industriel majeur. Et ce nouveau site sera situé à 2 kilomètres du site actuel, à proximité d’une grande zone pavillonnaire  !

Le NPA dénonce les subventions votées à l’unanimité par la droite et la gauche pour l’entreprise Faurecia. Donner des subventions à Faurecia est scandaleux  ! 60 suppressions d’emplois sont annoncées localement en décembre 2010, alors même que 700 emplois ont déjà été supprimés dans le groupe Faurecia/France en 2009, 364 en 2010 sur les 1 215 prévus. Dans le même temps, Faurecia annonce des bénéfices records pour 2010, avec un résultat opérationnel de 456 millions d’euros, un bénéfice net de 202 millions d’euros et un cash flow de 222 millions d’euros. L’argent public ne doit pas participer au financement des entreprises privées, encore moins quand elles licencient alors qu’elles font des profits  ! Seul le candidat du NPA défend cette position, celui du PCF votant les subventions à Faurecia dans le cadre de ses mandats de conseiller régional et d’adjoint au maire.

Le NPA dénonce également les millions qui ont été gaspillés dans un golf, alors que les aides sociales ont diminué, que les conditions de travail se dégradent au conseil général et que la précarité y augmente.
L’argent existe donc pour financer l’une des principales mesures que nous avançons dans la campagne  : rendre les transports scolaires gratuits, une mesure sociale et écologique qui contribuerait à améliorer les ressources des familles des 11 000 élèves transportés chaque jour.