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On a toujours raison de se révolter

Publie le mardi 29 mars 2011 par Open-Publishing
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François le combattant des brigades internationales dans les dernières années de sa vie, un jour que nous dégustions un excellant Jurançon, il me sembla un instant qu’il voyageait dans ses pensées il me dit tu sais don luis, jusqu’à ma mort je pense que je ne me détournerai jamais d’une profonde nostalgie pour le communisme. Enfin le vrai ; solidaire, égalitaire, généreux, sans artifice, un communisme humain !

Mais où ça ne va pas, je le tourne et le retourne dans ma tête , on doit lui garantir aussi le droit à l’erreur puisque elle aussi est humaine. Tu vois je me demande sincèrement comment on vas s’en sortir sans intransigeance envers les criminels de guerre , les affameurs , les multinationales du profit et j’en passe.Et aussi surtout envers nous-même tu vois ce que je reproche au communisme celui de nos ancêtres et celui que l’on connaît aujourd’hui c’est qu’il nous ramène inexorablement toujours vers la casse départ .

Quand j’ai découvert le communisme je me suis dit que rien ne pouvait l’égaler comme doctrine. Plus tard j’ai compris que le mensonge était capable de renverser la donne et qu’a chaque tours les élites du profit se retrouvent toujours avec les meilleurs cartes, alors que personne ne semble a leurs dires voter pour eux. Aujourd’hui à 85 ans je comprend que le monde dans le quel on vit , "on l’aime ou on le quitte." Sarko en fait souvent référence à la façon du front national. Alors on le quitte ce capitalisme ? depuis qu’il existe il sème misère et désolation
N’as ton pas encore compris qu’entre eux et nous il y a des montagnes que l’on ne franchira jamais mais avec notre niaiserie à toujours attendre que passe la tempête pour aller bêler dans la rue, parce que bientôt il ne nous restera plus rien. Alors on la pète cette grève générale .

Chant révolutionnaire

Le Front des Travailleurs - Ecouter
Hans Eisler / Bertold Brecht

L’homme veut manger du pain, oui,
Il veut pouvoir manger tous les jours.
Du pain et pas de mots ronflants.
Du pain et pas de discours.
 
REFRAIN
Marchons au pas (bis)
Camarades, vers notre front,
Range-toi dans le front de tous les ouvriers
Avec tous tes frères étrangers.
L’homme veut avoir des bottes, oui,
Il veut avoir bien chaud tous les jours.
Des bottes et pas de boniments,
Des bottes et pas de discours.
 
L’homme veut avoir des frères, oui,
Il ne veut pas de matraques ni de prisons.
Il veut des hommes, pas des parias,
Des frères et pas des patrons.
 
Tu es un ouvrier, oui,
Viens avec nous, ami, n’aie pas peur,
Nous allons vers la grande union
De tous les vrais travailleurs.

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