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Front de Gauche/NPA : Clémentine Autain prépare activement son ralliement au premier...

Publie le mardi 26 avril 2011 par Open-Publishing
19 commentaires

On lira, via le lien ci-dessous, comment C Autain a mis définitivement le cap vers son intégration dans le Front de Gauche. Ce ralliement peut, à bon droit, être considéré comme un épiphénomène politique, vu le poids tout relatif du personnage. On peut aussi considérer que, sans cultiver aucune illusion sur son orientation, il est bon de mener, à ce propos, une bataille d’idées qui sert par ricochet à rappeler ce qu’est la logique du Front de Gauche. C’est ce que j’ai essayé de faire dans la courte réponse à ce texte.

Pour un rassemblement à la gauche du PS, vite ! (C Autain)

Ma réponse :

Clémentine Autain, discutons sérieusement de l’unité !
26 avril 00:54, par antoine (Montpellier)

Clémentine Autain escamote délibérément un point essentiel : contrairement à ce qu’elle dit, il y a refus du Front de Gauche de s’engager explicitement à maintenir l’indépendance d’une coalition unitaire vis-à-vis du PS. Mélenchon peut toujours faire des déclarations sur son refus d’entrer dans un gouvernement de "l’autre gauche", mais pourquoi ne l’acte-t-il pas dans un accord unitaire avec le NPA ? Clémentine Autain "oublie" que le PCF, qui a le rapport de force dans le FdG, pose, comme axe d’un accord « un programme partagé », de toute la gauche, PS compris. Mélenchon, s’il veut être accepté comme candidat du FdG par le PCF, sait qu’il devra en passer par là...quoiqu’il dise en ce moment !

Il est extraordinaire d’entendre Clémentine Autain prendre pour argent comptant des déclarations d’indépendance de JLM alors même qu’elles ne cadrent pas avec la stratégie du FdG telle qu’elle se déploie , en ce moment même, par exemple dans les municipalités et les régions ! J’en sais quelque chose puisque dans mon département, l’Hérault, c’est le PCF qui a fait capoter aux cantonales l’unité qui avait été réalisée aux régionales avec le NPA. Pour quelles raisons ? Tout simplement pour maintenir l’alliance "réellement existante" avec le PS à la municipalité de Montpellier (avec le Modem !) et à la Région avec les néofrêchistes ! Et que fit le PG de Mélenchon face à cette casse de l’unité ? Rien : la regretter et dire que le FdG allait son bonhomme de chemin.

Ajoutez à ce panorama désolant d’un FdG qui est aux antipodes du monde unitaire enchanté de C Autain, le tout récent voyage de Mélenchon himself à La Réunion où il a fait allégeance au cacique "communiste" Vergès expert en alliances opportunistes tous azimuts et on se dira que, dans sa polémique avec le NPA, C Autain biaise les cartes.

Pour en savoir plus sur JL Mélenchon et la situation dans l’Hérault, où C Autain s’est distinguée aux dernières cantonales par la même démarche toute en confusionnisme politique et en diabolisation maligne du NPA qu’ici, on pourra lire :

Jean-Luc Mélenchon est à La Réunion...problème...

Mélenchon à La Réunion : une revue de presse à méditer !

NPA, Front de Gauche, le triste cas du Languedoc-Roussillon

Clémentine Autain dans l’Hérault ou l’art de brouiller les cartes de l’unité !

Antoine (Montpellier)

Messages

  • Clementine cherche une place, c’est tout ! Et comme au NPA elle n’est pas sur de la trouver, elle polemique et negociera son adhesion au PG en contrepartie de....

  • Le Front de gauche ne peut pas se réduire au ralliement de telle ou telle personnalité. Faire du Front de Gauche une véritable dynamique politique n’est pas partagé par JLM et son PG, c’est l’ambition du seul PCF. Cela suppose d’animer correctement la riposte au gouvernement et au Medef, et de lancer un grand débat sur la perspective. Des petits pas sont faits. Mais le gros du travail est encore devant nous. Le RDV de 2012 peut être réduit à une STAR’AC présidentielle. Pour l’éviter, il faut avoir la force d’imposer un vrai débat de contenus.

    • Ce débat de contenu, chez moi, dans le 34, au moment des cantonales, cela a été : on (le PCF) ne parle pas du PS (avec qui on est alliés sur Montpellier et avec qui on vote la privatisation, via DSP, d’une crèche) et donc on ne reconduit pas l’unité des régionales avec le NPA.

      C’est ça "les petits pas" et l’ambition politique" dont seul le PC serait porteur dans le FdG ? C’est ça la meilleure façon d’engager le "grand débat sur la perspective" ?

      Il y a des fois où visiblement militer à gauche c’est se payer de mots et se bercer d’illusions ! Ah ! le déni de réalité, un mal récurrent à gauche (dans les années 30, plus tard, avec une forte poussée vers 1983 et puis en 1997-2002. avec le sempiternel remake de "Plus dure sera la chute" !). Décidément...

      Antoine

  • C’est la relation à l’appareil d’état et aux institutions telles qu’elles sont qui fait la divergence sur le fond.

    La stratégie FdG est profondément marquée par un positionnement essentiellement institutionnel, les masses étant là pour soutenir. Bref le socialisme par en haut. C’est ce qu’on peut appeler le réformisme qui fut longuement tenté en France des années 70 jusqu’au drame de 2002 avec ses conséquences (des gouvernements de droite de guerre sociale)

    Au NPA, il y a controverse, des divisions, d’un côté des courants qui n’avouent pas qu’ils sont sur une même logique institutionnelle que le FdG (sauf que c’est sans alliance avec le PS) et une majorité qui demeure dans une optique révolutionnaire, à savoir création, développement et renforcement des organisations de la classe populaire qui auront vocation, par leurs batailles contre la capital à se positionner en organes démocratiques concurrents des institutions telles qu’elles sont (et non telles qu’on rêve qu’elles soient).

    La question développée par les révolutionnaires n’est pas de participer ou pas à des élections, ni de sous-estimer que celles-ci peuvent avoir un impact sur une situation globale (au contraire, si il peut y avoir des élus et un gouvernement qui rouillent un peu la machine d’état bourgeoise c’est déjà ça), ni de sous-estimer la tribune que ces élections apporte.

    Mais elle est de reconnaitre déjà que l’expérience montre que TOUS les partis ayant eu une stratégie tournée fondamentalement vers la pénétration des institutions pour les changer, avec la classe populaire en groupie , ont finalement basculé du côté de l’ordre capitaliste, ou ont amené des situations de lourdes défaites.

    Les seuls ingrédients qui ont fait des réformes utiles aux travailleurs l’ont été quand ceux-ci étaient en bataille, mobilisés sur leurs propres intérêts. Dés qu’ils ont commencé à baisser la garde, le gouvernement de gauche élu est revenu sur une orbite bourgeoise (voir des fois facho ).

    L’analyse des institutions est donc importante.

    Il n’a pas manqué, tout le long du XXeme siècle, dans les pays démocratiques, de gens et de partis venus dans les institutions pour les changer et qui finalement ont été changés par elles.

    Venus dans les institutions casser la baraque, c’est la baraque qui les a cassé.

    Les illusions institutionnelles des Autain et autres au FdG (+ une partie du NPA qui ne dit pas ce qu’elle est) relèvent d’une amnésie sévère et du refus d’analyser les expériences du XXeme siècle vis à vis des institutions de l’appareil d’état.

    Elles sur-dimensionnent la magie du verbe pour faire tomber les murailles des Jerichos du capitalisme, tandis que ce dernier ait bien conscient de sa force quand il met de bonnes balles d’avoine dans les écuries institutionnelles, en les isolant du reste de la population.

    C’est que les réformistes sous-estiment les effets de l’autonomisation des places et la subordination de la classe populaire, qui font que les élus, leurs appareils partidaires, se transforment en couches sociales nomenclaturisées s’éloignant rapidement du peuple dont la relation limitée à un bulletin de vote et 3 meetings ne permet pas de les tenir à l’oeil.

    Ces questions ne sont jamais traitées par les souleries électoralistes, ni les nuages d’étourneaux qui se rassemblent à chaque fois que le fumet du pouvoir apparait en période électorale.

    Bref les conditions d’un changement de société et les obstacles à celui-ci ne sont jamais traités par les réformistes sans réformes.

    La bataille du changement c’est la réflexion, la bataille autour des conditions pour que la classe populaire développe sa force sur le terrain, en matière d’organisation et d’auto-organisation, de telle façon que l’émancipation des travailleurs se fasse par les travailleurs eux-même.

    Le socialisme par en bas en quelque sorte.

    • Copas...Le socialisme par en bas peut très bien arriver avec un fort mouvement social qui déstabilisera la bourgeoisie et ses valets . Ce mouvement devrait éclater avec la rigueur prévue après la Présidentielle car le capitalisme dans sa stratégie du choc actuel joue avec le feu. Les parlotes sur le FDG ou le NPA qui surgissent de çi de là pour amuser les militants sont des bulles inutiles car la révolution nous étonne toujours dans sa mise en place et son évolution. Les cadres des partis d’aujourd’hui peuvent très bien être balayés par les masses en mouvement qui en leur sein ont sûrement déjà les relèves générationnelles. Les discours électoraux actuels ne sont que des occupations de professionnels de la politique bourgeoise comme au PS et chez certains des Verts et du PCF .

      Notre militantisme doit surtout s’attacher à préparer le contenu de la nouvelle socièté pour ne pas être pris par surprise par les évènements futurs qui vont se dérouler bientôt avec cette crise finale du capitalisme . Nous devons nous préparer à cette immense transformation du monde qui est en route . La gestion "ringarde" de nos organisations dites révolutionnaires doit être au plus vite abolie que ce soit au PCF ou au NPA . Nous devons jouer ce rôle en ce moment quitte à déplaire à certains bien au chaud dans les institutions de la 5ème république qui les nourrit.

      Militer comme hier c’est un non sens même si ça rassure certains de nos camarades.

      Les médias personnalisés qui influencent nos camarades avec les sondages ne sont que des vides-ordures de banalités qui pourrissent la pensée de citoyens habitués au garde à vous depuis leur naissance.

      Bernard SARTON ,section d’Aubagne

  • Je ne comprends pas le titre..

    Est ce que le cas de cette chercheuse d’asile "citoyen"(qui soit en.. en "FASE" ..avec son besoin d’EXISTER..médiatiquement) afflgée d’un nombrilisme assez peu courant la conduisant à jouer la Rosa Luxemburg(1) pour éblouir d’un" féminisme "de carton plâtre une centaine d’intellos tendance marxo-mutualité , s’acoquinant tantôt avec les restes duPC..tantôt avec les éléments comme Martelli ou Zarka, (qui ont découvert récemment que pour rallier plus vite la table Social démo, fallait quitter le club Laurent qui "prend son temps"....avec le FDG.}.,

    ....... est ce que cette bio que nous rapporte Antione, ça méritait de titrer

    FRONT de GAUCHE/NPA ?

    Je ne vois absolument pas le rapport !

    .

    sauf si...c’est( inconsciemment ou pas), pour relancer une nième discussion gonflante entre sympathisants -adhérents NPA qui cherchent une stratégie genre"Régionales en Languedoc-roussilon".., en bisbille avec d’autres qui prétendent (ce qui est un droit militant)qu’un parti se doit de présenter SON candiad et SON programme quand te tombe sur la tronche"révolutionnaire" le poison institutionnel pour Bipartisme et consensus,

    Est ce que B.C va devenir le divan des divas ?

    Est ce qu ’après Clémentine, on va venir nous faire chier avec tel Nikonnof, ou autre postulant à un CDD de "collaborateur" de DSK ou Martine , après quelaGôôche ara terrassé le Kapitaaaal !

    AC

    (1) : Si , comme moi, vous n’aviez pas lu le "ROSA LUXEMBURG, Une femme rebelle" de Max Gallo, courez vite le voler à la FNAC !

    C’est SUPER , c’est à lire, à méditer, à intégrer à la réflexion sur la construction d’un Parti révolutionnaire.

    J’ai lu d’une traite jusqu’à 7h ce matin..Voilà qui fait du bien.

    (Qu’on vienne pas me dire que, chasser le naturel PC- Programme Commun, ça me revient au Gallo..la nostalgie de la fascination pour la social démocratie..)

    : :)

    Je me fâcherais..parce que je tiens à mon statut de Pluconkemoitumeurs

    • Est ce que B.C va devenir le divan des divas ?

      Antoine va se explique, mais non pour la "mandarine" pas d’exploire que bellaciao fourni un divan a cet "diva" expert de l’opportunisme politicien.

      En plus rient ne l’arrête d’organiser une énième pétition contre Bellaciao comme l’a deja fait dans le passe... Bellaciao a été accuse par cet dame d’une faute impardonnable... L’avoir critiqué... Cet "faute" a mérité une pétition organise par "Regard"... suivez mon regard svp... pour demande de "boicotte" notre site, o nom du dialogue et de l’échange d’idée...

    • Je crois que mon texte et le titre qui va avec, ne mettent pas C Autain sur le divan bellacien. A dire vrai, si on regarde de près ce que je dis du positionnement de la dame, on constate que c’est ce qu’elle incarne politiquement qui m’intéresse et, dans cette "incarnation", ce qui m’arrête c’est ce qu’il y a d’usurpation et de détournement de l’esprit unitaire pour un changement radical.

      Donc je n’expose pas autre chose dans Bellaciao que des éléments politiques qui n’ont rien à voir avec des états d’âme carriéristes. On peut voir d’ailleurs dans les commentaires à mon texte que c’est bien le fond du problème : l’unité entre le FdG et le NPA (+ d’autres) qui est abordé.

      On peut d’ailleurs se contrefoutre de cette question de l’unité mais, moi, je considère qu’elle est à la fois importante politiquement mais aussi le lieu de toutes les entourloupes. D’où la nécessité de ne pas laisser se développer des contes de fée comme le fait C Autain, avec, comme dans tous les contes de fée, la présence d’une méchante sorcière. C Autain joue en fait des deux registres, celui de la fée et celui de la sorcière : elle "enchante" l’unité façon FdG et elle l’"ensorcèle" en transférant la responsabilité de la division au NPA. En faisant disparaître avec sa petite baguette ce qui est au coeur du problème : l’alliance ou l’accord avec le PS sont-ils envisageables au sommet alors qu’ils sont déjà en place localement ?

      Le voyage que nous fait faire C Autain quand elle parle d’unité de la gauche radicale, nous emmène au Disneyland de la politique. Le problème c’est qu’à la sortie il y a la vraie vie avec le PS-FMI, Sarko, Le Pen, etc.

      Et tout cela a quelque chose à voir, d’où mon titre, avec ces 2 pôles à la gauche du PS, le FdG et le NPA, sans négliger pour autant au moins celui des libertaires. Mais là, pour ce qui est de la démarche unitaire...

    • Je crois que mon texte et le titre qui va avec, ne mettent pas C Autain sur le divan bellacien. A dire vrai, si on regarde de près ce que je dis du positionnement de la dame, on constate que c’est ce qu’elle incarne politiquement qui m’intéresse et, dans cette "incarnation", ce qui m’arrête c’est ce qu’il y a d’usurpation et de détournement de l’esprit unitaire pour un changement radical.

      Donc je n’expose pas autre chose dans Bellaciao que des éléments politiques qui n’ont rien à voir avec des états d’âme carriéristes. On peut voir d’ailleurs dans les commentaires que c’est bien le fond du problème : l’unité entre le FdG et le NPA (+ d’autres) qui est abordé.

      On peut d’ailleurs se contrefoutre de cette question de l’unité mais, moi, je considère qu’elle est à la fois importante politiquement mais aussi le lieu de toutes les entourloupes. D’où la nécessité de ne pas laisser se développer des contes de fée comme le fait C Autain, avec, comme dans tous les contes de fée, la présence d’une méchante sorcière. C Autain joue en fait sur des deux registres, celui de la fée et celui de la sorcière : elle "enchante" l’unité façon FdG et elle l’"ensorcèle" en transférant la responsabilité de la division au NPA. En faisant disparaître avec sa petite baguette ce qui est au coeur du problème : l’alliance ou l’accord avec le PS sont-ils envisageables au sommet alors qu’ils sont déjà en place localement ?
      Le voyage que nous fait faire C Autain quand elle parle d’unité de la gauche radicale, nous emmène au Disneyland de la politique. Le problème c’est qu’à la sortie il y a la vraie vie avec le PS-FMI, Sarko, Le Pen, etc.

      Et tout cela a quelque chose à voir, d’où mon titre, à ces 2 pôles à la gauche du PS, le FdG et le NPA, sans négliger pour autant au moins celui des libertaires. Mais là, pour ce qui est de la démarche unitaire...

  • Et encore un article d’Autain montrant le NPA du doigt comme le seul responsable de la non-unité de le "gauche de la gauche".

    Assurément ce n’est pas là la meilleure méthode pour réaliser cette "unité". C’est oublier un peu vite que le FDG n’est qu’avant tout une coalition uniquement électorale à géométrie variable avec Mélenchon en proue de la péniche et le PC camouflé derrière lui mais tenant fermement la barre.

    Le PACS PG/PCF est clairement annoncé : Mélenchon assure le barnum de la communication à la présidentielle et le PC engrange les bénéfices escomptés aux législatives en préservant au mieux ses quelques élus, ce qui laisse bien peu de place à ceux qui sont membres du FDG ou qui auront soutenu la candidature Mélenchon.

    Tout à chacun bêle son unitarisme (qui pourrait être contre l’unité) mais sans jamais en définir le cadre programmatique. Toujours cette même rengaine : peser sur le PS, gauchir le PS.

    Or je n’ai pas entendu le PCF (force dirigeante du FDG) exclure toute participation à un éventuel gouvernement PS/EELV et consorts qui de fait lui serait préjudiciable pour assurer la réélection de ses quelques députés, ce qui demeure son objectif principal avec le deal passé avec Mélenchon pour la présidentielle.

    De toutes les façons bêler à l’unité n’a aucun sens, chacun sait que le PC refuse toute autre organisation au sein du FDG, crainte d’en perdre le contrôle et de partager le si petit gâteau électoral.

    Mélenchon est présenté (et se présente) comme le candidat « naturel » de la gauche radicale, d’où tire-t-il cette « légitimité » ? Serait-ce son omni présence médiatique (buzz assuré pour les médias) qui lui confère son statut ? Serait-ce parce que depuis septembre 2010 il a annoncé qu’il serait candidat fait de lui l’homme incontournable ?

    Serait un crime de lése-unité que d’oser émettre la supposition qu’il ne puisse être THE candidat ?

    Serait-une sectaire et provocateur d’oser poser la question de savoir en quoi Besancenot serait un moins bon candidat pour la gauche radicale.

    Et si tel est le cas pourquoi ? Est-ce que Mélenchon et le PC soutiendraient cette candidature ? Si oui alors l’unité serait faite.

    Si non alors arrêtez de bêler « Unité » en montrant du doigt ce vilain petit canard NPA qui ne veut pas prendre le risque réel d’avoir à assumer les choix gouvernementaux du PC et les déclarations intempestives et très personnelles de Mélenchon (Chine, Tibet, Lybie, référendum sur les retraites, suivisme des centrales syndicales, bon point donné à tel ou tel candidat(e) socialiste, alliance proposée à Cohn Bendit…) que même le PC a du mal à contenir car de plus la nature de la Présidentielle personnalise le candidat, ce qui correspond parfaitement à Mélenchon et à son égo surdimensionné.

    C’est triste à dire mais la montée dans les sondages actuels du FN s’appuie bien sûr sur la xénophobie entretenue par la droite, mais aussi sur sa volonté affichée de ne pas faire d’alliance avec la droite parlementaire.

    Droite et PS sont déconsidérés. Les partis qui annoncent clairement leur indépendance vis-à-vis de ce bipartisme trouveront un écho.

    Tant que le PC n’affichera pas dans ses déclarations et dans les faits son indépendance vis-à-vis du PS, le FDG ne pourra apparaitre comme une alternative réelle au PS .

    L’unité de la gauche radicale ne peut passer que par cette indépendance, cette rupture avec le PS. Tout le reste demeure de la cuisine électoraliste qui ne fait que faire perdurer l’illusion que l’on peut gauchir le PS le temps d’une élection et de se satisfaire que ce même PS n’ai pas encore osé faire alliance avec des partis de la droite « modéré », alors que son programme, lui, n’effraie nullement ces mêmes partis et apparait comme un moindre mal pour le patronat dans la mesure où cela canaliserait un temps la colère sociale.

    • Tant que le PC n’affichera pas dans ses déclarations et dans les faits son indépendance vis-à-vis du PS, le FDG ne pourra apparaitre comme une alternative réelle au PS .

      L’unité de la gauche radicale ne peut passer que par cette indépendance, cette rupture avec le PS

      j’en ai parlé à mes enfants qui risquent une vie de galériens si on fout pas en l’air le Capitalisme..

       :)

      Figure toi(excuse la grossiéreté )..,ils s’en contre-br....ent de cette distanciation d’avec les uns qui feraient que les autres sont le recours, une espèce de radicalité par la rupture et l’engagement sur l’honneur de ne mêmeplus saluer un militant soc dem..!

       :)

      Ton raisonnement(ne prends pas cela pour de la suffisance"révolutionnaire".) c’est certes le langage de la pseudo "vertu" face au "vice" identifié, mais c’est quoi par rapport auB-A, BA du marxisme ?

      ,A savoir la mise à disposition de volonté transformatrice aux mains des travailleurs , faisant l’Histoire eux-mêmes sans sans laisser..conter , des rouges sang ou des roses fanées, des vertes et des pas mûres....

      C’est jusqu’en 2012 que "vous" allez vous placer ainsi objectivement dans la même démarche électoraliste que ceux que vous critiquez : qui fait qu’on "suit" un Programme ou qu’on s’engagep our"soutenir" ceux qui n’ont pas eu l’occasion, l’envie ou le choix....de gérer en alliance avec le PS ?

      C’est l’alliance en soi qui détermine le CONTENU ?

      Que dans le débat ce soit UN élément du choix, je veux bien.

      Mais ce petit numéro de certains camaros du NPA , faisant don de leur "corps".. parce que propre sur eux, sans ADN de collaboration, personnellement , ça me lasse de marbre.

      J’estime que cela peut ,certes servir de racolage pour faire"grimper" e NPA de 4 à6, 5 pour cent.

      Mais comme je me contrefous, ainsi que 95 pour cent de ceux qui en chient, des "poids" , demain , de telle alliance ou de tel Parti, j’ose espérer qu’on s’expliquera davantage sur ce qui peut ou pas constituer un appui de ’isoloir aux Luttes plutôt que de savoir qui couchera avec qui.

      En couple ou en partouze..

       :)

      Cordialement, en p’tite réaction -un peu "provo" mais..communiste

      Du moins avec ce que je mets dans ce terme.

      A.C.

    • C’est pourquoi le NPA a tout intérêt à annoncer la couleur rapidement, commencer à rassembler les signatures et à ne pas se laisser piéger dans de pseudos discussions dont rien ne peut sortir car les dés sont pipés. Mélenchon et la direction du PC ont déjà arrêté leur position, tout le reste n’est qu’enfumage. L’union de la gauche il me semblait portant que certains(nes) avaient déjà donné. Il y a vraiment un problème de mémoire politique par ici.

    • La mémoire est excellente au contraire.

      Les dirigeants PC, PG, PS et ralliés ont encore en bouche le caviar de la République. Ils ont donc négocié dans le dos des militants, en jurant que jamais plus, la nouvelle Gauche plus Rien. Si cela ne marche pas, Mélenchon aura au moins servi à booster le vote et faire élire quelques nomenclatures.

      Les travailleurs aussi ont bonne mémoire.

      De plus en plus de travailleurs sont dégoûtés des politiciens qui n’ont fait que servir le fric, et jamais leurs promesses de "changer la vie" (PC et PS) ou "revoloriser le travail" (UMP). De plus en plus, ils cherchent qui va casser la barraque, mettre un coup de pied dans la fourmillère qu’ils ne supportent plus.

      C’est aux militants du PC, du NPA, de LO ou libertaires d’imposer à leur direction une campagne unitaire soutenant les luttes, et pas un campagne Mélenchon ou autre vieux crocodile politicien, car c’est laisser le champ libre de la saine révolte aux fascistes.

      S’imposer face à la direction du PC ou de LO, difficile.
      Face à la direction du NPA, c’est possible, pour qu’elle arrête son bavardage avec les réformistes et défende, avec tant de militants qui attendent, son programme, celui de la révolution socialiste. Avec ou sans Besancenot, mais une campagne pour la révolution.

    • 2 ou 3 remarques :

       L’alliance de gestion avec le PS c’est symbolique de l’accord avec la gestion du système capitaliste. Les allez-retours là dessus symbolisent la relation à l’état non neutre et ses institutions qui sont taillées par et pour le capitalisme.

      La question du PS n’est donc pas anodine. Mais elle n’est pas la seule des questions qui se posent sur les élections et leur conséquence (les postes de gestion).

      Le PS est un parti capitaliste quelques soient les critères d’analyse qu’on utilise. Ce n’est pas un parti qui veut changer la société par des moyens électoraux, la preuve en a été longuement faite.

      Ca le distingue fondamentalement du PC ou du PG qui sont des partis réformistes mais qui disent vouloir changer la société (c’est sur les moyens , avec les alliances logiques que le réformisme est une impasse, et la relation aux institutions du système).

      Le NPA a parfaitement raison de parler de ce point, la question du PS, qui caricature en fait le problème posé : tu es dans le jeu capitalo ou tu ne l’es pas. Ce n’est pas la participation à une élection ou pas qui fait le problème.

      C’est bien sur la croyance que tu mets dans les institutions telles qu’elles sont, et là dessus la question du PS est annexe mais symbolique comme traveaux pratiques.

      Les chassez-croisés sur la question du PS renvoient à un autre problème, le problème de fond, qui ne ressort pas là d’un symbole mais de la compréhension d’où est l’arène qui peut changer cette société.

      Si des représentants des travailleurs ou ce qu’on veut vont gérer et occuper des places dans les institutions ce n’est même pas là le problème. Ce qui ressort c’est où on met le centre et qui commande . Un appareil ? des nomenclaturistes de parti et d’institution ?
      Ou bien des représentants des travailleurs sous contrôle populaires ?

      On rajoutera là dessus les problèmes liés de construction d’un sujet organisationnel démocratique de masse concurrent du pouvoir réel du capitalisme, mais également de ses exécutifs institutionnels (c’est pour cela qu’on ne peut se désintéresser completement de les bloquer). Pour dire , l’auto-organisation, des organisations de masse puissantes des travailleurs .

      Les questions après de rejet de l’UMPS c’est un autre problème exacerbé dans le capitalisme de crise agressif et violent qui veut ré-augmenter brutalement les taux de profit .

      Les rejets populaires peuvent être variables et il ne faut pas se faire d’illusions là dessus.

       La question qui existe en dehors du PS de l’alliance ou pas avec des partis réformistes.

      Il y a une difference entre NPA et PC-PG, c’est la question de la révolution. Même si elle est cachée notamment dans le NPA par le fait qu’il existe dans ce parti une minorité réformiste pour laquelle le courant dominant a les yeux doux.

      Mais il y a bien d’un côté un parti globalement révolutionnaire et des partis réformistes. Ce n’est pas méprisant de le constater mais c’est une réalité.

      Et sur ce point, il ne peut y avoir de programme commun entre des révolutionnaires et des réformistes.

      Autant je suis pour l’unité dans les batailles du quotidien avec les militants de tous les partis ou hors parti, car là les objectifs et les moyens sont clairement identifiables, et en matière de combat de classe d’autres travailleurs ne sont pas des ennemis, autant je trouve aberrant de vouloir des alliances de gestion entre révolutionnaires et réformistes.

      Je renvoie à ce que j’ai dit dans un autre message de cette file sur les institutions.

      L’alliance de gestion entre réformistes et révolutionnaires, c’est confusionniste et ça crée une situation où, de fait, la finalité c’est l’alignement sur les factions les plus à droite de l’alliance. C’est un vieux piège à cons qui a toujours fonctionné de la même façon.

      Les stratégies ne sont pas compatibles et elles créent de la confusion plus qu’autre chose.

      C’est différent des consignes de vote qui sont de pures questions tactiques .

      J’entends bien ceux qui en appellent aux mânes du trotskysme en parlant de front unique ,mais il faut pas déconner quand même, même de ce point de vue le penser comme une alliance de gestion de fait entre réformistes et révolutionnaires c’est aller au carton. Il me semble que le front unique à la trotskyste ça servait surtout à se battre ensemble contre le capitalisme, pas d’user de ses fesses ensemble les velours des institutions bourgeoises.

      Nous allons tous être bouffés par le tapage électoral, raison de plus pour qu’au milieu des ragouts se fassent entendre d’autres petites musiques, ça servira pour l’avenir.

    • C’est pas sympa, ça !

      je vais pas,chaque fois, me défendre d’accusation non fondée, Copas !

      Je préfère penser , parce que je te prends pas pour un con, que tu polémiques en sachant que tu caricatures ce que j’écris, que d’imaginer que tu crois à ceci :

      C’est bien sur la croyance que tu mets dans les institutions telles qu’elles sont,

      Non, mon camarade.

      AU CONTRAIRE :

      Tune trouveras aucun texte de moi(ici sur d’autres sites) ou j’ai pu,un tant soit peu ne pas lier le besoin de communisme autogestionnaire ( pléonasme ?) et la nécessité , justement d’une dépassement (" briser -reconstruire") institutionnel.

      Pas à laMontebourg et aux perroquets" assemblée Constituante"qui scandent du slogan sans mettre de la chair sur l’os.

      Débattre à partir de cet article merdique sur la carrière d’Autain ,motif de règlements de compte inter NPA..(car c’est ça , ne faisons pas comme si nous n’avions pas pigé) ce serait dommage pour les échanges à avoir sur ces questions de fond :

      Vite fait donc pour ce matin :

      Quid d’un projet qui vise au dépérissement de l’Etat et, selon moi, nécessite, "pour l’instant"..le besoin d’autodéfense du cadre "national et républicain" (je précise cela quitte à mériter l’appellation de"national communisme") ?

      Quid de la cohabitaion autogestionnaire de"Conseils" (Soviets, traduisait on en popoff) et d’Assemblées délibératives ou par"délégation mais en copopération" , le suffrage universel permet la présence d’élus représentant , à la proportionnelle, TOUS les courants de pensée et garantit sans nuance la démocratie permanente, continue..(sans l’interrompre comme Lénine quand une Douma n’est pas en phase avec le PARTI..) ?

      Quid de la suppression pure et simple du poste de"président de la République", du Sénat et autres institutions .. car la monarchie du 21° siècle est à renverser..?

      Le jacobinisme , instrumentalisé, et perverti par le Capitalisme, c’est mortifère pour la Révolution.

      Etc etc.

      Bien entendu les "institutions démocratiques", ce n’est qu’un des corollaires de la DEMOCRATIE , au sens premier du terme en grec.

      La dépossession des possédants n’est RIEN pour le Communisme si ce n’est pas remplacé l’ APPROPRIATION sociale , qui ne saurait être la"nationalisation", mais l’autogestion impliquant des formes à inventer de réelle propriété des M de P.

      C’est parce que la Crise du K me semble , en France, -de part notre Histoire et l’état du mouvement ouvrier dans"notre spécificité" , exiger une RUPTURE, un "CHOC" de masse sur ces questions de fond, que je suis un peu"seul" ici sur quelques questions politiques.
      Notamment en raison de cette putain d’échéance 2012.

      Les débats d’alliance ou pas, de bloc de radicalité, (notamment entre NPA et FDG) ,ce que je peux à tort ou à raison ressentir de tes positionnements , par rapport au Ps et au passé de Collaboration de classe y compris avec un PC englué dans sa démarche"programmatique d’union de gauche") ne m’apparaissent pas permettre des"bougés"dans le rapport de forces Travail/K.

      D’ou l’idée qui n’apas toujours été lamienne:l’abstention declasse, leboycottrévolutionnaire d’un cadreinstitutionnel à détruire.

      Voilà, pourquoi, àchaud et d’un trait sans trop me relire, je bpndis,(presque) furax

       :))

      Cordialement, bien entendu, mon Camarade

      A.C.

  • Comment leur faire confiance ?...
    Quand le front de gauche nous la joué "gauche plurielle" à la dernière cantonale dans l’Isère, avec le candidat communiste sortant dans le canton de ROUSSILLON soutenu officiellement par le Parti Socialiste, ce dernier ne présentant pas de candidat, en contre-partie le Parti Communiste a soutenue dans son canton André Vallini l’actuel président du conseil général de l’Isère.