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Il est passé par ici…

Publie le jeudi 5 mai 2011 par Open-Publishing
4 commentaires

Il est passé par ici…

La guerre contre le terrorisme ne serait-elle qu’une vaste fumisterie ?

Vous connaissez cette comptine ? Sauf que dans le cas présent, il s’agit d’une barbouze de la pire espèce, qui tue comme il respire. Ils (sa hiérarchie, c-à-d Leon Panetta (probable futur sinistre de la défense), seule, car les politiques (mis à part Obama, Clinton, Mullen et Kerry) n’ont pas droit à être informé – ou si peu, car quasiment aucune information, ni aucun contrôle sur ce genre d’opérations spéciales – (de saloperie intégrale, oui ! qu’ils aseptisent en la qualifiant pudiquement de « guerres sales », c’est dire le niveau…) lui a attribué un faux nom (aussi bidon que la "mission"), *Raymond Davis (probable agent de la redoutée commando US « task force 373 – TF373 –), qui avait flingué de cinq balles dans le dos, tirée à bout portant, deux agents du renseignement pakistanais, l’ISI (Service de renseignement pakistanais) Ce tueur (dépourvu de conscience ou grand professionnel, au choix), après avoir accompli tranquillement ces assassinats, alla jusqu ‘au coffre de sa voiture garée non loin, en tira un appareil photo, puis photographia le cadavre de ses victimes (certainement pour étayer le dossier qu’il enverrait à la CIA ? ) ; ensuite, deux de ses complices (de soi-disant diplomates) venu en renfort, avait dans leur fuite – avec leur Lange Rover – écrasé et tué un passant innocent.

Ce n’est pas tout ! Ces horribles salauds – ont été voir ou ont envoyé des complices – chez les familles de leurs victimes (entre-autre, une veuve et ses enfants qu’ils ont copieusement tabassé) pour les menacer de mort en les tabassant **(un oncle de la victime, parce qu’il osait s’interposer et résister à ces pourris, fut obligé, sous la menace d’armes à feu, d’avaler des pilules mortelles). Après cela on vous dira que le gouvernement pakistanais est passif et le complice actif des terrorismes (au vu de ces informations (et bien d’autres), il s’agirait plutôt de manipulations (concertées ? va savoir…) d’organisations terroristes entre les plus hautes instances du commandement barbouzard et militaire US et du commandement barbouzard et militaire pakistanais (le HQG - Haut Quartier Général des Forces Armées), ce qui apparemment n’évitera pas (ça semble plus que probable) un conflit ouvert entre ces deux nations.

Certains déclarent qu’il s’agirait d’une vaste opération d’enfumage, destinée à détourner (pudiquement) l’attention des médias sur l’effondrement de moins en moins inévitable – dans quelques semaines, voire quelques mois tout au plus – de l’économie étasunienne. D’ailleurs, sur le téléphone portable de Raymond Davis, l’ISI (Service de renseignement pakistanais) a retrouvé la trace de deux appels (information parue dans « The Express Tribune ») : « Son téléphone portable a révélé des contacts avec deux auxiliaires d’Al Qaeda au Pakistan, Tehreek-e-Taliban du Pakistan (TTP) et le sectaire Lashkar-e-Jhangvi (LeJ), ce qui fait croire qu’il était impliqué dans les attentats qui ont frappé les forces de sécurité pakistanaises et la population. Ceci indique que les Etats-Unis travaille avec les Talibans et Al Qaeda contre l’état pakistanais afin de viser, selon un officiel, les installations nucléaires pakistanaises. »
De quoi donner des sueurs froides, tout de même !

Ce n’est pas tout, Raymond Davis, (apparemment un "rouage" important de toutes cette machination), paraît s’être fait démasquer (pas seulement pour les assassinats bestiaux) suite à des relations traîtresses avec certains (peut-être pas ? car qui manipule qui dans cette affaire ?), dont voici des extraits (d’informations ?) parus dans « The Nation » : « Un avocat local a présenté à la justice un document affirmant que l’accusé, Raymond Davis, préparait une cartographie des lieux sensibles au Pakistan via un système de GPS installé dans sa voiture. Il a ajouté que des puces téléphoniques, des armes à feu et des caméras ont été trouvés sur les lieux du crime le 27 janvier 2011. », ainsi que : « Ainsi, la puce électronique de Raymond Davis a permis d’identifier de futures cibles dans les régions tribales. Il est probable qu’il était assisté par des recrues ou des membres locaux de Tehreek-e-Taliban. », et pour finir : « La vérité est que Raymond Davis photographiait depuis un certain temps des installations sensibles et des madrasses, le genre d’activité à laquelle se livrent les espions qui cherchent de nouvelles cibles. Il a aussi été en contact étroit avec des membres d’organisations terroristes, ce qui laisse entendre un lien entre la CIA et les attentats au Pakistan. » ;

une fois encore, nous mettons en garde les lecteurs de ces quelques lignes, toutes les informations concernant Raymond Davis sont à prendre avec des pincettes…

Vous pensez bien que toute cette affaire (l’affaire Raymond Davis) a été suivi de près (de très près même) par les services secrets du monde entier, et qu’en conséquences, les conclusions qu’ils pourraient tirer de toute cette merde (après l’assassinat "ciblé" de Ben Laden par un commandos surarmé de « Navy Seals »), sont assez contradictoires. Certains ont compris la gravité de la situation… et se préparent dorénavant à un conflit majeur (Russes en tête de peloton, Poutine a même déclaré, lors d’un récent entretien, que son pays avait compris la situation et qu’il s’armerait en conséquence…)

Justice a été faite !

Bien qu’il a tué ses victimes à Lahore, sous juridiction du gouvernement du Punjab, lequel est constitué d’élus du PML-N (Pakistan Muslim League-Nawaz), qui est le principal parti d’opposition à Zardari, il n’y a aucune inquiétude à avoir sur le sort de Raymond Davis, ce dernier a été "extrait" (suite aux pressions étasuniennes, au plus haut niveau de l’Etat) via l’ambassade des Etats-Unis (malgré de nombreuses manifs de Pakistanais hostiles à son "extraction" vers son pays d’origine afin qu’il soit jugé en règle au Punjab pour ses crimes) et ne sera donc pas jugé… Justice a été faite ! (Vive la liberté et la justice américaines)

* paru le 27 février 2011 sur le site « LGS », un article de Mike WHITNEY intitulé :
« Pakistan : l’affaire Raymond Davis. Un agent de la CIA, accusé d’un double-meurtre, révèle d’étranges accointances. » vous lirez par le menu les misérables "exploits" de cette crapule immonde. Ce criminel apparaît à nouveau dans un article de Philippe Leymarie, paru le 2 mai 2011 sur le site « Le monde Diplomatique » et intitulé : « Forces spéciales et assassinats ciblés », axé (en partie seulement) sur l’élimination de Ben Laden – la cinquantaine de « Navy Seals » qui ont été acheminé sur place pour liquider Ben Laden, appartiennent au groupe aéronaval, Carl Vinson, déployé en mer d’Oman – sans qu’il ne soit fait allusion à cette (très) récente "mission" au Pakistan. Curieux, non ?

** un article paru dans « The Nation » : « Trois hommes armés ont forcé Muhammad Sarwar, l’oncle de Shumaila Kanwal, veuve de Fahim abattu par Davis, d’avaler des pilules après avoir fait irruption dans sa maison à Rasool Nagar, Chak Jhumra. Sarwar a été emporté d’urgence à l’hôpital dans un état critique où les médecins tentent de le sauver depuis Jeudi. Le frère de Muhammad Sarwar a déclaré à « The Nation » que trois hommes armés ont fait irruption dans la maison après avoir cassé une vitre. En entendant le bris de verre, Muhammad Sarwar est sorti. Les malfrats ont commencé à le rouer de coups. Les autres membres de la famille, dont des femmes et enfants, qui se sont précipités à son secours ont été pris en otage et battus. Les trois malfrats ont ensuite pris tout le monde en otage sous la menace de leurs armes et obligé Sarwar a avaler des pilules. »

il repassera par là…

Conclusion (très, très) provisoire :

Il faut qu’ça saigne…, bien fort !

Les forces spéciales (étasuniennes, anglaises et françaises) se sont déployées depuis le début de mois de mars 2011 en Libye (les forces spéciales opèrent aussi en Côte d’Ivoire, malgré de nombreux démentis officiels), et opèrent sur ces théâtres d’opération (guidages de drones – par exemple « Predator » – , de bombes ou de missiles, assassinats ciblés, etc.), sans aucune légalité. Mais pourquoi se gêneraient-ils ? (pour l’instant aucune protestation sérieusement ne les a freiné, alors…) Barack Obama avait promis (au monde entier à et ces adversaires en particulier) qu’après les attentats du « 11 sept. », les Etats-Unis opéreraient totalement différemment dans le monde, c’est fait… depuis dix ans, « la guerre de tous contre tous » fait rage partout sur la planète terre, et le monde n’a pas fini de saigner !

NON A LA GUERRE !

PS : voici le "plan de fonctionnement" (assez succinct il est vrai) de ces commandos spéciaux (il s’agit parfois d’"officines" ou "agences" privées de tueurs et de mercenaires, comme en Tunisie par exemple) qui opèrent actuellement dans le monde, pour le compte des Etats-Unis, l’Angleterre, la France, etc. :
- la recherche et la transmission de renseignements ;
- la neutralisation d’objectifs vitaux ( pour l’adversaire ) ;
- l’ouverture de théâtre et la préparation de sites pour l’accueil d’unités conventionnelles ;
- le contrôle avancé et le guidage d’aéronefs pour des opérations aéroportées ou des frappes aériennes ;
- les opérations psychologiques ( PSYOPS ) ;
- la protection de personnalités ( VIP ) ou de sites sensibles à l’étranger ;
- la formation, l’assistance et l’encadrement de mouvements ou pays amis pour la conduite d’opérations militaires, d’action de guérilla ou de contre-guérilla.

C’est ce que les "actualités" (si l’on peut qualifié de la sorte, l’infâme bouillie qu’ils nous servent au cours de JT ou autres "célébrations" médiatiques) nous ont permis de constater (malheureusement) en Libye, en Côte d’Ivoire, au Yémen, etc., etc. en toute illégalité, bien entendu !
Ces « forces spéciales » opèrent souvent à l’arrière des lignes ennemies (mais pas que, elle pourraient tout aussi bien opérer sur le territoire de nations dites démocratiques si le besoin s’en faisait ressentir), sous camouflage, sans respect des usages militaires habituels ( uniformes, rites, lois de la guerre, etc. ) (c-à-d, tout – ou presque – est permis !), tout ceci grâce aux cartes de « Google Earth » (entre-autre…, merci tout de même à Google !), la CIA (Central Intelligence Agency) opère au Pakistan et plus précisément pour la mise en œuvre de certains de ses drones, à partir de la base de l’armée de l’air pakistanaise de Shamsi (ou Bandari), située à 300 km de la ville de Quetta (un des fiefs des talibans pakistanais), et à 150 km des frontières afghane et iranienne. Moshin Hamid racontait récemment, sur le site du « Guardian » de Londres, avoir aperçu nombre d’agents probables de la CIA (Central Intelligence Agency) dans la région de Lahore (tiens, tiens). Dans une artère de cette ville, deux Pakistanais avaient été tués en février dernier par Raymond Davis, reconnu plus tard comme agent de la CIA (Central Intelligence Agency), et faisant partie sans doute de l’équipe chargée de retrouver la trace de Ben Laden.
Ces dernières années, la centrale de renseignements étasunienne, lancée sur les traces de Ben Laden depuis plus de dix ans, avait renforcé ses effectifs au Pakistan, et procédé à des centaines « d’assassinats ciblés », grâce aux frappes de drones "Predator" : en deux ans, analysait la semaine dernière le « New York Times », Panetta (probable futur sinistre de la défense) a « aidé » à transformer l’agence d’espionnage en organisation paramilitaire, notamment en augmentant l’utilisation de drones au Pakistan, tandis que le Général Petraeus ( actuel chef des opérations en Afghanistan, et promis à la direction de la CIA ) a joué aux espions en s’appuyant sur des unités spécialisées et des entreprises privées spécialisées dans la sécurité pour mener à bien des missions secrètes pour « l’armée ».
« Le résultat est que les militaires et les espions sont parfois virtuellement impossibles à distinguer quand ils mènent des opérations classifiées au Moyen-Orient et en Asie Centrale. Certains membres du Congrès s’en sont plaint, en disant que cette nouvelle façon de faire la guerre ne permet qu’un maigre débat sur l’échelle et l’envergure des opérations militaires. En fait, les agences militaires et d’espionnage étasuniennes opèrent dans un tel secret qu’il est souvent difficile de trouver des informations spécifiques sur le rôle étasunien dans des missions majeures en Irak, Afghanistan, Pakistan, et maintenant en Libye et au Yémen. »

« Les temps changent, les gens changent » dit l’adage, il ne serait pas étonnant que la roue tourne au point que les commanditaires de "cibles" (ces affreux ennemis N°1, tueurs sanguinaires sans pitié, etc.) deviennent à leur tour des cibles potentielles à abattre… après tout, « le guerre de tous contre tous » (telle la CREATURE qui échapperait au contrôle de ses créateurs et se retournait contre eux ? ), pourquoi pas ?
Les ravages de la mahousse crise systémique qui se profile à l’horizon fera peut-être éclater la belle unité de façade des états nord-américains ? Les états "riches" contre les états "pauvres" par exemple, tant le monde occidental est mal en point…

Messages

  • La fuite en avant dans le mensonge, du systeme imperial en effondrement, au tour du Pakistan :

    De triomphe en déroute

    06/05/2011 -

    Que s’est-il passé à Washington ? Paul Harris, du Guardian, résume, ce 5 mai 2011, l’extraordinaire évolution de l’opération d’élimination de ben Laden…

    Comment une opération préparée dans le plus grand secret, avec minutie et maîtrise, réalisée à la satisfaction de ses initiateurs, présentée et détaillée par un président extraordinairement maître de lui, – comment ce triomphe se transforme en déroute. On a déjà vu le cas, mais, ici, le détail des circonstances mérite d’être donné, pour faire mesurer l’étonnante confusion qui s’est brutalement abattue sur la Maison Blanche.

    Washington est stupéfait, observe Harris. Depuis le discours d’Obama annonçant la mort de ben Laden, la Maison-Blanche, le président, son porte-parole, ont accompli un parcours de cauchemar, réalisant une déroute en matière de relations publiques.

    On dirait ainsi que le domaine du système du technologisme a été parfaitement satisfait (triomphe), et que celui du système de la communication a tourné au cauchemar (déroute) ; dans une occasion aussi grave, d’une façon extrêmement claire, sans doute peut-on distinguer parfaitement la marque psychologique du président Obama, avec ses qualités exceptionnelles et les défauts tout aussi grands de ces qualités, qui conduisent d’une maîtrise et d’un calme exemplaires dans l’action, une fois l’action décidée (technologisme), à l’hésitation, l’absence de fermeté et une certaine paresse de la décision, l’improvisation forcée dans tous les sens que cela implique (communication)… Lequel de ces deux événements est le plus importante ? Dans le régime qu’impose le Système, on est évidemment conduit à observer que l’essentiel c’est la perception. On devine de quelle côté pencherait la gravité du jugement…

    Après avoir rappelé le triomphe, Harris décrit donc la déroute......

    http://bellaciao.org/en/spip.php?article20753

  • Un peu touffu, votre article, Sergio. On aimerait débusquer le vilain, trouver le bon gars, mais on se perd dans la profusion de pourris. A relire et fouiller, donc. Vu qu’il est difficile de s’y retrouver, on vous excusera de n’avoir pas tout dit ; dans le tableau des enfumages, vous laissez de côté l’actuel bras de fer en Syrie, très significatif de la propagande répercutée par les journalistes "embedded", comme au bon vieux temps de Timisoara etc. Tomber dans le panneau de la manipulation médiatique, le site Bellaciao oeuvre à nous l’éviter, à sa manière. Pendant que Radio Paris ment, et attise la peur du musulman, la guerre des civilisations... El pueblo unido...

    • vous laissez de côté l’actuel bras de fer en Syrie, très significatif de la propagande répercutée par les journalistes "embedded", comme au bon vieux temps de Timisoara etc.je cite
      oui
      très significatifs des journaleux qui voient les hauteurs enneigées du golan depuis la frontière syro libanaise ou les tv nous montrant des "centaines de milliers " de manifestants promoussavi ( réels par contre les centaine de milliers ) défilant avec des drapeaux hezb !! et bien sur timisoara le "modèle" du genre , sans oublier les couveuses du Koweït , un grand moment là aussi.
      à noter que Ben Laden était, parait il, sous dialyse depuis des années , on ne saurait trop louer la compétence et surtout la discrétion des hôpitaux pakistanais !!!
      soins à domicile direz vous , ben sa "villa" ne paraissait pas être l’environnement hygiénique et médicalisé adéquat !!!!!!!!!

  • touffu ? c’est effectivement le cas, (triés le bon grain de l’ivraie je ne sais pas faire, désolé).

    Il semblerait par ailleurs, que si on pouvait remonter à la source (quelques mois avant février 2011), on pourrait peut-être comprendre de quoi il en retourne vraiment ? (et encore, rien n’est moins sûr puisque depuis février 2011, suite à l’échec patent des services secrets étasuniens, des petits malins – des liquidateurs en quelque sorte – s’ingénient à effacer toutes traces de l’évènement)

    Depuis la défaite (excepté l’élimination de ben Laden évidemment) des services secrets étasuniens au Pakistan ( l’opération "Raymond Davis" ? ce n’est évidemment pas son nom de code ), le cours des événements échappe à tous les protagonistes de cette affaire… la question est de savoir pourquoi ? d’où cet article (un rien provocant, c’est vrai !)

    Il s’agit d’essayer de mettre en lumière (même si cela paraît confus et imparfait) les mœurs barbouzardes de nos chères démocraties – ce qu’elles étalent publiquement afin de couvrir les opérations barbouzardes de leurs « commandos spéciaux », soit au Proche-orient ou en Orient (pas que, car les services secrets opèrent partout, je dis bien PARTOUT dans le vaste
    monde ), au nom de notre liberté, de notre démocratie, etc., etc. Le baratin habituel, en quelque sorte…

    Alors que les peuples se révoltent et exigent prioritairement (une reconquête de) la dignité, la liberté (celle, entre-autre, de circuler librement… n’est-ce pas monsieur Guéant !) et surtout la PAIX !

    Vivre en PAIX !

    L’Empire a décidé qu’il en serait autrement – au nom de principes mensongers, ceux cités plus haut – il veut imposer au monde son modèle "démocratique" clé en main, quels que soient les moyens pour y parvenir ! (d’où l’article ci-dessus, qui contrairement aux apparences est une diatribe contre toutes formes de violence étatique, y compris l’interventionnisme déguisé de meilleurs intentions du monde) Si on excepte les cas de "légitime défense" (un peuple, un pays est agressé par une coalition (internationale ou pas), un pays ou une puissance étrangère), tout le reste est inacceptable – y compris l’interventionnisme au nom de valeurs et principes particulièrement vicieux et mensongers).

    « Le printemps arabe » c’est déroulé (dans un premier temps) pacifiquement, la « coalition internationale » (dont les Etats-Unis, l’Angleterre et la France en tête) a voulu imposé un contrôle politique et militaire strict (les raisons ne manquent évidemment pas, géostratégiques, défense d’intérêts nationaux, etc.) sur des mouvements d’émancipation populaire spontanés.
    L’interventionnisme (à géométrie variable) de la coalition internationale occidentale (direct et indirect) dans certains pays, provoque la confusion et ralenti l’élan d’émancipation populaire (il n’est que d’observer le sort qui est réservé aux propres peuples de ces parangons de vertus pour en être totalement convaincu). Etait-ce pour mieux l’éteindre ? Nous le serons assez rapidement.

    L’exécution de Ben Laden soulève beaucoup plus de questions qu’elle n’en résout, et ajoute de la confusion à la confusion (que certains ne manquerons pas d’exploiter !) qui règne actuellement au Proche-orient (en Libye, au Yémen, en Syrie, etc.) la situation est en passe d’échapper à la coalition internationale (d’où l’allusion à la CREATURE qui échappe à tout contrôle), où (comme en France) la fuite en avant (le déni de réalité permanent) ne résoudra rien, au contraire, et les problèmes resteront entiers ! (il est clair que le très probable effondrement systémique n’a disparu pour autant, et il est bien là, et toujours là !)

    PS : le collectif BELLACIAO est ce qu’il est, c’est ma famille politique, même si des nuances apparaissent ça et là, nous avons des analyses convergentes sur le vaste monde (ici et maintenant) ; je suis plutôt dubitatif (faut-il agir et comment agir le moins mal possible ?) et reste très attentionné au monde qui m’entoure.