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Laurent Wauquiez veut imposer des contreparties au RSA : le retour de l’esclavage !

Publie le dimanche 8 mai 2011 par Open-Publishing
29 commentaires

Laurent Wauquiez veut imposer des contreparties au RSA

Le ministre Laurent Wauquiez (UMP) a indiqué dimanche que son groupe "la Droite sociale" déposerait "dans les 10 jours" à l’Assemblée une proposition de loi pour contraindre les bénéficiaires du RSA à "assumer" cinq heures hebdomadaires de "service social".

Invité de l’émission BFMTV 2012-Le Point-RMC, le ministre des Affaires européennes a dénoncé les "dérives de l’assistanat" comme "le cancer de la société française", et formulé "trois propositions".

Il a émis l’hypothèse "de plafonner le cumul de tous les minima sociaux à 75% du Smic, pas plus".

"Aujourd’hui, un couple qui est au RSA, en cumulant les différents systèmes de minima sociaux, peut gagner plus qu’un couple dans lequel il y a une personne qui travaille au Smic, a-t-il avancé. Ca c’est la société française qui tourne à l’envers."

Le maire du Puy-en-Velay a enfin jugé anormal que le système de protection sociale, "le plus généreux d’Europe", permette aux étrangers, "très facilement, de bénéficier de nos différents outils de solidarité".

"Il est normal que quelqu’un qui vienne en France bénéficie de notre système à condition qu’il ait un minimum contribué", a-t-il estimé, suggérant d’établir une durée minimale de travail -cinq ans- pour pouvoir y prétendre.

L’objectif est, d’après M. Wauquiez, que ces propositions soient expérimentées avant la présidentielle de 2012, et puissent nourrir le débat de la campagne.

En contrepartie, afin de promouvoir le "sens de l’équilibre (...) au bénéfice des classes moyennes", le ministre s’est prononcé pour que chaque citoyen résidant plus de trois mois en France soit assujetti à l’impôt, contre six mois actuellement.

A propos du Revenu de solidarité active (RSA), il a réaffirmé qu’en contrepartie "il faut que chacun assume chaque semaine cinq heures de service social". Cela ne représente "pas grand-chose" mais montre que, "en face des droits (...), pour vous il y a des devoirs".

"Nous plaidons pour que ce soit une obligation, et on déposera dans les 10 jours qui viennent une proposition de loi en ce sens", a-t-il indiqué.

Il a évoqué comme possibles missions les sorties d’école, les travaux de nettoyage ou encore "l’accueil de service public".

Source : http://www.20minutes.fr/article/720133/ ... arties-rsa

C’est le retour de l’esclavage, sous les applaudissements de l’opinion publique ! L’horreur !

Appréciez le vocabulaire utilisé par Wauquiez : " le cancer de la société française". Donc, les personnes qui percoivent le RSa sont des cellules cancérigénes qu’ils faut détruire.

Allez hop ! A la rsathérapie

Messages

  • C’est le "retour de l’esclavage"...certes ; mais l’article cité ci-dessus, est typyque d’une forme de propagande moderne qui contribue à répandre jour après jour les idées racistes et populistes... Les cibles de l’article sont 1) les bénéficiaires du RSA ; pour moi des chômeurs pauvres, qui travaillent peut-être d’ailleurs, au black pour arrondir les fins de mois ; et ils ont bien raison ; et ils ne sont pas des profiteurs car ils laissent les rares places libres disponibles pour d’autres 2) Gravissime, l’article valorise le racisme " les méchants étrangers qui prennent, même pas le travail des Français, mais l’argent, l’aide sociale des Français "... Remarquez que l’article de presse ne défend aucunement ni les chômeurs pauvres ni les étrangers chômeurs... il ne veut pas se battre pour eux ; il fait de la publicité pour les idéees sarko-wauqiez... Ce’st comme ça que les idées racistes se répandent, et qu’un despote tente d’étouffer un Peuple dans ses griffes.

  • Wauquiez dit "Aujourd’hui, un couple qui est au RSA, en cumulant les différents systèmes de minima sociaux, peut gagner plus qu’un couple dans lequel il y a une personne qui travaille au Smic, a-t-il avancé. Ca c’est la société française qui tourne à l’envers."

    Hé, il n’a qu’à augmenter le Smic et ça tournera moins à l’envers !
    Bizarrement, cette hypothèse n’est pas retenue...

    Si c’est si bien que ça au Rsa, aux minimas sociaux, pourquoi n’y est-il pas cet énergumène ? (On pourrait alors en reparler...).

  • Laurent Wauquiez, né le 12 avril 1975 à Lyon, est un homme politique français.
    ....

    Il est issu d’une famille d’industriels de la région de Tourcoing, créateurs d’une tannerie en 1895, reconvertie en chantier naval en 1965 à la suite du déclin de l’industrie du textile. Il est le fils de Philippe Wauquiez, ancien directeur d’Indosuez Scandinavie et gérant d’une société de conseil en investissement, et d’Eliane Wauquiez-Motte, actuelle maire du Chambon-sur-Lignon...

    https://secure.wikimedia.org/wikipe...

    Un fils d’ouvrier quoi

  • Encore un ministre qui ne sait pas compter.Cest pas le premier...
    Nul doute qu’avec des ministres comme ça on ne va pas aller loin, Il faudrait plutot les virer et la France ira mieux...

    Mais ou font ils leurs etudes ces cocos ?

    Couple au smic avec un loyer de 600 euros :

    SMIC 1056 euros + Apl 115 euros = 1171 euros

    Couple au RSA avec un loyer de 650 euros :

    RSA 588 euros + Apl 295 euros = 883

    + 288 euros pour le couple au SMIC donc le couple au RSA ne gagne pas plus.

    Avant de dire des conneries, ils feraient mieux de calculer !!!

    • WAuquiez se soucie peu de dire des conneries ou non : il fait de la com’ style "flatte cons" comme le dit justement Marie-Lina dans un post suivant. C’est le coeur de la méthode UMPiste : dresser les faibles contre les plus faibles.
      Wauquiez est un simple sa.....d.

    • tout est dit ou presque

      il s’agit de la méthode qui partout en occident a pourri les luttes politiques

      la propaganda néo-cons où il ne s’agit pas de dire une vérité mais de raconter ce que la cible électoral ( vive le marketing ) a envie d’entendre .........

      et tous ( presque tous ) ces connards de petits patrons, commercants et professions libérales ne pensent que ça : ils subventionnent l’assistanat eux !!!

      parce que eux ils ne trichent jamais en faisant payer plein de frais personnels ( voiture, resto , voyages , .... ) sur les frais de leur compte professionnels !!

      la propaganda néo-con ! rappelez vous l’attaque ignoble sur John Kerry qui lui avait été au vietman et qui a été attaqué la dessus sur un pur mensonge par un bush qui était un planqué à l’époque !

      c’est le meilleur des mondes d’Huxley

  • Au lieu de laisser des gens au RSA, il ne leur est pas venu à l’idée, qu’ils pouvaient les embaucher ??? par exemple, pour remplacer, les dizaines de millier de postes supprimés dans les services publics !!! décidément, pas un, pour racheter l’autre !!!

  • Scandale : Ils n’ont jamais été préfets, mais ils en touchent la retraite
    Des dizaines de hauts fonctionnaires ont le titre de préfets alors qu’ils ne le sont pas. Un copinage politique qui leur permet notamment de toucher une retraite de préfet. Parmi eux, Michel Vauzelle et Michel Delebarre.

    Parmi ces préfets fantômes, les députés et anciens ministres de François Mitterrand, Michel Vauzelle (photo), 66 ans, et Michel Delebarre, 65 ans SIPA
    C’est un scandale français, un de ces abus qui alimentent la rancœur des citoyens contre les politiques. Un de ces arrangements entre amis que l’on cache soigneusement au citoyen, mais qui coûte cher au contribuable.

    Certains de nos hommes politiques et certains hauts fonctionnaires ont été nommés préfets par nos présidents de la République successifs, ils bénéficient d’avantages liés à cette fonction… mais ils n’en ont jamais exercé la moindre fonction. Parmi ces préfets fantômes, figurent deux stars de la politique, les députés et anciens ministres de François Mitterrand, Michel Vauzelle, 66 ans, et Michel Delebarre, 65 ans.

    Tous deux indiquent, sur le site informatique de l’Assemblée nationale, la même profession : préfet. Pourtant, le premier est avocat de profession et le second cadre supérieur de collectivités locales. En fait, ces deux grands notables locaux du Parti socialiste qui n’ont jamais exercé les fonctions de préfet avaient été nommés à ce titre, de manière discrétionnaire, par le président François Mitterrand, en 1985 pour le premier et en 1983 pour le second.

    Quel intérêt de nommer un préfet fantôme ? C’est un joli cadeau… financier, facile à comprendre. Le 28 avril 2011, Michel Delebarre a fait valoir ses droits à la retraite de préfet, à l’âge de 65 ans, tout comme l’avait fait le 15 août 2010 Michel Vauzelle. Cela permet à ces deux caciques du PS de toucher aujourd’hui une pension mensuelle de 4.000 € brut, qui vient s’ajouter à leurs indemnités de parlementaires et d’élus locaux : soit 15.124 € brut (Michel Delebarre) et 9.760 € brut (Michel Vauzelle). Sans compter pour chacun une indemnité (forfaitaire) représentative de frais de mandat de député de 6.000 € net. Et cela, en toute discrétion.

    Retraites dorées
    D’ici quelques années, lorsqu’ils décideront d’abandonner leurs mandats, ces deux parlementaires pourront cumuler la totalité de leurs retraites de préfet, de parlementaire et d’élu local ! Soit en tout, de l’ordre de 12.000 € mensuels brut pour le premier et 10.000 pour le second.
    Rappelons que, selon l’Insee, le montant moyen brut des pensions en France s’élevait, en 2009, à 1.196 € par mois… Des montants et des cumuls choquants pour bon nombre des Français.

    En juin 2007, à une question de l’hebdomadaire L’Express lui demandant quel était son principal défaut, Michel Delebarre avait répondu : « Je veux tout. » Tout, il l’aura bientôt. En effet, le maire de Dunkerque, président de la communauté urbaine de cette ville et préfet à la retraite abandonnera en septembre prochain son mandat de député pour être tête de liste socialiste aux sénatoriales dans le département du Nord.

    Le général de Gaulle, qui ne plaisantait pas avec les finances et la morale publiques, avait mis fin à cette folie des « préfets fantômes », une folie qui perdurait depuis la création de ce corps par Napoléon Ier, en 1800.
    Autre temps, autres mœurs : avec l’arrivée de François Mitterrand à l’Elysée, en 1981, ce système de copinage, souvent basé sur des relations maçonniques, renaissait de ses cendres.
    La nomination de préfets « en mission de service public relevant du gouvernement » était alors autorisée par un décret du 23 décembre 1982, à hauteur de 5 % de l’effectif budgétaire du corps des préfets.
    Aujourd’hui, ce quota de « faux préfets » autorisés représente 7 % des 236 préfets, soit 17 préfets fantômes.
    Au fil du temps, cela fait des dizaines de faux préfets, nommés de manière totalement discrétionnaire et sans exiger le moindre titre ou diplôme pour exercer ces fonctions.

    6.000 € mensuels sans rien faire

    Au bout de quelques mois, ces préfets bidons sont nommés préfets hors cadre. Une voie de garage « royale » (utilisée également pour écarter les préfets qui déplaisent), dont on ne revient jamais, mais qui permet aux intéressés de toucher aujourd’hui 6.000 € brut mensuels en attendant la retraite ou d’être élu sénateur, voire député.

    Placé alors en détachement pour exercer son mandat, le préfet parlementaire (deux fonctions officiellement incompatibles selon la loi) ne reçoit plus de l’Etat qu’un tout petit salaire correspondant exactement au paiement de ses cotisations de retraite de préfet.

    Ce qui a été le cas de Michel Delebarre et de Michel Vauzelle pendant plus de vingt-cinq ans. De plus, en cas d’échec électoral, chacun d’entre eux pouvait coiffer sa casquette de préfet hors cadre et percevoir son salaire plein pot, sans être affecté en poste dans un département.

    De 1982 à 1995, François Mitterrand a ainsi nommé près d’une soixantaine de préfets en mission de service public. Parmi eux, dix-sept étaient issus des corps de sous-préfets et administrateurs civils.

    Agés d’au moins soixante ans, ces vieux serviteurs de l’Etat partaient en retraite quelques mois après leur nomination, qui récompensait leurs loyaux services. Ce qui leur permettait de toucher une pension nettement supérieure à celle à laquelle ils avaient droit pour leur carrière de sous-préfet ou dans l’administration de l’Etat.

    La deuxième partie de ces préfets en mission de service public (une quarantaine) était en quasi-totalité des membres du PS, des élus de ce parti et des amis ou proches de l’ancien président.

    Parmi cette quarantaine de privilégiés, les élus ont le droit de cumuler aujourd’hui cette retraite de préfet en mission (4.000 € en moyenne) avec toutes leurs autres pensions liées à leurs mandats électoraux et des emplois privés.
    Garantie tous risques pour les courtisans

    Cette institution des préfets fantômes n’est en réalité qu’un des systèmes légaux de financement des deux grands partis politiques français, le PS et l’UMP.

    Depuis sa renaissance « mitterrandienne », le système a prospéré sous Jacques Chirac, y compris lorsque Lionel Jospin était Premier ministre. Ce cadeau présidentiel offre une sorte de garantie tous risques pour les courtisans, les poids lourds et les incontournables de ces deux formations.

    On recase toujours ses amis ! Voilà pourquoi, chaque mercredi, jour du Conseil des ministres, un « ami » ou un obligé du président de la République, depuis François Mitterrand, peut être nommé préfet « fantôme » chargé d’une « mission (bidon) de service publique relevant du gouvernement ».

    Nicolas Sarkozy n’a pas mis fin au système. Son ancien ministre et fidèle conseiller, Brice Hortefeux, 53 ans, en bénéficie. Selon un décret pris lors du Conseil des ministres du 27 avril 1995, il a été nommé préfet, chargé d’une mission de service public relevant de l’action du gouvernement.

    A l’époque, à la fin des années 1990, ce fidèle de Nicolas Sarkozy tirait ses ressources de son revenu de préfet, soit 40.000 francs brut par mois, et de ses indemnités de conseiller régional d’Auvergne, soit 10.000 francs brut mensuels.

    Cette promotion à un poste de préfet fantôme a suscité l’opposition du commissaire du gouvernement, Rémy Schwartz, lors de la séance publique du Conseil d’Etat de novembre 1996. En vain. Car, au bout du compte, à gauche comme à droite, personne ne remet vraiment en cause le système.

    Tous en profitent, espèrent en profiter ou en faire profiter un ami, un jour ou l’autre. Ce qui est en réalité un scandale d’Etat bénéficie d’un habillage légal dont tous les politiques s’accommodent en silence.

    Nommé préfet pour l’empêcher d’être réélu sénateur

    Le 11 octobre 2010, le président de la République nommait préfet administrateur des Terres australes et antarctiques françaises (avec résidence dans l’île de la Réunion) le sénateur de Maine-et-Loire, Christian Gaudin, 60 ans. En fait, cet ancien membre du Modem et aujourd’hui du Nouveau Centre avait été élu sur sa propre liste aux sénatoriales de 2011 contre celle du poids lourd local de l’UMP, André Lardeux, 64 ans, ex-président du conseil général. En fait, l’Elysée veut que la droite parte unie aux sénatoriales de septembre 2011 en Maine-et-Loire pour avoir une chance de gagner le siège supplémentaire (le département passe de trois à quatre sénateurs). D’autres sénateurs empêcheurs de tourner en rond pourraient être nommés préfets.

    Cette nomination inopinée vise uniquement à déminer une situation bien compliquée dans le département de Maine-et-Loire pour les sénatoriales de septembre 2011. La droite possède deux sénateurs hommes, tous deux poids lourds locaux, et qui ont mené leur propre liste en 2001, l’ancien président du conseil général, André Lardeux, 64 ans, et Christian Gaudin, 60 ans. Tous les deux étaient partants pour se représenter en septembre 2011. La présence de Catherine Deroche colle parfaitement avec la constitution « chabadabada » des listes… De plus, le Maine-et-Loire va encore se jouer à la proportionnelle, car le département gagne un siège de sénateur, en passant de 3 à 4 représentants. N’oublions pas que ce département figure parmi les espoirs de la droite quand à la conquête du quatrième siège : si la droite part unie, elle a une chance de s’emparer de ce siège.

    Etant donné qu’elle domine le conseil général et la majorité des communes. Après, c’est aussi stratégique d’avoir quelqu’un comme Catherine Deroche au Sénat : en septembre 2011, elle n’aura même pas un an de mandat et, malgré son expérience et sa présidence de l’association des maires, elle n’a pas le poids nécessaire pour tenter de se faire réélire en montant une liste dissidente. D’autres empêcheurs de tourner en rond pourraient être nommés préfets : Alain Vasselle ou Philippe Marini dans l’Oise, Laurent Béteille pour l’Essonne, Alain Gournac ou Dominique Braye dans les Yvelines, et enfin Christian Demuynck en Seine-Saint-Denis.

    Par Yvan Stefanovitc

  • Ces gens sont dangereux : après la chasse aux étrangers voici la chasse aux pauvres. Quel boulot à proposer : du nettoyage de voitures des flics par exemple ....? Comment seraient compter les arrêts maladie : les très pauvres ont aussi le droit (pas encore le devoir d’avoir la grippe ? )
    Ce ne sera pas rémunéré ni nourri sur place : bien vu l’esclavage car même dans les camps de prisonniers de guerre en Allemagne les prisonniers étaient nourris quand ils travaillaient....

    quand on refuse à un être humain le droit de vivre cela s’appelle un crime contre l’humanité. Je reste persuadé qu’en laissant des femmes et des hommes au RSA avec 5 heures ou pas de "STO" les politiques sont des criminels à traduire devant le TPI . En effet qui peut imaginer couvrir décemment ses besoins physiologiques primaires avec un RSA ?

    Hé !!! Wauquiez montre nous l’exemple en venant vivre 6 mois au RSA devant les caméras de TF1.... Tous ces criminels capitalistes hyper-libéraux sont à vomir.

    Révolution Révolution il est temps de la faire ( on attend les réactions des syndicats sur ce nouveau service du STO .....aussi efficace que pour les retraites ? Vive la caisse noire de l’UIMM...))

    Si on partageait les bénéfices des chiens de capitalistes en abolissant la propriété privée ( à ne pas confondre avec la propriété personnelle).

    Grèves générales illimitées pour les mettre à genoux en 3 semaines comme en Tunisie. Ils pensent aux urnes mais n’ont pas de burnes.

  • ben oui, il faut lutter contre l’assistanat.... par exemple plus aucune subvention aux patrons, plus aucune niche fiscale, plus aucune exoneration sociale pour les entreprises !

  • Ils ont reçu la consigne de doubler le FN sur sa droite, et ça va durer jusqu’aux élections. Avec gros risques de dégâts collatéraux : quand on réveille la bête, on peut s’attendre au pire. Nausée... J’espère qu’un jour ils seront jugés et qu’on appliquera leur fameuse tolérance zéro.

    Chico

  • L’assistanat selon le susdit Veau, c’est des centimes d’euro aux manants et des dizaines de milliards aux banques, sans parler des entreprises.

  • je ne vois pas le rapport avec l’esclavage..

    Les esclaves n’ont pas le choix, les bénéficiaires du RSA ont le choix.. Si ils ne veulent pas travailler 5 heures par semaines, ils n’ont qu’a pas le faire. Ils prennent leur responsabilité, refusent le RSA et trouvent un autre moyen de survivre..

    Les esclaves ne sont pas payés pour leur travail, les bénéficiaires du RSA sont payés..

    Les esclaves travaillent beaucoup plus que 5 heures par semaine, et certainement pas dans le social.. Mais plutôt dans des tâches qui mettent leur santé et leur vie en péril.. Rien de tel pour RSAistes

    Les esclaves sont torturé, fouettés, et si ils n’obeïssent pas, on les tue.. Ce n’est pas le cas des RSAistes..

    Donc aucun rapport entre l’esclavage, et le RSA qui correspond plutôt à un job allégé.. En fait on pourrait même dire que c’est tout le contraire de l’esclavage. C’est un bouleau bien payé puisque cela revient à être payé 90 euros de l’heure..

    • Pourquoi t’y vas pas si c’est si chouette !!!!!!

      C’est de l’esclavage moderne et pire un Service de Travail Obligatoire

      S’il y a du boulot pourquoi ne pas engager les travailleurs privés d’emploi !

      Quant aux tâches qui mettent leur vie en danger (esclaves) tu n’as jamais entendu parler des victimes de l’amiante, de suicides, d’accidentés du travail..............

      Tu n’as pas de nom et ce que tu dis non plus, voire même pire !!!!!!

      Salve 007

    • @ Freeland

      Je t’aurais bien répondu mais je suis bien trop fainéant. En plus c’est pas payé !

      Carland

    • Freeland, il y a tout un aspect que tu n’as pas capté.

      Admettons comme toi que ceux qui vivent du RSA sont finalement dans une situation plus qu’acceptable (ce qui me semble plus que contestable).

      Tu oublies que les mettre au travail de cette façon va exercer une pression à la baisse sur les conditions de travail et de salaire des travailleurs "ordinaires". A quoi bon payer des smicards avec contrat de travail si on peut faire exécuter leur tâche par des titulaires du rsa corvéable à merci (on commence avec 5 heures, mais il n’y a aucune raison pour qu’on en reste là).

      Bref, tu n’as pas compris qu’en défendant les gens directement concernés par ces projets, tu te défends toi-même (à moins que tu n’aies pas besoin de vendre ta force de travail pour vivre).

      Mais là où peut-être on peut se rejoindre : cette situation d’assistanat est scandaleuse, il faudrait leur donner du travail, un travail normal, les besoins sont immenses, et le financement existe, si on arrête de multiplier les cadeaux à Liliane et à cette poignée de très riches qui mènent notre monde.

      Chico

    • Ne trouves tu pas inquiétant que ces personnes contraintes à un travail obligatoire sans droit du travail et sans salaire soient mis en concurrence avec les misérables emplois salariés ? Ton patron peut facilement te virer pour te remplacer par un de ces maudits esclaves.
      En tout cas moi de ces futurs esclaves, j’en suis. Et je ressent la peur et aussi la colère : tu sais ce truc qui te donne des idées qu’on ne peut pas écrire sous peine de gendarmes à ta porte au levé du soleil.

    • "C’est un bouleau bien payé puisque cela revient à être payé 90 euros de l’heure.."

      J’ai l’impression que le boulot, tu connais pas trop, toi freeland.

  • C’est une saloperie qui a déjà cour dans plusieurs pays de l’Union ( dont l’Allemagne ) , il faut savoir que cela un côté flatte con : ainsi ":y vont travailler ces feignasses !" Donc on répond avec l’air aussi CON :Il Y A QU’A LES EMPLOYER AVEC UN VRAI SALAIRE ! Bref les libéraux ,utilisent l,es vieilles lunes de l’oppressions ,on leurs niquent leurs mères ,signé une mère :marie.lina P.S il n’y a plus rien à respecter dans un monde de comique kafkaien

  • Si ce sont des cellules cancéreuses il faut faire une chimio : direction, les centrales nucleaires. Voilà des liquidateurs tout trouvé ou dans les entrepots de déchets nucléaires.

  • Ces gens-là sont de pures crapules dirigées par le petit caÏd de Neuilly-sur-Seine, lui même aux ordres du Grand Capital... rien de nouveau. Seulement voilà, à trop prendre le peuple pour un con, ça va finir par se voir. Ils agissent de manière ignominieuse parce qu’ils sentent de que le vent, potentiellement, peut tourner en leur défaveur. Ils tentent maintenant le tout pour le tout, n’hésitant devant aucun bassesse pour arriver à leurs fins. Quand le pouvoir use et abuse de sa force, la révolte n’est pas loin qui mènera à pas feutrer vers la Révolution qui hante les cerveaux d’un nombre croissant de personnes, écoeurées par des telles manoeuvres quand la misère, chaque jour se fait plus noire. M. Wauquiez et tous les parasites du même genre. Vos propos et les actions qui les sous-tendent, un jour ou l’autre, ils vous faudra les assumer pleinement. Devant le tribunal du peuple. Tôt ou tard, vos méfaits vous les paierez !! Soyez-en sûr ! Nous y veillerons, car nous sommes légions et bien mieux organisé que vous ne vous l’imaginez. Encore un peu de temps, un tout petit peu de temps... et vous saurez ce qu’avoir peur veut dire. A très bientôt.

  • http://www.dailymotion.com/video/xdphde_loic-wacquant-les-prisons-de-la-mis_news

    A réécouter même si le son n’est pas toujours terrible et l’intro un peu longuette.

    et aussi :

    http://www.theyliewedie.org/ressources/biblio/fr/CNT-AIT_-_Economie_Le_salariat_et_ses_consequences.html

    Économie : le salariat & ses conséquences1

    "Usines à la campagne", "small is beautiful", "P.M.E. à visage humain", durant les dernières décennies, les promoteurs du libéralisme nous affirmaient que le monde économique serait composé de petites unités décentralisées et conviviales. Mensonge et imposture, nous sommes en fait dans une étape historique qui est le contraire des discours lénifiants. Nous sommes entrés dans une période d’accélération des fusions, des rachats, des absorptions. Les mêmes promoteurs du libéralisme qualifient cela de globalisation nécessaire pour faire face à la compétition économique internationale. Cette globalisation est largement entamée pour la construction et le transport aérien, l’industrie pharmaceutique, l’informatique, les produits bancaires ... et demain, même chose pour l’automobile, les télécommunications... etc. Le capitalisme est en train de constituer des conglomérats universels qui n’ont rien à envier aux anciens combinats des temps anciens du capitalisme sauvage ou d’Etat La compétition va être féroce. Que pèseront les fournisseurs de travail, c’est-à-dire les salariés, c’est-à-dire nous ? Peu de chose, ou plus exactement un paramètre, une pesanteur, une contrainte financière froidement banalisée.

    Pour eux, le salaire pèse peu ; pour nous, il reste la condition de notre subsistance. Pour nous, il est la condition de notre nourriture et de notre repos, pour eux, il est un handicap potentiel pour leurs bénéfices et leurs parts de marché.

    Quelle vie voulons-nous ? Si nous espérons préparer une lutte finale pour un autre futur, il est indispensable de prendre au préalable le temps de regarder, d’analyser ce monde que l’on nous impose. Comprendre le salariat, servitude volontaire des temps modernes, est une première condition pour construire une véritable alternative.

    L’évolution de la productivité s’est accompagnée de mutations socioprofessionnelles. Des anciens métiers ont disparu, d’autres apparaissent, ce qui est logique.

    Mais, si les emplois sont différents, cela correspond aussi à une tendance à la marchandisation : des sphères d’activités humaines qui échappaient autrefois aux phénomènes des marchés et des prix et où prédominaient gratuité et bénévolat rentrent dans le circuit économique. Ainsi, la culture, le sport ou le syndicalisme institutionnel et les associations de- viennent des "gisements d’emploi" à part entière.

    D’autres secteurs dont le développement accompagne le système, comme la "sécurité" ou le tourisme sexuel, brassent des chiffres d’affaire de plus en plus importants. Ce système continue donc de créer, voire d’inventer, des emplois ; cela nourrit le mécanisme de la création de marchés internes qui ouvre le champ de la consommation en échange de ces emplois. Cela évite une trop grande contraction de la demande, qui, si elle restait basée sur les revenus salariaux issus de la production de biens matériels, serait trop faible pour une offre de plus en plus massive.

    Cette évolution préserve, tant que faire se peut les principales caractéristiques de notre mode le production ; à savoir que l’individu reste l’outil d’un développement économique qu’il ne choisit pas. Quels que soient les termes employés par les sociologues (travail, emploi, entreprise individuelle...), le lien social qui relie l’individu au système va conserver les principales caractéristiques du salariat.

    Caractéristiques du salariat

    Le salariat ne se définit pas par l’existence d’une feuille de salaire. C’est avant tout un contrat qui lie le salarié à son patron. La jurisprudence le désigne comme "une convention par laquelle une personne s’engage à mettre son activité à la disposition d’une autre, sous la subordination de laquelle elle se place, moyennant une rémunération".

    Il existe donc bien deux parties qui vont rassembler deux groupes sociaux bien distincts par rapport à ce contrat :- Le premier groupe peut octroyer du travail et un revenu. Ce groupe détient les moyens de production (technologie...), de distribution (infrastructures économiques, transports...) et d’échange (création de masses monétaires...).- Le deuxième groupe rassemble ceux qui n’ont que leur temps ou leur travail à échanger.

    II est clair que le premier est dominant sur le deuxième. Les deux groupes sont mis en rapport par un lien économique de domination. Mais ce lien va dépasser le champ économique pour s’exercer au niveau idéologique par des tendances qui vont faire pression sur la société. L’ensemble de ces tendances détermine une idéologie. Cette idéologie obéit actuellement à la logique économique du profit maximum. Cette idéologie dominante est l’idéologie de la soumission. Elle permet le développement actuel du capitalisme, c’est-à-dire l’accumulation de biens et de richesses au profit du groupe dominant. Elle caractérise un mode de production.

    Dans ce mode de production, le salariat n’est qu’une convention permettant de déterminer le rapport de production, c’est-à-dire, la part effective de la production qui va revenir au groupe dominé.

    Le salariat présente trois piliers sur lesquels s’appuie ce mode de production :

     subordination économique (lien salarial),

     hiérarchies salariales,

     individualisation du contrat de travail : existence de "catégories" différentes, avec des statuts différents (grille des fonctionnaires...), évoluant vers le contrat individuel.

    Le rapport des forces entre les deux groupes va modifier quantitativement ces trois piliers. Mais, s’il ne remet par leur existence en cause, ils feront toujours pencher la balance, à la moindre inattention, du côté dominant.

    Soumission & flexibilité

    Les trois piliers sur lesquels s’est bâti le salariat sont aussi des tendances de l’organisation sociale. A l’échelle de la société, elles s’expriment de la manière suivante :

     dépendance économique (que l’on songe à la situation du RMIste par exemple),

     obéissance sociale (par exemple, pouvoir de la mode sur les enfants...),

     isolement psychologique (déstructuration des individus...).

    Cet ensemble de tendances est véhiculé par des vecteurs qui sont les médias, l’éducation nationale... qui reproduisent ces schémas et les favorisent. Ces tendances apparaissent alors comme "normales" aux populations qui vivent suivant des normes imposées par ces trois piliers.

    La résultante à tous les niveaux de ces tendances, c’est la soumission comme lien dans l’entreprise et dans la société.

    La flexibilité, conséquence de cette soumission (interne à l’entreprise ou externe à celle-ci) est un aménagement du rapport de production, soit, au niveau interne une tendance à l’individualisation du contrat de travail, soit, au niveau externe, une tendance à l’individualisation des conditions de vie (travail, pas travail par épisodes, par tranches de vie...).

    Si au coeur du problème du travail il y a l’emploi, c’est parce que le revenu, la condition d’existence de l’individu en dépendent. Si au cœur du problème de l’emploi il y a le salariat, c’est parce que dans celui-ci, il y a le cadre idéologique dans lequel évolue le rapport de production (subordination, hiérarchie, individualisation....).

    C’est la conjugaison de ces facteurs qui permet au système d’imposer ’la flexibilité qui est un aménagement du rapport de production en faveur du mode de production. La flexibilité est donc inscrite dans le salariat.
    http://cnt-ait.info/. Diffusé par A-Infos.

  • Faisons l’inventaire des biens mobiliers et immobiliers de ce petit "cafard" ( j’en appèle à sa femme de ménage pour comptabiliser ses biens !!!) Soit la délation c’est moche ,mais c’est juste une petite provoc pour rappeler à ce "premier "de la classe que : Nous ne vivons PLUS sous l’ Empire Romain ,avec l’esclavage comme moteur économique . Bref pas la peine de s’énerver : qu’ils giclent tous avec leurs montres à 15000e et leurs meubles "vintages" à 30000e pièces . COMBIEN ON GAGNE NOUS PAR AN ???????????????? VOTER et DEHORS LES Néo-libéraux marie.lina

  • Si ce rond de cuir connaissait ses dossiers, il saurait que les Actions Collectives d’Insertion présentes sur tout le territoire mettent déjà à contribution, de manière bénévole et volontaire, des bénéfciaires du RSA à raison de 10 à 14 heures par semaine. Force est de constater que ces personnes dans 90% des cas viennent d’elles mêmes pour rompre avec l’isolement et dans l’espoir de rencontrer de nouvelles têtes, voire trouver une piste de boulot.
    Il est assurément plus facile de stigmatiser les exclus, et au passage diviser un peu plus, que de leur trouver un vrai boulot salarié, ce à quoi a été payé Wauquiez pendant 3 ans : pour quel résultat ? Le règlement su site m’empêche de qualifier Wauquiez dans les termes qu’il mérite, et son ignorance crasse de la réalité actuelle, mais je n’en pense pas moins. Colère, colère, colère...

    • Personnellement je n’ai pas réussi à décolèrer de la semaine à cause de toutes ces s............... Heureusement que je suis sous tranquilisant

    • http://sociologias-com.blogspot.com/2011/05/maud-simonet-le-travail-benevole.html

      Les parcs de New-York
      Un terrain historique des luttes syndicales
      « Nous menons en commun avec John Krinsky une enquête sur les parcs publics et municipaux de New-York. Initialement, la main d’œuvre était publique et syndiquée. Mais ces parcs sont devenus peu à peu un laboratoire d’expérimentation du workfare.
      Aux États-Unis dans les années 1930, les salariés du privé ont obtenu des droits syndicaux. Ceux du public ont dû se battre localement pour les obtenir. Les travailleurs des parcs new-yorkais – les parkies – ont réussi à y accéder dans les années 1950. Leur lutte a été forte, ils ont mené des actions emblématiques, comme s’enfermer dans une cage à Central Park avec une pancarte : « Espèce : travailleur du parc. Caractéristiques : n’a pas les mêmes droits que les autres travailleurs ; pas de dignité au travail ; pas de salaire négocié ; pas le droit de se syndiquer ». Ils furent parmi les premiers travailleurs publics new-yorkais à obtenir des droits syndicaux, et à voir leurs conditions de travail, leurs rémunérations et leurs prestations sociales négociées collectivement.
      Le syndicat aux États-Unis ne correspond pas exactement à ce que l’on peut connaître ici. C’est un acteur qui négocie avec la direction ce qu’ils appellent le contrat de travail, c’est-à-dire l’ensemble des prestations.
      Avant la crise budgétaire de la ville dans les années 1970, ils étaient 7 500 ; ils sont environ 2.000 aujourd’hui. Pourtant, les parcs de New-York sont plus propres que jamais. Avec John Krinsky, nous nous sommes posés la question : « Qui nettoie ces parcs aujourd’hui ? ». »
      Le feuilletage des statuts
      « Les éléments de réponse sont multiples. On a vu arriver dans un premier temps des salariés associatifs, embauchés par des conservencies, qui gèrent l’entretien des parcs en partenariat avec la ville de New York. Certaines emploient encore une part de main d’œuvre publique, mais elles commencent à embaucher leurs propres salariés. Central Park et Prospect Park sont dans ce cas. A contrario, Brian Park n’a plus que sa propre main d’œuvre.
      Les configurations sont diverses. Les partenariats entre les conservencies et la municipalités diffèrent. Cette nouvelle main d’œuvre n’est pas syndiquée. Ils font le même travail que les salariés du public sans avoir le droit de se syndiquer. Des syndicats new-yorkais ont fait campagne pour qu’ils puissent être représentés et avoir le droit à une négociation collective de leurs conditions de travail : ça a échoué, l’employeur associatif ne veut pas de syndicats.
      Sont arrivés ensuite deux types de travailleurs que l’on pourrait qualifier d’« invisibles » ou de « peu visibles », ceux qui ont particulièrement intéressé John Krinsky et moi-même : les travailleurs du workfare et les bénévoles.
      Dans le premier cas, il est question de milliers de personnes dépendant de l’aide sociale, envoyés dans les années 1980-90 dans les parcs pour continuer à toucher leurs allocations. Certains ont aussi été envoyés dans le métro via le programme municipal Work Experience Program. Un mouvement social a eu lieu dans les années 1990 pour dénoncer un travail qui n’était pas considéré comme tel. Associations de lutte contre la pauvreté, avocats et syndicats se sont regroupés pour mener un combat suscitant des positions et une rhétorique compliquées, parfois ambiguës [3]. Les arguments ainsi que les répertoires créés pour défendre ce nouveau type de travailleurs étaient complexes.
      Aujourd’hui, quelques WEP workers [4] subsistent dans les parcs, mais très peu, parce que le mouvement a réussi à montrer que la municipalité remplaçait des travailleurs publics, rémunérés, syndiqués, par les travailleurs du workfare. Des enquêtes sociologiques s’intéressant aux tâches et à l’éventail de tâches confiés à ces travailleurs ont clairement prouvé la substitution. Peu d’argent circule. L’État fédéral finance le workfare ; c’est du travail gratuit pour la municipalité. Ces travailleurs sont « pressurisés ». Ils ne peuvent pas refuser le boulot sans risquer de perdre leurs allocations. »