La danse du ventre

C’est notamment sur le son de la chanson arabe : H’abibi, ya eini ou « mon amie la rose » de Natacha Atlas que se pratique la danse du ventre en remuant le bassin vers le haut et vers le bas en faisant vibrer les pièces du foulards noué autour de la taille.

la danse du ventre est un art populaire ne dépendant pas uniquement de la nudité, qui est considéré comme un des élément de cet art mais de l’expression dynamique ,de la musique ,du ,déhanchement , de la technique et de l’endurance.

C’est un art qui aura une belle influence dans la vie des gens ainsi qu’un merveilleux épanouissement.

La danse orientale est une des seules danses ne comportant aucun critère physique , elle peut être pratiquée pour garder la forme, elle représente rapidement bien plus qu’un simple exercice. Elle permet à la femme, de tout genre d’être féminine et de de se réconcilier avec son corps ainsi que de vaincre sa timidité.

Elle permet à la femme de prendre conscience de sa féminité quelle soit jeune ou mure

Rondes ou filiforme, elle apprend à aimer son corps.

Paradoxalement pour les hommes cette danse leurs permettra de conserver leur virilité , elle sera alors plus acrobatique car le monde de la danse orientale est un monde plein de richesses alliant la musique, le rythme et les mouvements .

La danse du ventre fait partie de l’histoire et de la vie culturelle égyptienne, du Maroc , de la Tunisie depuis fort longtemps. On la retrouve en Espagne du Sud ou une culture juive et arabe très florissante s’y côtoyaient en toute harmonie .. ... Les langues locales ont aussi été utilisées notamment l’arabe. ...

Dans son livre ma liberté de danser Dina ,danseuse égyptienne contemporaine évoque les origines de la danse orientale :
« On dit qu’il faut remonter aux temps de pharaons pour trouver les origines du Raqs Sharki : la danse orientale mais d’autres racontent qu’il y a six siècle une tribu venue des montagnes du nord de l’Inde s’établit en Egypte, ce peuple qu’on appelle les gypsies amena cette danse »
On trouve également les origines dans la danse de Salomé,
Jean baptiste déclencha la colère de Hérode le roi de Galilée et de Judée car Jean Baptise lui reprochait le mariage avec la femme Herodiade de son frère Hérode Philippe ;
Hérode fait arrêter jean baptiste le met en prison et sa femme voulant le faite tuer ,elle demande à Salomé de danser pour le roi Hérode et celui-ci lui accora la tète de jean baptise sur un plateau.
On retrouve des origines en Mésopotamie ou la déesse Itchar représentait la fécondité et la fertilité.

« On peut la danser pieds nus pour capter les énergies terrestres,
elle suggère les douleurs d’enfantement tout en garantissant la fertilité »
Livre de Dina dernière danseuse orientale.
C’est pour cela qu’aucun mariage ne se célébrait sans sa danseuse du ventre, ainsi qu’
Aucune cérémonie »
Il y a dix ans encore, aucun mariage, aucune circoncision, aucune fête sainte ne pouvait être célébrée sans cette danse rituelle
En effet la danse est le reflet de l’histoire /
On la danse avec le voile
(Salomé)
On la danse avec le bâton qui remonte du temps des pharaons le plus Viel art martial du monde que l’on voit sur les murs des tombeaux de la nécropole antique comme en Egypte comme sur les murs des temples pour honorer les dieux.
D’autres danses représentent la mariée la arousa avec sur sa tète le shamadan un lourd candélabre planté de bougies allumés symbolisant l’amour et la prospérité.
C’est une danse périlleuse (livre de dina la dernière danseuse du ventre)

C’est depuis Salomé que la danseuse , femmes séduisante à l’extrême que la danse de ventre peut avoir un double visage et même Elle incarne tous les visages de la femme.
La mère et enfantement,
La sagesse avec Isis,
Elle peut être exemplaire comme dans le mythe osirien en épouse et en sœur qui grâce à ses pouvoirs magiques et avec l’aide de sa sœur Nephtys, réussit à ressusciter Osiris, son frère et époux, le temps d’une union d’où naquit le dieu Horus.
Elle est à la fois
La femme qui séduit pour détruire
Et la mère
Et la femme exemplaire

Devenue fan J’ai admiré Samia Gamal dans le film Ali baba et les 40 voleurs,
Samia Gamal surnommé le papillon el farasha un papillon coloré en train de décoller du sol et prêt à s envoler au rythme de la musique
Extrait du livre de dina
Taheya carioca ,Nelly Fouad, nagwa Fouad,
Zizi Moustafa, haza sherif,
Naima akef soaheir saki fifi Abdou dina
Fatima chekkor devenu un excellent professeur,
Miriam Peretz , Djamila Hannan, orit maftoil
Yaël zarka et bien d’autres ;
J’ai aussi appris à considérer que la tête n’est plus l’organe essentiel et cette danse permet de renaitre en retrouvant ses racines :
Notamment les miennes je suis née à Casablanca.

Martine Lozano