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Le co-président du Parti de gauche, Jean-Luc Mélenchon, a estimé que François Mitterrand appartenait "à l’histoire du pays" et non aux seuls socialistes, lundi, à la veille du 30e anniversaire du 10 mai 1981.
"Il n’appartient pas aux socialistes et encore moins à cette ribambelle de furieux des primaires. Il appartient à tout le monde, à l’histoire du pays", a lancé M. Mélenchon à la presse en arrivant dans une salle de l’Assemblée.
Là, l’ex-sénateur PS s’est livré à une longue analyse devant 100 à 200 militants de son parti.
La victoire de la gauche en 1981 préfigure "la révolution citoyenne" que M. Mélenchon, très probable candidat à l’Elysée, appelle de ses voeux.
Cette victoire a été "l’effet différé" des grèves de 1968, a-t-il analysé. "Il ne suffit pas de parler de grève générale. Il faut un projet de conquête du pouvoir", a-t-il encore lancé, des propos qui pourraient s’adresser au NPA d’Olivier Besancenot.
Au NPA, M. Mélenchon veut d’ailleurs proposer "un contrat de gouvernement, pour que l’on avance concrètement. La radicalité que nous portons ne peut être qu’une radicalité concrète".
"C’était une vision de la transition socialiste complètement institutionnelle", a-t-il cependant regretté au sujet de 1981, tout en rappelant le bilan des premières années (retraite à 60 ans, 5e semaine de congés payés, abolition de la peine de mort, augmentation des minima sociaux, lois Auroux sur les conditions de travail, privatisation des banques...).
Interrogé sur le tournant de la rigueur de 1983, M. Mélenchon a rappelé que d’autres en portaient la responsabilité, citant Pierre Mauroy, Jacques Delors : "En chargeant François Mitterrand de tous les échecs, on se dit que cela ne sert à rien de gagner les élections et de faire un programme commun. C’est le rêve des puissants : que la gauche n’ait plus d’ambitions".
Messages
1. Amusons-nous un peu avec JLM..., 10 mai 2011, 10:25, par Zorba
Plus traitres que les socialistes et les radicaux tu meurs. Les socialistes ont toujours été et resteront des auxiliaires zélés du capitalisme euro germanique, cheville ouvrière de l’ordre américain.
Et rien d’autre.
Mélenchon est un pur produit de ce mouvement que les communistes doic=vent combattre en priorité.
Assez d’illusions avec l’union de la gauche, pas d’alliance à gauche ou à droite.
Contre l’Europe, contre l’OTAN, contre l’euro.
Sur cette base, rien n’est négociable.
1. Amusons-nous un peu avec JLM..., 10 mai 2011, 12:49, par jaja
les socialistes sont morts ( pour l’émancipation sociale ) en 1914 .
mais bon, l’histoire politique tout le monde s’en fout et de générations en générations , les socialistes font le job que la bourgeoisie leur a donné !
à cause de l’incapacité du mouvement social à tirer les conclusions des expériences passées , nous allons payé au prix fort la crise civilisationnelle actuelle ( car la crise économique n’est qu’un des aspects de ce que nous sommes en train de vivre )