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QUOTAS DANS LE FOOT : MEDIAPART FAIT PSCHITT !!!

Publie le mardi 10 mai 2011 par Open-Publishing
25 commentaires

FOOT-FRANCAIS : LES DIRIGEANTS VEULENT MOINS DE NOIRS ET MOINS D ARABES !!!

c’est sous titre racoleur que MEDIAPART prétendait dénoncer le racisme qui sévirait dans le foot français .

MEDIAPART disait s appuyer sur un enregistrement d ’une réunion de novembre 2010 de cadres techniques de la FFF et au cours de laquelle ces meMBRESauraient proposés la mise en place de quotas pour limiter les joueurs noirs et arabes dans les sélections nationales de jeunes .

A noter que MEDIAPART n a pas à ce jour publié l’intégralité de l enregistrement , pourquoi ?

Deux enquêtes diligentées par le ministère des sports et la FFF viennent de rendre leurs conclusions qui démontrent que MEDIAPART a largement altéré la vérité :

IL N Y A PAS DE POLITIQUE DE QUOTAS MISE EN PLACE PAR LA FFF

Le seul point condamnable est de la reponsabilté du DTN BLACQUARD et concerne les jeunes joueurs bi-nationaux , BLACQUARD a préconisé des sortes de "quotas" pour limiter le nombre de ces joueurs.Il a été approuvé par ERIC MONBAERTS le sélectionneur des espoirs et avec des réserves par LAURENT BLANC , mais BLACQUARD a été vivement critiqué par FRANCIS SMEREKI ET CINQ AUTRES PARTICIPANTS QUI ONT DIT QU IL S AGISSAIT D UNE PRATIQUE DISCRIMINATOIRE .

Comme je l ai déja exprimé , il ne faut donc pas mettre tout le monde dans le même panier et à cause d une ou deux brebis galeuses , crier au racisme dans le foot français .

Quel est le problème posé par les bi-nationaux selon BLACQUARD ? :

ce sont des jeunes formés dans les centres de formation français subventionnés par la FFF et qui sont sélectionnés dans les équipes nationales françaises de jeunes et d espoirs ,cela a évidemment un coût , certains de ces jeunes une fois séniors choisissent de jouer pour la sélection nationale de leur pays d ’origine ou celui de leurs parents ; la raison est toute simple : ces jeunes n ont pas le talent pour jouer en équipe de FRANCE et saisissent l opportunité qui leur est offerte de jouer dans une autre équipe nationale pour participer à de grandes compétitions comme la coupe d AFRIQUE , la coupe du monde ou les JO .

Cette proposition de BLACQUARD est condamnable car elle flirte avec le racisme et c est inadmissible ET INCOMPATIBLE avec la fonction de DTN , même sur le plan économique ces positions ne tiennent pas la route :

à peine 10% des joueurs qui sont sélectionnés en équipes nationales de jeunes arrivent à gagner leur place dans l équipe nationale , et parmi les 90% qui échouent les bi-nationaux sont ultra minoritaires , le problème du coût de ces bi -nationaux est donc dérisoire .

BLACQUARD a eu le grand tort même en terme volié d utiliser le mot QOTAS , ce mot devrait être banni du vocabulaire losque l on parle d humains .

Les propositions de BLACQUARD ET DE MONBAERTS devraient leur valoir l’exclusion ainsi que le dirigeant auquel le responsable du foot des quartiers à la FFF à remis l’ enregistrement de la réunion et qui n en a rien fait selon ses termes .

LAURENT BLANC qui n est pas un raciste devrait formuler des excuses publiques pour s ’être laissé entrainé dans cette sale affaire .

Quand à MEDIAPART , s ils ne font pas leur mea-culpa pour avoir manipulé la vérité , il conviendra de les ranger dans le rayon des autres médias , ceux qui font la propagande du FN en voulant faire croire que le racisme touche toutes les couches de la société et est donc devenu une idée comme les autres ;

quand à ceux qui se sont laissés abusés par MERDIAPART JE LES LAISSE FACE A LEUR CREDULITE et je leur propose de mener un combat contre une forme de racisme qui existe réellement dans le foot français : les clubs professionnels , eux ne pratiquent pas de quotas , bien au contraire , puisqu’ils pillent les clubs africains en leur achetant à bas prix des joueurs d une douzaine d années , pour les former et les aguerIRu foot européen , pour ensuite les revendre au prix fort , réalisant ainsi une belle plus-value , ceux qui sont recalés sont renvoyés sans aucun égard dans leur pays sans billet de retour .

VOILA UN BEAU COMBAT A MENER CONTRE LE RACISME , qu attends MEDIAPART POUR LE LANCER ?

Messages

  • Quand à MEDIAPART , s ils ne font pas leur mea-culpa pour avoir manipulé la vérité , il conviendra de les ranger dans le rayon des autres médias , ceux qui font la propagande du FN en voulant faire croire que le racisme touche toutes les couches de la société et est donc devenu une idée comme les autres ;///

    ben dis donc, toi alors, tu n’en manque pas de culot

    parce que ta juananono t’as dit , y a rien à voir, qu’il faudrait avaler ce pain béni comme une pastille de médiator

    le racisme est malheureusement bien réel, et ce n’est pas des zidanes plein au as qui sont les meilleures des façons à nous faire la leçon

    ce sport qui n’en est plus un hors du stade municuipal est vérolé , il suffit de se rappeler des frasques de tes bénets en afrique

    passe ton chemin, médiapart a fait son boulot, à dire ce que tous pensent

    la vieille france est rancie de raciste , une constante de ce pays avec actuellement une recrudescence de l’instinct grégaire , dont le foot pro a su faire grossir les meutes de singes incultes et plus ou moins fachos d’idioties

  • Avant de dégoiser des inepties sur Médiapart, il me semble que tu aurais pu lire leurs papiers. Pour 1 € d’abonnement pour 15 jours tu avais a possiblilité de lire tous les papiers foot de Médiapart. Tu es bloqué sur celui du 28 avril. Depuis cher Richard nous avons eu par ordre décroissant les papiers suivants :

    Discrimination dans le football : ce que Mediapart a dit à la commission d’enquête
    09 Mai 2011 ParEdwy Plenel

    Mediapart a été auditionné, dimanche 8 mai à la mi-journée, par la commission d’enquête de la Fédération française de football (FFF), mise en place dès nos premières révélations dans l’affaire des quotas. Nos informations étant à l’origine de ses investigations, nous lui avons expliqué à la fois nos intentions éditoriales et nos méthodes professionnelles, tout en respectant le secret des sources.

    Quotas dans le foot : la vérité au mot près
    30 Avril 2011 Par Fabrice Arfi,Mathilde Mathieu et Michaël Hajdenberg

    Le sélectionneur Laurent Blanc dément en bloc avoir évoqué avec d’autres responsables du foot français la mise en place de politiques discriminatoires et de quotas dans la formation et la sélection des joueurs.Voilà pourtant ce que lui et ses collègues disaient lors d’une réunion officielle, le 8 novembre 2010 :
    Laurent Blanc : Qu’est-ce qu’il y a actuellement comme grands, costauds, puissants ? Les blacks (...) Je crois qu’il faut recentrer, surtout pour des garçons de 13-14 ans, 12-13 ans, avoir d’autres critères, modifiés avec notre propre culture (...) Les Espagnols, ils m’ont dit : “Nous, on n’a pas de problème. Nous, des blacks, on n’en a pas”. »
    Erick Mombaerts : Est-ce qu’on s’attelle au problème et on limite l’entrée du nombre de gamins qui peuvent changer de nationalité ?
    Laurent Blanc : Moi j’y suis tout à fait favorable.
    François Blaquart : On peut s’organiser, en non-dit, sur une espèce de quota. Mais il ne faut pas que ce soit dit.
    Erick Mombaerts : Donc il faut 30% ? (...) Il y a bien des clubs comme Lyon qui le font dans leur centre de formation.
    Francis Smerecki : Je dis : première chose, c’est discriminatoire.

    Foot : réactions indignées et défense bancale
    29 Avril 2011 Par Ellen Salvi

    Les petits calculs de la DTN sur l’origine des joueurs
    05 Mai 2011 Par Mathilde Mathieu, Carine Fouteau, Michaël Hajdenberg et Fabrice Arfi

    A la veille des révélations de Mediapart, un travail d’étiquetage avait déjà démarré à la Fédération française de football. Pour étayer leur théorie sur le trop-plein de gamins dits « binationaux », des cadres de la direction technique nationale avaient commencé à bricoler, dans leur coin, des statistiques sur l’origine étrangère présumée des principaux jeunes joueurs français.

    Après Blanc et Blaquart, les mensonges de Duchaussoy
    06 Mai 2011 Par Fabrice Arfi Mathilde Mathieu et Michaël Hajdenberg
    Fernand Duchaussoy s’enfonce tout seul. Lors de sa conférence de presse du 29 avril, il déclarait n’être au courant de rien. Il nous apprend à présent, au détour d’un communiqué, qu’il avait été informé, dès la veille, du contenu de cette réunion par son plus proche conseiller. Un mensonge qui ne peut que faire douter de sa sincérité.

    Quotas : la FFF avait été alertée
    04 Mai 2011 Par Fabrice Arfi et Michaël Hajdenberg et Mathilde Mathieu

    Mohamed Belkacemi, l’homme qui a enregistré la réunion du 8 novembre 2010 de la Direction technique nationale (DTN) de la Fédération française de football (FFF), au cœur de l’affaire des quotas discriminatoires révélée par Mediapart, avait confié une copie de l’enregistrement dans les jours qui ont suivi à un haut responsable de la FFF, selon des informations recueillies de sources concordantes. Révélations.

    La binationalité : vrai phénomène, faux problème
    30 Avril 2011 Par Fabrice Arfi, Carine Fouteau, Mathilde Mathieu etMichaël Hajdenberg

    Laurent Blanc et des dirigeants du football n’ont qu’un mot à la bouche : la binationalité. C’est pour contrer la règle internationale de libre choix que la Direction technique nationale a voulu mettre en place des quotas discriminatoires envers certains Français. Pour la ministre Chantal Jouanno ou les joueurs Lilian Thuram et Vikash Dhorasso, cet argument ne tient pas. Explications.

    • oui mais non parce que voilà j’ai dit ça mais vous m’avez mal compris en fait j’ai pas dit ce que je pensais vraiment c’était l’inverse vous etes vraiment trop vous comprenez de travers ce que j’ai jamais dit...

      Ricardo

    • Pourtant c’est bien connu, sur deux footeux qui roulent, un roule en ferrari et l’autre se fait rouler dans la voiture de police.

    • J’oublie le tout dernier papier du jour 10/05/2011 :

      Discrimination dans le football

      Quotas : Jouanno jongle avec le vrai et le faux

      Par Fabrice Arfi et Michaël Hajdenberg et Mathilde Mathieu

      La ministre, sur la foi de l’enquête menée par ses services, a validé la quasi-totalité des informations révélées par Mediapart, tout en les démentant pour partie à d’autres moments de son intervention. Dans un embarras aisément perceptible, elle a ainsi montré les limites techniques et politiques de l’enquête, et de ses pouvoirs. Alors que reste-t-il des propos de la ministre qui a décidé qu’il n’y « avait pas d’atteinte à la loi sur les discriminations » et donc « pas lieu de saisir la justice » ?

      La suite, Richard, te coûtera 1 € la quinzaine. Profites-en c’est moins cher que ton "Fig" ou ton "L’Épique" (titre d’une parodie du syndicat du livre de 1978) et c’est very instructif. De l’info l’ami, de l’enquête fouillée et non du dégueulis de pisse-copies. Et crois-moi, j’en parle en connaissance de cause, je suis de la profession.

    • arrete d’embeter Richard, il dit qu’il a tout lu alors quoi pourtant c’est pas compliqué il a lu ils sont pas racistes et tout ce que pouvez dire c’est méchant pour Richard c’est vraiment pas cool laissez le s’exprimer apres tout si il veut il peut

      Ricardo

    • Médiapart me semble manquer gravement d’objectivité ; en effet , pourquoi ne nous dit-on pas

       la durée de la réunion

       le nombre de participants

       le nombre d’intervenants sur le sujet soulevé

       la durée de l’enregistrement

       le contenu des diverses interventions

       (...)

      oui , pourquoi ?

      parce que cela nuirait à ...l’intention de nuire ?

      Etienne

    • oui, comme Richard, tu as raison pourquoi ils ne disent pas tout ça ? c’est important de savoir ce qu’ils ont consommé, y’en a marre d’etre des brebis galeuses qui payons pour les autres !!

      BASTA LA VISTA !

      en fait, je trouve que les gens sont durs en général... et toi tu en penses quoi ?

  • Richard, je trouve que les gens sont durs en général, et vous vous en pensez quoi ?

  • À noter que MEDIAPART n a pas à ce jour publié l’intégralité de l’enregistrement, pourquoi ?

    Je n’avais pas percuté cette phrase dans ma première lecture de ton txt.

    Sacré Ricard, il s’était caché quelque temps et nous revient avec sa beaufitude de footeux. T’es sacrément gonflé comme gus. Ton foot te rend con, essaye le chichon ça te détendra et il est dit que cela fait réfléchir.
    Comme disait Coluche (de mémoires sinon suis obligé d’aller fouiner dans mes archives « les quotidiennes » de mon ami Maurice Najmann dans Libé de 1980) : « Tu leur supprimes, le foot, les canassons, le loto, le camembert, ils se révolteront ». Ricard est l’exemple type du Mimile décrit.

    Tu ne crois pas qu’il y aurait des sujets plus importants à balancer ici.
    Exemples de sujets sur lesquels j’aimerais connaître ton point de vue :
    l’enculerie du nain d’inscrire dans la Constitution la soumission du budget de la nation aux technocrates non-élus de Bruxelles
    ou bien comme j’ai pu le lire aujourd’hui : « Affaire Tapie : Lagarde visée par une enquête pour abus d’autorité »

    Ceci dit mon petit Jaunet à ta question « pourquoi », voici le papier de Médiapart et j’espère qu’ils me pardonneront ce copié/collé car je suis persuadé que tu prendras tôt ou tard un abonnement comme d’autres intervenants sur Bellaciao :

    Quotas dans le foot : la vérité au mot près
    30 Avril 2011 Par Fabrice Arfi, Mathilde Mathieuet Michaël Hajdenberg
    Réunion du 8 novembre 2010, le verbatim.

    Erick Mombaerts, sélectionneur de l’équipe de France Espoirs : François (Blaquard, NDLR), ça mérite quand même qu’on débatte, ne serait-ce que trois minutes. Tu as évoqué les statistiques sur les derniers résultats de l’Institut national du football (à Clairefontaine, NDLR) : 4 internationaux A français (sélectionnés en équipe de France, NDLR), 26 internationaux étrangers. 20 ou 26....

    Laurent Blanc, sélectionneur de l’équipe de France : Ça, ça me choque.

    Erick Mombaerts : Ça nous choque.

    Laurent Blanc : Plus qu’autre chose.

    Erick Mombaerts : Est-ce qu’on s’attelle au problème et on limite l’entrée du nombre de gamins qui peuvent changer de nationalité ? Oui ? Non ? Donc, auquel cas, on est obligé de le faire sous le coude. C’est-à-dire on est obligé de le faire... Mais est-ce qu’il faut le faire. Je pense que tout le monde doit être concerné, là.
    Laurent, qu’est-ce que t’en penses ?

    Laurent Blanc : Moi j’y suis tout à fait favorable. Sincèrement, ça me dérange beaucoup. Ce qui se passe dans le football actuellement, ça me dérange beaucoup.
    À mon avis, il faut essayer de l’éradiquer. Et ça n’a aucune connotation raciste ou quoi que ce soit. Quand les gens portent les maillots de l’équipe nationale des 16 ans, 17 ans, 18 ans, 19 ans, 20 ans, Espoirs, et qu’après ils vont aller jouer dans des équipes nord-africaines ou africaines, ça me dérange énormément. Ça, il faut quand même le limiter. Je dis pas qu’on va l’éradiquer mais le limiter dans ces pôles-là...

    Erick Mombaerts : Donc il faut 30% ? Un tiers de gamins qui peuvent changer (de nationalité, NDLR) ?

    François Blaquart, le directeur technique national : Même pas.

    Erick Mombaerts : Même pas ?

    François Blaquart : Même pas.

    Le directeur technique national se dit non seulement favorable à l’instauration d’un quota, mais lâche qu’il a d’ores et déjà passé la consigne à « Gérard ». Comprendre : Gérard Prêcheur, l’actuel directeur de l’Institut national du football, le principal pôle de formation de jeunes joueurs de la fédération, à Clairefontaine.

    François Blaquart : Faut faire un projet. Moi, j’ai dit à Gérard qu’on allait se voir pour le concours et qu’on limite. Qu’on soit beaucoup plus pertinent dans l’approche, y compris l’évaluation sur l’état d’esprit et ainsi de suite. Je dirais qu’on a des moyens pour le faire. Avec des 12 ans, on s’est aperçu que c’était plus difficile qu’avec des 15... Surtout, qu’on se donne quelques garanties ! L’idéal effectivement, c’est de dire, mais pas officiellement : de toute façon on ne prend pas plus de tant de gamins qui sont susceptibles de changer (de nationalité, NDLR) à terme.

    Laurent Blanc : Ou alors tu les fais passer par des critères différents de sélection. Il n’y a qu’à voir les centres de formation. Même le pôle Paris. Tu vois toujours les mêmes gens parce qu’ils répondent toujours aux mêmes critères de sélection.

    François Blaquart : On peut baliser, en non-dit, sur une espèce de quota. Mais il ne faut pas que ce soit dit. Ça reste vraiment que de l’action propre. Bon voilà, on fait attention. On a les listes, à un moment donné...

    Erick Mombaerts : Il faut qu’on s’attaque au problème, quand même !

    Laurent Blanc : Moi c’est pas les gens de couleur qui me posent un problème. C’est pas les gens de couleur, c’est pas les gens nord-africains. Moi j’ai aucun problème avec eux. Mais le problème, c’est que ces gens-là doivent se déterminer et essayer qu’on les aide à se déterminer. S’il n’y a que des – et je parle crûment – que des blacks dans les pôles (de jeunes, NDLR) et que ces blacks-là se sentent français et veulent jouer en équipe de France, cela me va très bien.

    Erick Mombaerts : Mais ça, on ne peut pas savoir à 13 ans, quand ils rentrent dans nos structures. On ne peut pas savoir. Ils vont te dire qu’ils se sentent français.

    Laurent Blanc : Tu peux les aider à s’identifier...

    François Blaquart : Il faut identifier. Parce que bon, c’est pas la couleur qui fait... Il y a des gens qui sont, de toute façon et fondamentalement, de souche française.

    Laurent Blanc : Mais bien sûr. Aussi français que toi et moi.

    François Blaquart : Et puis la deuxième chose, je rejoins ce que dit Laurent : sur l’état d’esprit, il faut effectivement gratter un peu...

    Erick Mombaerts : Oui, enfin ça va pas être simple. Je crois qu’il vaut mieux s’auto-limiter. Il y a bien des clubs comme Lyon (l’Olympique lyonnais, NDLR) qui le font dans leur centre de formation. Ils le font systématiquement. J’étais à Marseille là. Et Henri Stambouli (le patron du centre de formation de l’OM, NDLR) le met en place sur Marseille. Pareil, ils vont limiter le nombre. Voilà. Les clubs, ça y est, ils sont en train de réfléchir. Et ils vont le mettre en place aussi. Ils le supportent plus.

    S’ensuit un vif échange entre Laurent Blanc et Francis Smerecki, sélectionneur des moins de 20 ans, d’origine polonaise, qui dénonce une politique discriminatoire.

    Francis Smerecki : J’entends bien, mais si on enlève tous ces gens-là ?! Si le mec a envie d’être international, c’est quand même normal qu’il aille vers un pays où il va pouvoir jouer. Je pense que c’est humain quand même. T’as été joueur de très haut niveau, Laurent. Si tu n’avais pas pu jouer en équipe de France...

    Laurent Blanc : J’aurais pas demandé à jouer ailleurs. C’est aussi simple que ça.

    Francis Smerecki : Non mais y en a. Et on peut reconnaître que c’est humain de vouloir jouer.

    Laurent Blanc : Je le reconnais. Mais il ne faut pas que ce soit tous les joueurs qui puissent faire ça. Parce que tous les blacks, si tu enlèves les Antillais, ils ont des origines africaines. Donc, africaines, ils vont pouvoir aller dans une équipe africaine.

    Francis Smerecki : Les Polonais, quand on est arrivé, on était blanc, et puis la France a eu cette influence polonaise. Et puis ça nous a quand même servis.
    Aujourd’hui, les règlements ont évolué. Les blacks aujourd’hui, parce que ça a été l’Afrique, et on est fautifs quand même parce qu’on a été les chercher quelque part par wagons entiers. Et aujourd’hui, on voudrait s’en séparer ?

    Laurent Blanc : J’ai pas dit s’en séparer.

    Francis Smerecki : Ben si, quelque part, puisque certains avancent le nombre de 30%. C’est qu’on veut s’en séparer, d’une manière ou d’une autre. Il faut être concret. Le deuxième point, c’est que si tous ces gens-là, blacks ou beurs, ou autres, on les enlève, est-ce qu’il va nous rester une division ?

    Erick Mombaerts : On ne veut pas les enlever ! Les clubs pros, ils peuvent les prendre. Ils se répartissent ! Là on parle des structures fédérales.
    Nous on travaille pour le football français, on ne travaille pas pour les sélections étrangères.

    Francis Smerecki : Et en même temps que tu travailles pour le football français, tu travailles pour l’équipe de France et aussi pour les clubs. Le football français, c’est pas que l’équipe de France ! Mais aujourd’hui, ceux-là, si on les enlève... je sais pas si on a une division.

    Laurent Blanc : Tu retournes l’argument !

    Erick Mombaerts : Mais on veut pas les enlever. Ils vont dans les sections sportives élites (en milieu scolaire, NDLR).

    Francis Smerecki : Je ne retourne pas l’argument. Je dis : première chose, c’est discriminatoire. Et si on enlève la totalité des gens qui peuvent choisir, pour une autre sélection (étrangère, NDLR) éventuellement, je ne sais pas si on a une division. Parce que quelque part, même s’ils vont jouer dans un autre pays, il y a des clubs de Ligue 2 qui vivent avec ces joueurs-là.

    Cette partie de la conversation s’achève quand un des participants, gêné, rappelle qu’il y a « 300 joueurs français » formés dans l’Hexagone qui jouent dans des clubs étrangers. Puis Laurent Blanc revient, insistant, sur les critères de sélection des jeunes.

    Laurent Blanc : Là, on parle d’enfants de 12 ans, 13 ans ou 14 ans.

    Francis Smerecki : Tu peux pas dire à des gens de troisième génération, qui sont nés sur notre sol... Un gamin qui va jouer, je sais pas, pour la Libye ou pour la Guinée, s’il a le choix, si tu le prends (en équipe de France, NDLR), il va aller avec toi, Laurent. Il ne va pas aller là-bas.

    Erick Mombaerts : S’il te plaît. Moi je vais prendre le problème à l’envers. Quand on parle des structures, c’est aussi la place qu’ils prennent. Moi ce qui m’intéresse c’est que le jeune qui va jouer pour l’équipe de France puisse être en équipe de France de jeunes.

    Francis Smerecki : Écoute, moi, ce qui me gêne sur le fond, c’est (qu’il y a) celui qui a la possibilité d’être français-français et d’aller avec Laurent, et celui, parce qu’il n’a pas assez d’aptitudes et de talent pour aller avec Laurent et qui va aller dans un autre pays, et c’est celui-là que vous voudriez éliminer. C’est impossible.

    François Blaquart : C’est pas forcément l’éliminer.

    Francis Smerecki : Le limiter ? Ça veut dire que vous allez garder lesquels ? Les blancs ? Les moins bons ?

    Erick Mombaerts : Ça ne te choque pas que l’INF (Institut de Clairefontaine) ait sorti quatre internationaux français et 26 internationaux étrangers ? Est-ce qu’on peut pas basculer un petit peu. Basculer.

    Francis Smerecki : Attends, vous allez pas prendre “Dédé” pour plus con qu’il l’est. Les bons jeunes blancs, s’il avait eu un jeune talentueux blancs, il aurait pris, non ?

    Un participant rétorque qu’il n’est « pas sûr que les blancs aient leur chance ».
    Près d’une heure plus tard, le sélectionneur des Bleus reprend la parole pour relancer le débat sur ces thèmes.

    Laurent Blanc : On veut pas éliminer les étrangers, pas du tout, mais faire en sorte que les pôles Espoirs ou les pôles de la DTN testent sur des critères mieux définis pour pouvoir attirer d’autres personnes, parce que si on a toujours les mêmes critères, y aura toujours les mêmes personnes.
    Et plus ça va, plus ça va être encore davantage. Parce que je suis sur les terrains tous les samedis, je vois quelques centres de formation : on a l’impression qu’on forme vraiment le même prototype de joueurs : grands, costauds, puissants. Grands, costauds, puissants. Grands, costauds, puissants. Grands, costauds, puissants. Qu’est-ce qu’il y a actuellement comme grands, costauds, puissants ? Les blacks. Et c’est comme ça. C’est un fait actuel. Dieu sait que dans les centres de formation, dans les écoles de football, ben y en a beaucoup.
    Je crois qu’il faut recentrer, surtout pour des garçons de 13-14 ans, 12-13 ans, avoir d’autres critères, modifiés avec notre propre culture.
    Je vais vous citer les Espagnols : ils n’ont pas ces problèmes-là. Ils ont des critères de jeu qui sont très précis, à 12-13 ans.

    Erick Mombaerts : C’est ça le projet.

    Laurent Blanc : Avec notre culture, notre histoire, etc. Les Espagnols, ils m’ont dit : « Nous, on n’a pas de problème. Nous, des blacks, on n’en a pas. »

    Erick Mombaerts : Mais Laurent, le phénomène que tu évoques, c’est tellement ancré chez nous que les petits gabarits blancs qui sont dans les pôles Espoirs, les clubs pro me les laissent sur les bras. Ils ne les prennent pas, n’importe comment, même si c’est des bons joueurs !

    Laurent Blanc : Les clubs ils auront toujours leurs critères de sélection. Ça tu pourras pas... Même si en formant des éducateurs, tu vas pouvoir peut-être à la longue changer un petit peu les choses, ou influencer un peu. Mais c’est surtout dans les pôles qu’il faut avoir ces critères-là.

    Un participant sort de ses gonds et rappelle qu’un bon joueur est efficace quelle que soit sa couleur de peau, rouge ou blanche, sa taille, grande ou petite.

    Laurent Blanc : Oui, mais en ce moment tu n’as pas le choix puisque tu as toujours le même stéréotype de joueurs, tu exagères. Je vois les centres de formation, je les vois de Bordeaux, des cités, et tu as toujours le même stéréotype de joueurs, je suis désolé ! Tu vas aller au centre de formation de Bordeaux, tu vas prendre les joueurs, mais des petits bons joueurs, tu n’en auras pas. Donc il faut inciter.

    Erick Mombaerts : Est-ce qu’on peut essayer de proposer avant la fin de l’année un projet, quelque chose de différent, bon pas fondamentalement différent, mais qui va être force de projet. Dire : voilà on va s’attaquer à ça. Bon, on a compris aussi qu’on a besoin d’ouverture, de proposer quelque chose et qu’on peut s’attaquer à quelques croyances bien établies, notamment le jeu, hein, le jeu, au détriment peut-être de l’individu. Mais le jeu, forcément, ça va être d’intégrer d’autres types de joueurs. Parce que le jeu, c’est l’intelligence, donc c’est d’autres types de joueurs. Donc tout est lié, tout est lié !

  • SVP le collectif Bellaciao stop... qui défende le propos "discriminatoire" ou pour quelqu’un "raciste" ne peux pas avoir place sur votre site. Même votre charte l’annonce...

    • Oui Zzzzz tu a raison dehors les raciste ou qui défende les racistes... Merci les modérateurs de faire le nécessaire... De la salubrité publique sur cet site merci...

    • mais il va apres ecrire partout que bellaciao l’a censuré vous etes pas gentils avec Richard il n’etait pas au courant du texte de mediapart il est pas abonné il a le droit je trouve que les gens sont durs en général et vous vous en pensez quoi ?

       :)))

    • je trouve, et je fais méa-culpa d’avoir ainsi provoqué une telle férocité !

      ,-))

    • Le deuxième point, c’est que si tous ces gens-là, blacks ou beurs, ou autres, on les enlève, est-ce qu’il va nous rester une division ?

      souligné par moi(AC)

      IL parle du foot ?
       :)

      Parce que s’il y a une ""DIVISION"en progression, ..c’est justement les propos racistes qui font partie de cette merde qui ..en est une des causes.

      La question n’est pas d’en rajouter certes..en faisant (connement, excusez moi) une division de plus et artificielle entre les footeux connards avinés et fans d’un sport raciste qu’on comparerait aux"gentils", , fervents d’un sport..non raciste comme le rugby(j’ai lu cette appréciation de" racisme anti foot.". sur BC.)

      La question n’est pas non plus comme Richard d’ enc.r des mouches en maillot et balloon rond en écrivant 200 fois"Les propos de Laurent sont racistes mais pas lui !"

      Si je voulais moi aussi faire dans l’anti Richard ..secondaire(tant qu ’ àfaire) je rigolerais en disant.

      ""OUI., mon voisin a eu tort de violer la petite gamine de 11 ans, mais on le connait : c’est pas un pédophile, not’Bébert"

      Svp que personne ne vienne me dire qu’entre un pédophile et le racisme, faudrait pas mettre un trait d’égalité

      Exact

      La "France "des Droits de l’Homme, du citoyen et des défilés de Coupe du monde, (pas celle que chante FERRAT)elle a davantage fait de victimes par le racisme que pour cause deque par pédophilie.

      Une fois qu’on est d’accord sur ça, le débat est clos.

      Toute circonstance atténuante à des propos intolérables, mëme et SURTOUT quand c’est quelqu’un, comme le sélectionneur de l’équipe de France -lui qui devrait payer d’exemple qui les profère ,- ça se sanctionne.

      Je suis pourtant un des plus"laxistes" en matière de modération sur les Forums.

      Mais un rappel à l’ordre, qui n’est pas le carton rouge.., en MP par exemple, c’est compréhensible pour moi.

      Ensuite et entre camarades , on passe à autre chose..

      AC

      A des trucs qui "fâchent moins" : Mélanchon, leFDG, l’avenir du NPA..

       :)))

  • Dire que le foot est raciste est trés con ( à comparer avec le rugby par exemple )

  • POur détendre l’atmosphère .... du moins j’espère !
    A la télé j’ai vu un comique d’origine arabe qui s"amuse .. et qui m’amuse : "paraît que c’est de la connerie le racisme dans le foot. La preuve ? ... ils vont engager un joueur qui est blanc !"

    Mais peut(être que je ris facilement ?

  • Difficile de trouver un article avec plus d’approximations, plus de contre-vérités et surtout, cerise sur le gâteau, plus de dénigrement sur un média de contre-information en ligne.
    Mais il sort d’où ce Palao ? P
    Pas un seul argument, et le dénigrement consternant des lecteurs de Mediapart traités de crédules ! Et last but not least, Mediapart faisant le jeu du FN, on croit rêver, enfin pardon cauchemarder en lisant cette prose à la mauvaise odeur...
    Enfin la seule chose dans cette affaire à connotation réellement raciste à faire pschitt, c’est bien les 2 enquêtes actuelles...
    Noyer le poisson est toujours la réaction habituelle dans ce genre de cas...
    Encore une preuve formelle que l’on vit hélas dans une France vraiment "moisie"

    dan29000

  • Richard Palao,

    Tu es en train de te faire massacrer sur ce site et je le regrette du fait que tes posts sur d’autres sujets sont souvent interessants.

    Mais je crois que tu te fais beaucoup d’illusion sur le sport de compétition en général.

    Personnellement, je suis un ancien fana de foot et éducateur de jeunes. J’ai arrêté les frais au début des années 90, quand Tapie est devenu une icone du foot au même titres que Pelé, Platini ou Maradonna. Y compris chez des gamins de clubs de niveau district. Je ne te parle pas des parents !

    Je ne doute pas que tu crois sincèrement faire passer un message aux gamins dont tu t’occupes, mais tu devrais te poser la question de savoir quel est le poids de ton message face à la grosse artillerie de l’Equipe et des téloches. Sans parler des saloperies débitées par des Finkielkraut ou des Bachelot qui puent le racisme.

    Et avant d’accuser Médiapart de manipulations tu devrais te poser la question de savoir pourquoi l’ensemble des "grands médias" derrière l’EQUIPE ont réussi à monter une "affaire Anelka" qui visait clairement à stigmatiser une fois de plus le mâle basané venant des "quartiers".
    Anelka est pour moi un pauvre type, mais pas pour ses faux vrais propos sur la mère de Domenech, mais pour ceux, dignes d’un vulgaire Johnny, concernant son refus de jouer en France vu qu’il y paierait trop d’impôts !

    Quant aux pontes de la FFF, encore une fois, ils ne font que s’inscrire dans l’air du temps. Et ce n’est pas à l’honneur du foot.