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Lettre ouverte à Vincent Cheynet et au journal la décroissance

Publie le mercredi 18 mai 2011 par Open-Publishing
4 commentaires

Lettre ouverte à Vincent Cheynet et au journal La Décroissance”

Un journal appartient aussi à ses lecteurs et à ses auteurs.
Surtout lorsque le titre a choisi de porter le porter le nom générique d’un mouvement
d’idées ambitieux. Nous pouvons avoir des différends politiques entre nous et avec des
représentants d’autres sensibilités proches, mais les anathèmes entre objecteurs de croissance nous desservent collectivement. Cette
forme de violence n’appartient pas à la culture de la décroissance.
Nous nous déclarons donc solidaires des compagnons de route de la décroissance qualifiés d’écotartuffes.

Non, Patrick Viveret et Fabrice Nicolino ne sont pas des écotartuffes.
Ces deux dernières affaires ne sont pas isolées.

Combien reste-t-il des fondateurs initiaux de La Décroissance ?

Le mensuel la décroissance, qui peut apporter encore beaucoup, ne doit plus
confondre la nécessité de faire dissensus avec le capitalisme et le
productivisme, ou la nécessité de critiquer, comme il sait le faire, les
adorateurs de la croissance, et la pratique du sectarisme.
Il doit accepter le débat avec et entre toutes les sensibilités de
l’objection de croissance et de l’écologie anti-productiviste.

Nous sommes convaincus que ce n’est qu’au prix de cette mutation que le
journal La Décroissance pourra regagner de l¹influence, ce que nous souhaitons.

Liste des signataires :
Paul Ariès
Geneviève Azam
Jean-Claude Besson-Girard
Agnès Sinaï
Jacques Testart
Jean Gadrey
Serge latouche
Bertrand Méheust

Messages

  • Je souscris entièrement à cette lettre ouverte.

    /Jean Pierre, abonné de longue date au journal La Décroissance, et membre fondateur du Mouvement politique des objecteurs de croissance (Belgique) - mpOC

  • Bon courage les amis !
    Parce que si vous connaissez la bande de " La décroissance " (le journal) vous n’êtes pas arrivés...
    Plus sectaire qu’un Vincent Cheynet, tu meurs !
    La seule solution : arrêtez de lire ce troche-cul ! Moi c’est fait depuis longtemps.

  • Paul Aries est finalement exclu du journal la décroissance
    pour avoir signé la lettre ouverte au journal la décroissance.
    Il y était déjà "placardisé" depuis deux mois pour avoir refusé de soutenir le
    candidat du POC (parti de Vincent Cheynet) aux présidentielles.
    La lutte entre les divers courants de droite et de gauche se poursuit.
    Il reste heureusement le sarkophage, journal des gauches antiproductivistes,
    animé par Paul Ariès pour porter la parole d’une décroissance de gauche.
    Ce mois un texte de Serge Latouche sur la décroissance nécessairement de gauche (en kiosque).

  • D’accord Vincent Cheynet fait un mélange de Philippe Val et de Caroline Fourest dans ses articles (verbe prétentieux et procès d’intention), et Paul Ariès a raison de prendre ses distances avec lui. Mais le reste de la rédaction, n’est pas attaquable. A lire souvent le journal, on finit par se rend compte que les paragraphes haineux sont écrit en fait par Vincent Cheynet seul. Son style le trahit : utilisation de pseudonymes sur certains articles, tics de langage : utilisation fréquentes des mots "gogos", "courageusement", "consubstantiel", et manière d’écrire adressée aux lecteurs réguliers du journal (références constantes aux anciens numéros).

    Cependant, je trouve que Paul Ariès n’a pas choisi le meilleur argument pour s’en prendre à Cheynet. En effet, je trouve que l’ article de Cheynet sur Patrick Viveret n’était pas condamnable. Viveret n’est qu’un bobo "Philosophe à la Cour des Comptes". Autrement dit ce monsieur disserte sa philosophie dans une institution qui passe son temps à écrire des rapports qui préconisent la privatisation des services publics, notamment la fermeture des lignes de train régionaux. Viveret a aussi signé le pitoyable "Appel pour une insurrection civique et démocratique" appelant l’ensemble de la Gauche à se ranger derrière le candidat du PS au nom de la menace d’un second tour UMP-FN, alors que l’UMP n’a jamais été au plus bas de sa popularité, et que si le FN se trouve au second tour, ce sera sûrement face au PS. Viveret est un tartuffe et pas du tout un ami de la gauche et l’écologie.