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L’affaire DSK américaine en tant que poly-révélatrice de bien des choses à n’approfondir en aucun cas (zaz)

Publie le lundi 23 mai 2011 par Open-Publishing
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Avertissement

Comme le lecteur le sait déjà, la mention "zaz" accompagnant nos textes indique une manière de faire délibérément décalée, qui ambitionne par un éclairage oblique à plus de perspicacité dans le traitement des questions politiques :
 C’est dans l’humour raté que, selon nos plus brillants détracteurs, nous sommes de loin franchement les meilleurs.
 Les plus vachards qualifient en outre de complètement nullarde notre pratique de l’autocommentaire prenant son pied : Nous ne pouvons que leur donner raison.

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Puisque cette inattendue et très "spéciale" affaire est là telle qu’on la voit, il serait utile de n’en pas tirer dare-dare les non-leçons les plus criantes. Il y en a d’externes à la France et d’autres plus nombreuses qui sont parfaitement internes.

1. La non-dimension américaine

Dans l’aspect extérieur, la première des non-interrogations porterait normalement sur l’amitié franco-américaine, les implications de la jolie chanson, les retombées : Dieu ! nous préserve de nos amis, n’est pas la bonne réaction ! Non non ! pas de mauvaises réactions ! : la justice américaine n’est nullement hostile aux malheureux Français, la justice américaine est seulement hostile aux délinquants selon sa mentalité et procédés à elle, elle est souveraine, seule au monde. La justice américaine n’a pas à considérer diplomatie et politique dans son action, ce n’est pas du tout son vrai boulot. Justice et diplomatie sont le nerf de l’exécutif, et Obama et Hillary ne peuvent absolument rien pour vous dans le machin qui nous concerne (En revanche si la justice française et nos flics serraient en France, McCain ou Kerry pour une histoire de fesses, de joint, d’ivrognerie sur la place publique, je te dis pas l’ampleur de la non-intervention américaine).

Le seconde non-vérité qui vient avec le foutu micmac précédent, c’est que les Français ne sont en aucun cas antiaméricains depuis un bail, en gros depuis le départ de de Gaulle, contrairement à ce que certains continuent à meuler fallacieusement sur leur orgue de barbarie, ce qui est hostile, puant, la salive entre les dents c’est la presse américaine, c’est pas la première fois qu’elle nous fait le coup et c’est chez elle chaque fois volume au max. Silence n’insistons pas.

Sensible à la sensibilité de nos amis, les autorités françaises n’ont invoqué aucune immunité diplomatique en vue de soustraire DSK à la vindicte juste américaine et le garder à l’élection française où il venait en tête. Surtout notre ambassadeur n’a pas été convoqué à Paris pour n’irriter personne de nos amis.

2. La non-dimension franco-française

Côté français surtout pas de théorie du complot (Karachi, Clearstream, et tant d’autres.) dont tout le monde sait que c’est pour les débiles mentaux. Donc pas de commission parlementaire pour interroger très amicalement le site droitier Atlantico, sur ses finalités, ses rapports avec l’Elysée, son action depuis trois semaines pour la Porsche, les costars de Strauss-Kahn, etc., pas d’accueil hyperamical dans une salle de l’Assemblée pour le député Debré et ses sources précieuses relatives à la santé mentale et sexuelle de DSK et ses presque partouzes plus ou moins affirmées dans le Sofitel français de NY.

Avec la presse beaucoup de bonnes pensées encore pour l’assainissement des moeurs supposément dépravées de nos politiques (tous professionnels) mais pas d’enquête pour établir combien d’assistants et assistants parlementaires sont maîtresses ou amants de leur patrons-députés.

Un dernier point pour déroger aux non-certitudes et non-affirmations précédentes, celui-ci :

Quels que soit d’éventuels glissements sur le verglas, l’Ocséna soutient les mouvements féministes qui se sont exprimés, la cause des femmes est la cause sacrée de ce siècle, elle justifie le médiocre éventuel, avec elle c’est l’essentiel qui prime.

3. Conclusion : l’embellie aujourd’hui

Malgré l’amitié franco-américaine gravement écornée, malgré les mollesses ou peut-être les turpides franco-françaises, des raisons nouvelles d’espérer apparaissent pour les semaines à venir dans l’affaire DSK

Le ministre de l’intérieur annonce que la France est prête à l’accueillir pour qu’il fasse sa taule at home dans des conditions civilisées s’il doit en faire du point de vue américain.

En attendant, l’’ambassade de France, lui fait livrer un rameur pour le dos et un vélo d’appartement.

"L’écrivaine et journaliste Tristane Banon, qui a affirmé avoir été agressée sexuellement en 2002 par Dominique Strass-Kahn, a renoncé à le poursuivre et n’ira pas témoigner contre lui aux Etats-Unis." Quelque chose bouge.

A partir du moment où DSK est liquidé de la présidentielle, tout redevient parfaitement normal, on est quand même pas ici chez des sauvages.

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Alain Serge Clary et les Inoxydables philosophes de l’Ocséna vous saluent bien.

Avec la participation de nos potes et amis préférés, qui se manifesteront à l’occasion selon leur libre volonté.

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Ocséna, Organisation contre le système-ENA et pour la démocratie avancée

 http://ocsena.ouvaton.org

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