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Le PCF choisit Jean-Luc Mélenchon mais rien n’est joué
Publie le dimanche 5 juin 2011 par Open-Publishing5 commentaires
La Conférence nationale du Parti communiste a choisi dimanche Jean-Luc Mélenchon pour porter les couleurs du Front de gauche à la présidentielle de 2012 en France en échange de la majorité des circonscriptions aux législatives.
Mais rien n’est encore joué pour le député européen car la proposition de candidature des 800 délégués réunis à Montreuil (Seine-Saint-Denis) sera soumise du 16 au 18 juin au vote final des militants communistes.
Les délégués ont en effet opté pour des primaires qui ne disent pas leur nom, les militants conservant le choix entre les trois candidats encore déclarés, un quatrième ayant renoncé dimanche.
Jean-Luc Mélenchon a qualifié ce premier pas vers une candidature d’"enthousiasmant" et s’est dit très confiant sur l’issue du vote des militants.
"Le monde auquel nous avons à faire face est celui de la crise du productivisme et de la crise financière", a dit le co-président du Parti de Gauche (PG) sur i>Télé.
"Il faut aller avec détermination, avec rudesse parfois, au contact de cette réalité et la changer pour de bon", a-t-il ajouté. "Je suis très confiant".
Le secrétaire national du PCF, Pierre Laurent, a dit ne pas douter du choix final de Jean-Luc Mélenchon.
Mais des militants se demandent quelle sera la réaction de Jean-Luc Mélenchon si, dans quinze jours, le député PCF André Chassaigne remportait le scrutin.
"Qu’est-ce qu’on fait si Chassaigne gagne ?", s’est interrogé l’un d’eux.
Pierre Laurent, qui n’aime guère le terme de primaires, a justifié ce choix par la nécessité de rassembler tous les communistes. "On a choisi de laisser le dernier mot aux militants. Il fallait aller jusqu’au bout du processus démocratique", a-t-il dit aux journalistes.
Les motions - l’une pour désigner Mélenchon, et l’autre pour décider d’un choix entre plusieurs candidats - ont obtenu respectivement 63,6 % et 79,9% des voix.
Face à lui, Jean-Luc Mélenchon aura donc André Chassaigne, également partisan de la stratégie du Front de gauche, et Emmanuel Dang-Tran, qui prône au contraire une candidature purement communiste.
L’intronisation de Jean-Luc Mélenchon pour la présidentielle dépend aussi d’un accord global encore en discussion entre le PCF et le Parti de gauche (PG) autour d’un programme commun et de la répartition des candidatures aux législatives.
La direction du PCF, traumatisée par le score de Marie-George Buffet (1,93%) à la présidentielle de 2007, a choisi de longue date de ne pas présenter de candidat et de s’en remettre à l’option Mélenchon sous le label Front de gauche.
Pour la première fois depuis 1974, il ne devrait donc pas y avoir de prétendant communiste à la présidentielle.
"Il y a une crainte obsessionnelle des communistes d’avoir un résultat catastrophique qui enterrerait le parti. Il y a aussi une peur de casser le Front de gauche", a expliqué André Chassaigne.
Toutefois, la personnalité de Jean-Luc Mélenchon ne fait pas l’unanimité et des opposants à la direction ont fait pression en vain pour que le parti se lance seul dans la bataille.
"On ne peut pas être une force d’appoint du Parti socialiste", a lancé à la tribune Emmanuel Dang-Tran.
"Le Front de gauche est un outil d’effacement du Parti communiste", a renchéri l’une de ses proches, Dominique Negri.
Jean-Luc Mélenchon, qui s’est lancé dans une sorte de pré-campagne présidentielle dès janvier, a dit attendre "le cœur tranquille" le verdict des communistes.
Un temps contesté pour son jeu personnel, le député européen a conduit avec succès la coalition PCF-PG aux élections cantonales de mars, où le Front de gauche a obtenu 10% des voix en moyenne là où il était présent.
Mais les négociations pour les élections législatives, qui doivent impérativement être bouclées avant le vote des militants du 16 au 18 juin, avancent à petits pas.
Pour Pierre Laurent, "l’écrasante majorité des communistes veulent aller aux législatives dans le cadre d’un front".
"On vient de faire trois élections avec le Front de gauche et nous avons obtenu d’excellents résultats", a-t-il dit pour rassurer les militants.
Pour accélérer les discussions, le PG a proposé la clef de répartition nationale suivante : 70% pour le PCF, 20% pour le PG, 10% pour les autres partenaires présents (GU).
Selon Éric Coquerel, son secrétaire national, ce geste a permis la semaine dernière d’arriver à un accord sur 64 circonscriptions, alors qu’il en réclame 110.
Messages
1. Le PCF choisit Jean-Luc Mélenchon mais rien n’est joué, 5 juin 2011, 19:04, par GGrun
c’est quoi cette ratatouille (à La réunion on dit zembrocale) électorale ?
avec et sans le PS
Sans politique, il n’y a plus de PCF.
ni de gauche
dé profondis
2. Le PCF choisit Jean-Luc Mélenchon mais rien n’est joué, 5 juin 2011, 19:43, par A.C
.
FAUX
.
Il ya eu un candidat PCF en 1969 (Mitterand ayant refusé l’union...comme en 65 !)
En 81 :
Marchais
en 88
Lajoinie
en 95
HUE..
en 2002
HUE, dernier candidat du PCF
En 2007, le PCF soutenait la candidate BUFFET qui défendait le Programmedes CUAL, lesquels l’avaient désignée comme leur candidate majoritairement
Seul le"Tout sauf Buffet" a permis que BOVE aie le même Programme, avec des appuis divers....(dont, déjà, des élus du P.C...)
Le PCF ne présentera plus jamais de candidat estampillé PCF..
Ce que n’arrive pas à comprendre quatre obstinés ici !
Comme en Espagne avec Izquierda Unida y Verde , les candidats se réclamant (encore pour quelques temps..) originaire du PARTI dit"Communiste " seront dans le costume Rose "foncé" Front de gauche, espèce de" Die LInke "du flou, genre "filiale" de la Maison Mère Parti socialiste.
A.C
1. Le PCF choisit Jean-Luc Mélenchon mais rien n’est joué, 5 juin 2011, 19:53
Ce qui ne manque pas de piquant, ou d’ironie :(
LL
3. Le PCF choisit Jean-Luc Mélenchon mais rien n’est joué, 5 juin 2011, 20:35
les repartitions sont apparement deja faites, donc les discutions avec le NPA c’est du flan !
1. Le PCF choisit Jean-Luc Mélenchon mais rien n’est joué, 5 juin 2011, 23:49, par Sandro
Du flan, c’est ironique, pour des gens qui finiront par voter flamby.