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Occupation des privatisateurs des services public

Publie le jeudi 6 janvier 2005 par Open-Publishing
1 commentaire

Nous avons occupés les locaux d’une boite de "consulting" et de "placements" nommée Ingeus pourquoi
la raison en est trés simple non a la privatisation de l’anpe et de sa transformation en "super" boite d’interim

Intermittents vs UNEDIC : Occupation des locaux d’Ingeus. Action occupation des locaux d’Ingeus. Communiqué : L’UNEDIC AGGRAVE SON CAS (et son déficit). 05/01/2004.

L’UNEDIC AGGRAVE SON CAS (et son déficit).

A l’occasion du rassemblement lors du Conseil d’Administration de l’UNEDIC le 05 janvier 2005, année de la négociation de la convention d’assurance-chômage, nous, chômeurs, précaires, intermittents occupons le siège de INGEUS, 18 rue de la pépinière dans le 8ème à Paris.

Ce cabinet est chargé par l’ANPE de reclasser 6000 chômeurs de longue durée.

Comme pour les annexes 8 et 10 dont certains dossiers sont sous-traités par la société Experian, cette privatisation de la mission de service public de l’ANPE anticipe la mise en ouvre de la loi de cohésion sociale (plan Borloo) qui prévoit de mettre en concurrence l’ANPE avec des organismes privés, alors que cette loi n’a pas obtenu l’accord du conseil constitutionnel.

Pour chaque chômeur pris en charge, l’UNEDIC verse 2800 euros à INGEUS, plus 300 euros à l’embauche, plus 600 euros 13 semaines après l’embauche et enfin 600 euros 6 mois plus tard. L’UNEDIC est prête à dépenser 4300 euros (6000 euros pour une personne de plus de cinquante ans) pour chaque chômeur remis au travail. D’un côté on nous déclare qu’une indemnisation décente des chômeurs coûte trop chère, et de l’autre l’UNEDIC est prête à sous-traiter à grand frais l’activité de l’ANPE.

Jean-Pierre Revoil, directeur général de l’UNEDIC, déclare : « Le recours à INGEUS peut être rentable à partir du moment où la durée d’indemnisation des chômeurs est réduite de cinq mois ».

Ces pratiques participent du démantèlement généralisé des services publics et du conditionnement de tous les droits sociaux à l’emploi. Nous refusons cette politique de l’emploi forcé et son financement par nos cotisations. Nous exigeons que cet argent serve à financer l’indemnisation de toutes les formes de chômage et de précarité..

Ce que nous défendons, nous le défendons pour tous.
Nos actions ne connaîtront pas de pause.

AC, APEIS, CNT, CGT Chômeurs, MNCP, CIP

des informations en image sur cette action

http://paris.indymedia.org/article.php3?id_article=30852

Messages

  • 4 300 euros de fonds publics payés à une officine privée pour redonner à un chômeur "les valeurs du travail", lui permettre de "sauvegarder la compétitivité d’une entreprise", de "créer de la valeur" pour les actionnaires.
    Pas pour exploiter la main d’oeuvre, non.
    Pour IN-SE-RER !

    C’est plus que le montant ANNUEL du RMI (sans forfait logement).
    Mais le gueux est inséré.
    Foutez-vous cela dans le bourrichon : mieux vaut payer pour que le gueux travaille que de laisser le gueux oisif, et à ce titre, pas loin d’être père de tous les vices.

    C’est de l’argent payé à une boîte privée ? Ben oui, comme dirait l’autre, faut bien rémunérer le capital, non ? Et puis, le service public est inefficace, vous le savez bien ! Tous ces fonctionnaires...

    Au fait...On donne ce pognon aux boîtes privées aujourd’hui : les choses sont limpides, on sait pourquoi on paie des impôts !
    Mais combien d’associations bidons continuent à récupérer du flouze pour occuper ou faire semblant d’occuper les gueux ?