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En démocratie, un humaniste n’a aucune chance de gagner une élection contre une brute capitaliste

Publie le mercredi 8 juin 2011 par Open-Publishing
6 commentaires

C’est triste mais nos démocraties s’acharnent à nous démontrer qu’un humaniste qui essaie de se faire élire à la tête d’un pays n’a aucune chance s’il est confronté à une brute capitaliste.

C’est pour ça que malgré des positions humanistes bien ancrées et des interventions médiatisées en faveur du peuple contre les intérêts des puissants, un type comme Amir Khadir du parti Québec solidaire ne deviendra jamais premier ministre.

Par contre, arrive quelqu’un qui parle qu’il y a trop de fonctionnaires et qu’on devrait couper des postes, que l’assurance-emploi et l’aide sociale sont trop généreux envers les chômeurs, que les syndicats, en défendant les travailleurs, nuisent au progrès économique, eh bien, immédiatement ce type devient un candidat sérieux au poste de premier ministre.

Il est triste de constater que le peuple semble s’identifier davantage aux brutes capitalistes qu’aux humanistes qui tentent pourtant de le défendre face aux exploiteurs de toutes sortes.

Ainsi, il faut croire que le peuple finit par avoir les dirigeants qu’il mérite.

Messages

  • Ainsi, il faut croire que le peuple finit par avoir les dirigeants qu’il mérite.

    Donc, il faut démissionner et subir... Non le peuple n’est pas con. Non le peuple n’est pas asservi !

    Oui le peuple est drogué dès l’école. Oui le peuples est asservi à sa télé. Oui le peuple est tenu en laisse par son banquier....

    Ben j’ai de la famille en Ontario comme toutes les familles Bretonnes et tu sais ce que le capitalisme à fait de pire... : Mais cousines parles Anglais, moi Français/breton......

    Le temps qu’on se mette d’accord... Ben les flics eux on un langage international simple : tape et ne réfléchit pas.

    En même temps me viens du Québec une chanson et je te met le lien : http://www.youtube.com/watch?v=3nmfe1optgI&feature=fvwrel
    Une chanson des Cowboys Fringants qui reprennent du Monsieur Jacques Prévert...

    Des jeunes qui mettent en musique un des rares poètes de la classe ouvrière. Tu vas me dire c’est rien... Mais eux aussi l’on chanté : http://www.youtube.com/watch?v=5PMEdg4R_Ek

    Vu de Bretagne, la guerre recommence ni par plaisir, ni autres considérations...

    C’EST EUX OU NOUS... CE SERA NOUS, L’ HUMANITE... NOTRE COLERE N’AURA PAS DE FRONTIERE ! Entre plus rien et nous mon choix est fait !!!

    Carland

  • Là vous parlez de la démocratie parlementaire, qui n’est plus une démocratie depuis longtemps, si elle l’a jamais été.

    Une seule solution :

    Arrêtez de voter !

    Vive la démocratie directe !

  • Mais au Canada il s’en passe de belles quand mêmes, comme notre ami y est :

    (Saint-Alexis-des-Monts) Les 42 employés de l’hôtel Sacacomie considérés comme des briseurs de grève devront se soumettre à des sanctions sévères allant d’amendes plus ou moins salées à des exclusions à vie.

    Lors d’une rencontre tenue hier matin à Saint-Alexis-des-Monts, la Centrale des syndicats démocratiques (CSD) a en effet expliqué aux quelque 20 dissidents présents la nature des sanctions qui leur seront imposées et le protocole de retour au travail tel qu’il a été négocié avec l’employeur dans l’entente de principe.

    Ainsi, la majorité des dissidents seront suspendus syndicalement pendant une année. Ils devront également payer au syndicat une amende de 25 $ par semaine et ce, pendant une année. En contrepartie, le syndicat s’engage à cesser tous les recours judiciaires contre les employés concernés et vice-versa.

    Par contre, ces sanctions seront nettement plus sévères pour cinq employés qui ont franchi le piquet de grève au cours des dix mois du conflit de travail. Trois individus seraient d’ailleurs remerciés de leurs services. S’ils refusent de signer l’entente avec l’employeur, ils sont passible d’amendes variant entre 25 000 $ et 30 000 $.

    Sans être congédiés, deux autres seraient soumis à des amendes de 10 000 $ et plus. Cette information divulguée par des employés n’a cependant pas été confirmée par la CSD.

    « Elle fait partie d’une entente de confidentialité. Nous voulons préserver et contribuer à l’amélioration du climat de travail. Il est donc inutile d’empirer la situation en rendant ça public », a indiqué François Vaudreuil, président de la CSD.

    Selon le syndicat, les cinq employés visés auraient posé des gestes plus graves, notamment en s’autoproclamant dirigeants syndicaux, en convoquant des assemblées générales et en décidant eux-mêmes d’un retour au travail.

    L’un d’eux est Régent Latendresse. « Pour moi, c’est comme une condamnation à mort. Je suis suspendu à vie. On veut faire de moi un cas spécial. Je ne comprends pas. On me traite comme un traître. Pourtant, je ne suis pas un antisyndicaliste ; j’ai toujours travaillé avec les travailleurs mais j’ai aussi des convictions. Voyant que le conflit perdurait, la CSD s’est servie de nous comme boucs émissaires. J’étais exclu du syndicat avant même d’être exclu pour de bon », a-t-il indiqué.

    Il n’a pas caché aussi qu’il se sentait trahi par la direction de l’hôtel Sacacomie. « J’ai encore de la misère à y croire mais il semble qu’on me suspende à vie si j’accepte de signer leur entente. Sinon, je pourrais devoir payer des amendes de 25 000 $. C’est difficile à accepter. Je veux travailler à l’hôtel car je suis de Saint-Alexis-des-Monts. C’est pourquoi j’ai l’intention d’intenter des procédures judiciaires contre le syndicat », a-t-il ajouté.

    D’ailleurs, l’assemblée qui a eu lieu hier s’est avérée particulièrement houleuse à certains moments. Quelques employés ont quitté les lieux visiblement en colère. L’un d’eux n’a pu s’empêcher de s’exclamer avec ironie : « On se pose des questions maintenant à savoir pourquoi il y a moins de syndiqués au Québec. »

    M. Vaudreuil a reconnu que les sanctions n’avaient pas fait des heureux. « Il fallait que les gens subissent les conséquences nécessaires à leurs gestes. On ne peut pas violer un règlement sans en subir des sanctions. Il y a eu de leur part un manque flagrant de respect », a-t-il précisé.

    Il semble aussi que la direction de l’hôtel Sacacomie devra payer au syndicat des amendes qui totaliseraient près de 100 000 $ mais cette information n’a pu être confirmée par le syndicat et ce, en vertu de l’entente de confidentialité. Il a par ailleurs été impossible hier de joindre un membre de la direction ou du service des communications.

    Rappelons qu’après une grève qui a duré 10 mois, le conflit de travail à l’hôtel Sacacomie est désormais terminé. Les syndiqués ont accepté à 93 % l’entente de principe qui a été conclue jeudi dernier et obtiendront notamment des augmentations de salaire se chiffrant entre 11 % et 24 % sur quatre ans. Le retour au travail est prévu pour le 31 mai.

  • Il n’y a pas à chercher loin pour trouver des brutes capitalistes. Il y en a plein parmi nos décideurs politiques et économiques. Le plus triste, c’est que ça inclut plusieurs femmes ; dire qu’on a longtemps pensé qu’elles seraient moins brutales et plus humaines que les hommes une fois en politique.