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et le piège se referma sur eux…

Publie le mercredi 8 juin 2011 par Open-Publishing

et le piège se referma sur eux…

Selon un sondage sortit de l’une de ces (trop nombreuses) agence d’opinion et publié dans l’édition dominicale du « Le Parisien » : « 62 % des (sondés, qu’ils traduisirent par… les) Français pour une sortie du nucléaire ! »

Voilà un sujet d’importance et d’une actualité brûlante concernant l’avenir de milliards d’individus, – pas que,… les espèces animales sont tout aussi concernées et n’ont pas droit au chapitre. – Que nous le voulions ou non, selon le sort que l’oligarchie politique réservera à l’avenir de la filière nucléaire (sans de réelle concertation) dans nos sociétés dites "avancées". Il est couramment admis (sauf en France) qu’un possible scénario catastrophe comme ceux qui se sont produits en Ukraine (à Tchernobyl) et au Japon (à la centrale de Fukushima) – dans un environnement ultra-sécurisé et dans des circonstances hautement improbables – se reproduira dans l’un des pays nucléarisés (et peut-être pas aussi différent qu’il est communément admis). L’argutie politique, comme quoi nous serions à l’abri de tels scénarios catastrophes, ne tient plus la route. La longue période de sécheresse qu’a connu la France démontre – contrairement aux assertions de l’officine de "sûreté" nucléaire aux ordres (l’Institut français de radioprotection et de sûreté nucléaire) – que tous les risques n’ont pas été écarté pour autant, et sont même bien réels. Si l’eau venait à manquer – alors qu’elle est l’élément indispensable pour assurer le refroidissement du cœur de la centrale nucléaire – les barres de combustibles du réacteur – et par conséquent le bon fonctionnement de la centrale nucléaire, celle-ci pourrait-être fortement perturbée au point d’entraîner une énième catastrophe nucléaire majeure.

Les instances dirigeantes ne peuvent plus faire l’impasse sur une concertation et une information la plus large possible en ce qui concerne les choix de société (comme c’est trop souvent la cas, et pas seulement pour la filière énergétique).

Il n’y a plus de sujet tabou seulement réservé à l’élite –la caste ultra-minoritaire des décideurs–. Cela nous concerne tous ! Traité du sujet par dessus la jambe (comme c’est trop souvent le cas pour la majorité (pas tous…) du personnel politique), c’est antidémocratique et rétrograde.
De telles pratiques doivent cesser immédiatement !
Les Français sont traités comme des enfants, crétins immatures, alors que par le passé le peuple a fait preuve (dans de graves circonstances) d’une maturité exemplaire.

L’homme providentiel, n’existe pas !
(surtout lorsqu’il s’agit d’un soi-disant "bon bilan", suivez mon regard…)

Les éditorialistes nous bourrent le mou, tout particulièrement celui fait courir ces stupidités : « il est vain de croire (défaut majeur des socialistes paraît-il ? ) qu’on puisse aller à une élection majeur, comme la présidentielle, sans un leader pour diriger le parti et un chef pour les conduire à la bataille, sinon c’est perdu d’avance,… et ce serait une erreur de croire le contraire ! Le programme ne suffit plus, il faut un chef ! Les socialistes ne l’ont toujours pas compris, c’est pour ça qu’ils perdent régulièrement les élections présidentielles. »

Le "p’tit" chef, voilà toute la différence !
(Il faut être socialiste pour ne pas avoir compris ça.)

Le porte-monnaie désespérément vide, le chômage de masse, la sécurité (pas le gadget électoral sécuritaire de sarkozy), la (vraie) vie des vrais gens (pas la claque des umpistes triés sur le volet), dans le monde réel…
Foutaises tout ça, pas assez spectaculaire !
Que veut le peuple ? : « Un chef ( p’tit, parce que c’est ce genres d’inepties que le "p’tit" chef régurgite à longueur de temps) qui le fasse rêver…, pas un programme, non ! Du pain et des jeux, voilà ce qu’il veut le peuple, tout le reste c’est de la foutaise ! »

Peuple où es-tu ? Pourquoi ne réagis-tu pas ?

Ne nous résignions pas, et ne laissons plus les leaders et les (petit ou pas) chefs s’interposer et décider à notre place.

Au lieu de traiter en urgence les sujets sociétaux vitaux, ils nous gavent de spectacles pour magazines Murdochiens (le magnat australien de la presse "people", Rupert Murdoch), du genre : « au dernier G8-G20 il n’a été question que de la Libye (!)  » (la crise continue de ravager le monde réel, et ils privilégient une ratonnade géante (majoritairement occidentale) contre le peuple libyen… va comprendre Charles !) sans omettre les moulinets et autres tics nerveux ultra-médiatisés du *président-candidat, sarkozy, la grossesse de madame, et tout le saint-frusquin (mièvreries complaisamment étalées pour occuper tout l’espace médiatique)
* chaque sortie "touristique" du président-candidat – des riches et des très riches –, sarkozy, coûte la bagatelle d’une Porsche ! (entre 120.000 et 150.000 euros pièce) ; petite entorse du dilapidateur national – qui, (selon les Allemands) dépense sans compter l’argent qu’il n’a pas –, le G8-G20 à Deauville (ville balnéaire de la côte normande, réputée pour son casino, le fric et les jeux de "hasard", tout un programme !), qui a coûté «  bon-bon » ; une mahousse opération de communication de vingt (20) millions d’euros ! où, l’épouse du président-candidat, Bruni-sarkozy – l’opération de com’ fut volontairement inscrite dans l’agenda officiel – put confirmer qu’elle était enceinte ! La belle affaire… Tout ça, pour ça ! et… le président-candidat, sarkozy, clôturait « son » G8 à Deauville, très satisfait de « son » opération de « com’ géante ».) et fait dire à la ribambelle des porte-paroles qui l’entoure : qu’ « il sera en campagne le plus tard possible » ( !?, non, non c’est pas un gag ! ), ça fait trois ans qu’ils nous trimballent avec le même baratin ! Mis à part la première année du mandat présidentiel – il lui aura fallu six bons mois pour s’en remettre (c’était tellement inimaginable !), et six autres mois pour inviter tout ce que la France compte de pilleurs professionnels et de détrousseurs de tous poils, les "amis" ultra-friqués du président-candidat, sarkozy, qui fêtèrent (longuement) l’événement à nos frais –, depuis cette première année de mandat présidentiel, il est quasiment en campagne ininterrompue !

On nous cache tout, on nous dit rien…

D’aucun (comme l’éditorialiste médiatisé Joffrin) déclare que les socialistes ne pourront pas de si tôt (trois ou quatre mois tout au plus, selon l’éditorialiste) faire de remontrances à sarkozy sur les questions de moralité (c’est le venin que répand sarkozy par le biais d’officines sur Internet. DSK, impliqué dans l’affaire de mœurs que vous savez, étalerait au grand jour – l’argent de sa femme entre parenthèse – son fric ; sous-entendu, un type qui se réclame de la gauche française, qui (de surcroît) donnerait des leçons de morale à la droite (c-à-d à sarkozy, him-self !) ne peut faire étalage de tout ce pognon, c’est indécent !

Le sexe, l’argent et le pouvoir, voilà la recette de contre-offensive sarkosienne. Il va y avoir du monde au balcon !

Hormis le fait, que : « c’est l’Hôpital qui se fout de la Charité », et si le sujet n’était pas aussi sérieux on poufferait de rire (à s’en faire péter les côtes flottantes) tellement c’est ahurissant de bêtise.

Depuis son élection à la présidence de la République, cinq ministres ont été démissionné d’office (un ou une sixième sur la sellette) pour cause de scandales financiers, c-à-d, pour de sordides histoires de fric, (sauf Tron, qui est le seul à avoir été démissionné pour mœurs) ou d’incessantes affaires impliquant des membres du gouvernement, sarkozy – au plus haut niveau de l’Etat – qui l’ont copieusement éclaboussé (et s’il n’était pas intervenu personnellement, à plusieurs reprises, dans certaines de affaires – pour essayer de contrecarrer – les enquêtes en cours, il y a fort à parier qu’il aurait été personnellement impliqué depuis belle lurette, comme dans l’affaire du "Karachigate" – un exemple parmi tant d’autres – et les fameuses retro-comissions qui auraient, semble-t-il, servi à financer la campagne électorale du candidat Balladur, quand sarkozy occupait le poste de directeur de campagne)

De quel droit (moral ou pas) sarkozy se mêle de choisir (parmi les candidats à la candidature) celui ou celle qui serait le-la mieux placé pour représenter la gauche française à l’élection présidentielle de 2012 ?
Si on fait le décompte des candidatures à droite (ça se bouscule au portillon), entre Borloo, Morin, Villepin, Bayrou, etc., etc., etc., et sarkozy, personne ne peut prétendre qui sera le mieux placé pour représenter la droite française à l’élection présidentielle de 2012. Le candidat "naturel" repassera !

Si par déductions, on décompte (dans le fameux panel des sondés, concocté par les agences d’opinion – le pourcentage "représentatif" d’électeurs inscrits sur les listes électorales –) le score probable des deux principaux partis institutionnels (l’ump et le PS), le premier (l’ump) rassemblerait (selon les résultats d’élections antérieures) entre 10 et 12 % de votants, et le PS entre 17 et 20 % de votants. Et maintenant, si on additionne ces deux chiffres, ça nous donne un résultat qui oscille entre 27 et 32 % de votants (grosso-modo une petite douzaine de millions de votants, on n’est loin de la majorité absolue de Français-es) annoncées par la propagande. La grande foule majoritaire (dite) "représentative" ne représente qu’elle même, c-à-d, pas grand monde (si on la compare aux (plus de) quarante deux millions de Français(e)s inscrits sur les listes électorales), car si on convertit le résultat obtenu plus haut, en nombre d’inscrit sur les listes électorales, ça ne représente qu’un inscrit sur six susceptible de se prononcer en faveur de l’une des factions institutionnelles. Ce qui laisse une sacré marge de manœuvre pour les autres formations (ultra-majoritaires pour le coup) dans la prochaine course à l’Elysée, en 2012.
Il n’est pas exclu de voire ces chiffres revus à la baisse si le nombre des abstentionnistes dépasse (toutes) les prévisions des officines de propagande et des agences d’opinion.
Toute la question est de savoir comment (du moins par quel prodige) le personnel politique et la caste médiatique, ferons gober l’inverse aux Français(es) ?

Tu vois ce que je vois,… non, tu ne le vois pas ?

L’Espagne puis le Portugal ont voté ("massivement" selon les médias aux ordres, mais pas tant que ça, si on tient compte du fort pourcentage d’abstentionnistes) pour la droite conservatrice et ultra-libérale (les nouveaux élus portugais ont promis durant la campagne électorale, de privatiser à outrance et de demander encore plus de sacrifices (en leur serrant encore plus la ceinture) à leurs concitoyen(ne)s). Soit qu’ils sont masochistes, soit que les femmes et hommes politiques ont perdus toute crédibilité (le fort taux d’abstention en serait la preuve formelle).

A chaque fois que l’abstention est élevée, la droite et l’extrême droite se refont une santé et reprennent de la voix (c’est le cas de le dire) au détriment du peuple ; le système des vases communicants, en quelque sorte ! (c’est les classes défavorisées et les jeunes qui ne jouent plus le jeu, en refusant de participer à la farce électorale)

le système représentatif c’est ringard et dépassé, il est grand temps d’instituer une vraie démocratie

La jeunesse arabes et européenne (de la Tunisie, en passant par Egypte, le Yémen, le Bahreïn, etc., l’Angleterre, l’Italie, la France, la Belgique, la Grèce, l’Espagne, le Portugal, etc., mis à part l’Islande, où l’ensemble du peuple s’est soulevé) en a plus que marre de la "démocratie" (si peu) représentative, « ils ne nous représentent plus !, clament-ils en cœur ».

Et que fait le personnel politique ?
Il s’empresse d’avaliser coûte que coûte les résultats électoraux dès qu’ils tombent, élections après élections (« les abstentionnistes ça ne compte pas ! », disait l’éditorialiste Barbier ; drôle de conception de la "démocratie" – encore plus restrictive, non ? – ), de peur que la "légalité" des tours de passe-passe électoraux beaucoup passe moins auprès des client(es)-électrices-eurscible potentielle des agences d’opinion –, au point que la "légalité" soit remise en cause en même temps que le "devoir" électoral des citoyen(nes), et qu’il soit définitivement rejeté par l’opinion.

Et si c’était ça vraie rupture ?

Tous pensent (plus ou moins consciemment) que la machine électoraliste de papa est salement amochée et qu’elle affiche des signes de plus en plus évidents de fatigue, en un mot, qu’elle a fait son temps !
Effectivement le système électoral "représentatif" n’a que trop perduré, il est grand temps d’innové.
« La Révolution arabe », « le mouvement des indigné-es » démontrent à leur manière qu’on peut et qu’on doit pouvoir agir autrement, plus démocratiquement, (on peut s’inspirer de l’agora grecque, la place publique centre névralgique de la démocratie réelle, directe) leur "démocratie" (si peu) représentative à fait son temps, la vraie démocratie (la consultation de la base, c-à-d, la participation aux décisions communes et à la vie publique d’un grand nombre (le plus possible) de citoyen(ne)s.) est l’évidence.

Ils nous font le coup régulièrement, lors du référendum européen en 2005 (le traité constitutionnel européen (TCE) rebaptisé « traité de Lisbonne » où le NON l’avait emporté haut la main, ainsi que lors du renouvellement des députés européens en 2009 (une abstention record avec 60 % d’inscrits sur les listes électorales, soit environ un peu plus de 24 millions des électrices-eurs), où l’ump obtient 10,83 % des électeurs inscrits, (4 798 921 voix), Europe Ecologie – le gadget électoral de Cohn-Bendit – obtient 6,32 % des électeurs inscrits (2 802 950 voix) malgré un fort taux d’abstention, ces deux formations (stratégiquement sur la même longueur d’onde) avaient raflé la mise, huit sièges de députés sur seize à l’ump, quatre sièges de députés pour le truc électoral de Cohn-Bendit, et les socialiste s’étaient plus ou moins pris une veste électorale en obtenant 6,40 % des électeurs inscrits (2 837 674 voix) et autant de députés européens qu’Europe Ecologie (quatre en tout). Une belle arnaque en somme.

Si nous devions en tirer quelques conclusions, les losers politiques ont ceci en commun tous, un bilan en béton qui parle pour eux.
Qu’attendez-vous par là (pas grand chose comme dirait Pierre Dac), mais plus sérieusement, ils sont tellement bons qu’une claque électorale n’est même pas envisageable… sauf quand Jospin après une mémorable branlée, à préférer prendre la poudre d’escampette, son mirifique bilan sous le bras ; quant au prochain sur la liste, il semblerait que le président-candidat, sarkozy, soit en pôle position et comme dirait Stéphane Guillon : « ça fait déjà trois mois de grossesse, elle risque d’accoucher en novembre, élections prévues en mai,… Alors non, il lui reste que quatre mois à l’Elysée, c’est même pas la peine de refaire la chambre du bébé, quatre mois, non, c’est trop court,… ça n’en vaut pas la peine ! » Merci Stéphane, tu me l’a ôté de la bouche…

Les socialos espagnoles sont fumasses, les jeunes indigné-es leur auraient fait de l’ombre et du même coup fait perdre les élections locales (ils le déclarent encore plus connement que ça, les jeunes indigné-es auraient fait perdre la gauche !?) Eux en pratiquant le néolibéralisme débridé n’y sont évidemment pour rien, c’est par pur réalisme politique qu’ils furent contraints et forcés de privatisé à tout va, de favoriser les ultra-friqués (l’argent va à l’argent c’est bien connu) ;
L’économie de marché mondialisée, ils n’y sont pour rien mec, c’est la mondialisation !
Tu l’adaptes ou tu meurs, c’est comme ça !
Et la gauche dans tous ça ?
Bah la gauche, c’est la sociale-démocratie, point ! Les autres ne veulent pas gouvernés,… d’ailleurs ils ne veulent même pas du pouvoir, se sont des gauchistes, l’ultra-gauche (comme dit si bien Allô-marie), des anarchistes, la génération perdue !
La sociale-démocratie, les jeunes indigné-es n’en veulent plus, et ne veulent pas non plus de la droite néolibérale et encore moins de la droite rance.
Ils en ont marre d’être les éternels sacrifiés (25 % de chomeuses-eurs), le chômage de masse (les jeunes sont les plus touchés) c’est encore pour leur pomme, la génération sacrifiée.
D’autres se la coulent douce en se gobergeant tranquillement, pendant qu’eux trinquent salement.
Alors, ils le gueulent haut et fort : ¡YA ESTA BIENNE ! ¡ BASTA !
Ils en ont marre de ce pataquès, ça suffit comme ça !
On n’arrête tout, on occupe pacifiquement l’espace publique et on réfléchit.
Le bulletin de vote ça ne sert plus à grand chose, ce qu’ils faut c’est instaurer une vraie démocratie, une démocratie directe, populaire, pas l’alternance bidon (un coup à droite, un coup à gauche – du moins la gauche sociale-démocrate, c-à-d, le centre gauche-droite – ).

La révolution pacifique, c’est long mais c’est si bon.

massacres à répétition et impunité israélienne :

contrairement à ce qu’affirment péremptoirement les médias aux ordres, les heurts ultra-violents qui ont eu lieu dimanche sur le plateau du Golan occupé illégalement par l’Etat israélien (la violence est exercée par des meurtriers identifiés – que fait l’ONU ? – ) sont d’origine israélienne (des soldats israéliens, ont délibérément et froidement assassinés des civils (des dizaines de morts et des centaines de blessés) – dont un enfant –) ; de plus les manifestants sur qui les militaires israéliens ont méthodiquement tiré, étaient désarmés et manifestaient pacifiquement ; ils voulaient se réapproprier un territoire (syrien) occupé illégalement depuis de nombreuses années par l’Etat israélien, et sans que la sécurité d’Israël soit menacée !
Que font la « communauté internationale » et les pays européens si promptes à s’émouvoir au moindre carnage de civiles désarmés (surtout quand ils s’agit de protéger leurs propres intérêts) ? Jusqu’à quand durera cet inadmissible « deux poids deux mesures » ? Jusqu’à quand ???
sarkozy, prépare tout seul dans son coin, une énième « conférence de paix » palestino-israélienne, il s’agit d’orchestrer la com’ politique du président-candidat, rien de plus.
Tout le monde sait que la solution du conflit israélo-palestinien (qui dure depuis plus de soixante ans – un record absolu ! –) passera obligatoirement par un règlement international (sous l’égide de l’ONU, de l’Union Africaine, etc.) comme ce fut le cas pour de nombreux conflits.
Il faut rapidement institué (une résolution internationale applicable immédiatement) une zone d’exclusion aérienne (l’interdiction formelle du survol de la zone par des aéronefs militaires, quels qu’ils soient – y compris les drones ! – ), et un blocus maritime, pour les mêmes raisons.
Un embargo strict sur la vente d’armes et de munitions vers les belligérants (la création d’une instance de contrôle internationale, pour éviter la violation de résolutions onusiennes et autres, comme ce fut malheureusement le cas (et pas le seul !) pour la résolution onusienne, 1973, de la part de la coalition "internationale" en Libye, ("internationale" ? pas tant que ça, il s’agit du trio infernal, Etats-Unis, Angleterre et France en tête) ; où s’illustra tout particulièrement, sarkozy, faisant livrer (malgré l’embargo) à la rébellion libyenne, des armes et des munitions – avec la complicité du gouvernement nigérien – par la frontière de ces deux pays (faisant fi des propositions de l’Union africaine (UA) d’un plan de paix prenant effet immédiatement). C’est dire si sarkozy est respectueux des résolutions onusiennes !

Ecce homo !

Un homme (un peu anarchiste paraît-il ?), profondément humain (certainement !) vient de quitter notre Terre, et sa disparition me fait mal…
J’ai eu l’insigne honneur de rencontrer cet homme dans son logis parisien, « Au temps des cerises » c’était pendant le joli mois de mai68, et ça m’avait ému…
Nous étions quelques-uns (les frères Morin, Coluche, Jean-Pierre Kalfon, François Wertheimer et tant d’autres… ) à espérer que le monde change et se bonifie (moins d’égoïsme, plus de convivialité, etc. …) nous nous rencontrions – apparemment – par hasard, entre le parc Montsouris, la Porte d’Orléans et divers endroits, comme dans l’un des quartiers centraux de Paris où vous logiez – en ce temps là – toi et les tiens.
Je ne puis m’empêcher de penser à eux, ni à tou(te)s celles et tous ceux qui t-ont aimé, et qui pleure (sans retenue) l’homme et le grand comédien que nous admirions.
Adieu, cher Maurice Garrel, et si je puis me permettre (?) adieu cher frère.

PS : Si du fond de la terre tu vois l’effondrement dans lequel je me laisse aller, c’est nul ! Je te prie de bien vouloir pardonner tant de légèreté. Pour me secouer les méninges, je ré-écoute la toute dernière ( ?, et rares interviews) que tu as bien voulu donner (c’était la semaine dernière sur « France-culture »), un vrai régal pour les oreilles, surtout au moment ou tu feins l’étonnement en remerciant le destin de ton apparente "immortalité", (un brin moqueur tu déclares : « je pensais partir avant la fin du siècle (fin du XXe s.), et… », et onze ans plus tard ta gouaille nous enchantait à nouveau. Merci, pour ce moment inoubliable), car, d’une certaine manière tu avais raison, bien que trépassé ton souvenir nous hante déjà …
Vive Maurice Garrel !