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Affaire DSK-NAFI, le kaléidoscope des idées hétérogènes voire confuses ou très contradictoires (zaz)

Publie le jeudi 9 juin 2011 par Open-Publishing
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Avertissement

Comme le lecteur le sait déjà, la mention "zaz" accompagnant nos textes indique une manière de faire délibérément décalée, qui ambitionne par un éclairage oblique à plus de perspicacité dans le traitement des questions politiques :
 C’est dans l’humour raté que, selon nos plus brillants détracteurs, nous sommes de loin franchement les meilleurs.
 Les plus vachards qualifient en outre de complètement nullarde notre pratique de l’autocommentaire prenant son pied : Nous ne pouvons que leur donner raison.

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Réf anté :

Subject : Le dossier DSK de l’Ocséna (zaz)

http://ocsena.ouvaton.org/article.p...

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1. Abstract : Avec l’affaire DSK, le kaléidoscope des idées

Dans les crachats de circonstance, les insultes naturelles, les positions inconciliables de l’affaire DSK, l’idéal platonicien d’un monde des idées qui s’ordonnerait finalement et dans l’unicité hiérarchique ferait d’en haut la grande Vérité est d’abord à première vue assurément très mal barré. A la deuxième vue aussi, mais ce n’est pas une raison pour se décourager si tôt, l’important déjà est peut-être de se mettre en chemin, puis espérer trouver un promontoire d’où on pourrait par chance regarder mieux.

Divers plans de réalité "tsunamisent" à la fois dans une grande vague confuse pour former le bouzingue possiblement catastrophique actu : ces plans sont l’éthique, le juridique, le politique, le diplomatique, le local, le global, les tactiques, les principiels.

Les grandes causes montant en ligne en convois motorisés ou par parachutage derrière les lignes de l’ennemi sont : la cause des femmes, le quartier de Manhattan, la France et le Fouta Djalon, le rire des humoristes, les meurtres non-dits des politiques principalement français, la comédie musicale judiciaire américaine, etc. etc. etc.

Comment voulez-vous vous sortir de ce foutoir ?

2. De quelle colline parlez-vous, parlons-nous, pauvres péquins ?

C’était la question préjudicielle qui se posait au temps où la Pensée était encore sur terre.

On n’est pas là prétentieusement pour vous faire un cours. Nous allons donc simplifier brutalement en vous disant d’entrée d’où d’après nous, nous regardons à l’Ocséna. Déjà pour certains ça va paraître compliqué et peut-être même les mettre mal à l’aise.

D’abord first nous ne sommes pas DSKistes. Déjà les machoires de Paulo et de Fredo en tombent d’hébétude car il faut normalement être DSKiste ou antiDSKiste, c’est l’un ou l’autre. Et on doit en parler autant que possible en bien ou en mal selon sa position.

Nous ne sommes pas DSKistes par préjugement sans doute de nos idées nettement de gauche.

En même temps nous ne sommes pas anti, au sens politique pratique, parce que si DSK avait été la porte de sortie sûre et immédiate du sarkozysme, excusez-nous, mais le choix était possible pour nous !

Mais bon bon il y a encore à dire ceci. C’est un fondamental, à l’Ocséna, nous sommes pour la "cause des femmes", (cad tout bêtement pour l’égalité absolue entre les "human beings’. Vous allez dire : personne n’est contre et tout le monde pour. Pourquoi vous lui foutez pas des cailloux à cet atroce thon ? Heu !.. )

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Sur le plan judiciaire, DSK est-il matériellement coupable du viol de Nafi ?

Lu en tout cas le comm ci-dessous, de très bon sens apparent, dans la Tribune de Genève :

 ¤ "L’affaire DSK, au secours, overdose ! " (planete photos)

"18 mai 2011 ... Si ce que lui reproche le NYPD est vrai, DSK est un inconscient doublé d’un kamikaze : si vous étiez en train de vous battre avec une panthère guinéenne de 10 cm de plus que vous et de 30 ans de moins, qui vous griffe le dos, vous lui mettriez votre asperge entre les dents ? Pas moi en tout cas. ..."

"

Quel est en vérité l’extension du chef d’accusation exact ?

Lu également dans toute la Presse : "Ken Thompson, le nouvel avocat de Nafissatou Diallo n’a pas fait mystère de son ambition. Il veut faire de l’affaire DSK le procès des faibles contre les puissants. Il a lancé un appel pour que d’autres éventuelles victimes de DSK le contactent."

= Fort bien c’est de bonne guerre. On suppose néanmoins que le juge posera à Ken Thompson la question préalable suivante :

 Entendez-vous dans ce procès défendre votre cliente spécifiquement pour ce qui lui est arrivé supposément au Sofitel ou entendez-vous plutôt défendre l’ensemble des femmes martyrisées depuis 2000 ou 20 000 ans ?

= Par souci d’équité le juge aura à poser la question suivante à A. Brafman défenseur de DSK :

Voulez-vous démontrer exactement que Nafi est une pute ou que toutes les femmes le sont majoritairement depuis longtemps ?

Monsieur Brafman, pensez-vous que votre client a imaginé que cette fille était belle à prendre dans l’absolu ? qu’elle était belle à prendre dans une suite d’hôtel ? pensez-vous qu’elle aurait été encore meilleure prise dans les escaliers ou l’ascenseur de service ?

NB : Dans le fameux placard même ?

Sur le plan culturel et juridique : Le militantisme de l’Ocséna est maximaliste contre tous les signes préjudiciables de différenciation sexuelle

Notre militantisme est radical notamment sur le plan formel phonique orthographique où on ne s’aperçoit pas toujours des gros dégâts. Ok pour un écrivain une écrivaine, un docteur une docteure, un professeur une professeure, etc. Il y a néanmoins du gravement contre-performant dans cette démarche au départ intuitive et bien intentionnée.

La position critique de l’Ocséna est que la distinction masculin-féminin (ou féminin-masculin si vous préférez) est acceptable pour les armoires et les buffets, les portes et les vasistas, pour les animaux, donc la vache et le taureau, mais pas pour les humains.

Nous souhaitons l’instauration d’un neutre (singulier et pluriel pour tous les noms de métiers) en O et en I.
Nous aurions par exemple unO doctorO pour tous les médecins et médecines individuels de chaque sexe (devenant au pluriel des medecinI). Et en l’occurence puisqu’on a commencé dans ce sens des doctori.

Nous n’avons pas encore résolu, il est vrai, le problème de madame et monsieur. Mais là encore y a vraiment un truc d’un autre âge aussi ridicule et rétro que les distinctions dans l’ordre de la légion d’honneur. D’ailleurs lo présidento de la République devrait cesser d’en être le grand maître ou la grande maîtresse (si ça advenait avec Martine) pour en devenir lo grando maîtro et au pluriel les grandi maîtri.

Sur le plan politique français : Dans le Parisien. fr : "21h30. Un journaliste américain, Leonard Levitt, spécialiste du milieu policier new-yorkais, raconte sur son blog que :

"les fuites sur le début de l’enquête DSK, notamment ces compte-rendus sur les traces d’ADN de DSK retrouvées au Sofitel, ne seraient pas tombées entre les mains de la presse par hasard. Il explique que le chef de la police new-yorkaise, Ray Kelly est un ami proche de...Nicolas Sarkozy. Levitt sous-entend que le président français aurait pu permettre certaines fuites dans la presse, histoire d’affaiblir encore plus celui qui était encore, avant le 14 mai, son plus grand rival pour la présidentielle de 2012. "

 ¤ Nous notons pour notre part que malgré "l’émotion collective" aucune enquête parlementaire n’a bien entendu, été officiellement ouverte pour dissiper les pseudo-suspicions de quelque ordre que ce soit pouvant viser l’Elysée, Sofitel, les ex-RG, etc. etc. C’est pour les moralistes, les dénégatifs, les plumitifs, etc. une première contradiction.

La deuxième contradiction est dans un certain mouvement de l’opinion publique. Le "pelé", le "galeux", "l’addictif", le "grand malade du cul" comme laisse peut-être entendre le professeur-député Debré (mais qui n’a été nulle part entendu) mériteraient mille sanctions ! Sauf que malade à ce point, ledit malade perd une grande de sa responsabilité pour être irresponsable, s’il n’est plus bon pour la prison il est bon alors pour l’hosto. Il est clair il est vrai que ce qui arrange le plus de monde c’est qu’il soit enfermé quelque part peut importe où.

La troisième contradiction de tous ceux qui réclament contre lui justice, c’est que Strauss-Kahn ne soit pas contre attente déclaré innocent ! DSK innocent et libéré, saint et martyr, c’est DSK revenant d’un coup libérateur, prince, roi thaumaturge. Descendant les Champs Elysées, les femmes pleurent, les fans se jettent sous ses roues, on lui présente les enfants il les guérit des écrouelles, de la varicelle et de toutes les fèces pestilentielles.

Vous voulez qu’on vous dise ! Avec l’affaire DSK, la France est possiblement, elle le sent sans en être sûre, dans un pétrin sans nom, dont la libération du monstre ou du héros est en même temps la fin maligne ou le début radieux.

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Alain Serge Clary et les Inoxydables philosophes de l’Ocséna vous saluent bien.

Avec la participation de nos potes et amis préférés, qui se manifesteront à l’occasion selon leur libre volonté.

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Ocséna, Organisation contre le système-ENA et pour la démocratie avancée

 http://ocsena.ouvaton.org

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