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Le probable truc qui se profile, c’est le come back de DSK (zaz)

Publie le samedi 11 juin 2011 par Open-Publishing
4 commentaires

Avertissement 1

Comme le lecteur le sait déjà, la mention "zaz" accompagnant nos textes indique une manière de faire délibérément décalée, qui ambitionne par un éclairage oblique à plus de perspicacité dans le traitement des questions politiques :
 C’est dans l’humour raté que, selon nos plus brillants détracteurs, nous sommes de loin franchement les meilleurs.
 Les plus vachards qualifient en outre de complètement nullarde notre pratique de l’autocommentaire prenant son pied : Nous ne pouvons que leur donner raison.

Avertissement 2

Pour éviter les fautes de prévention très ordinaires : Nous informons aimablement le lecteur que nous ne sommes pas spécialement Dskistes.

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Réf anté :

Subject : Le dossier DSK de l’Ocséna (zaz)

http://ocsena.ouvaton.org/article.p...

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Du point de vue d’Agatha Christie et donc aussi du francophone Hercule Poirot (on s’excuse sur ce point auprès de nos amis US), une relative première faiblesse peut-être dans le dossier de l’accusation

Car la très heuristique question technique à se poser est la suivante :

Comment Nafissatou, qui a eu incontestablement l’excellent bon sens pratique de marquer DSK de griffes dans le dos, n’a t-elle pas songé un seul instant à lui entailler le gland jusqu’au sang avec les dents ?

Dans les enquêtes policières il y a toujours de ces foutus mystères !

NB : C’est d’autant plus étonnant que dans la culture anglo-saxonne un film très connu de Sam Peckinpah, "Croix de fer", en donne le mode d’emploi exact de façon convaincante.

Il y a une deuxième faille peu compréhensible dans le dossier des cops de New York. Leur rapport très complet mentionne que le viol était buccal ok ! nulle part néanmoins n’est précisé le fait théoriquement évident que le rapport n’était nullement protégé

Comment ont-ils pu ne pas y penser ? Pour l’affaire Assange, c’était pourtant un point très essentiel du dossier, terriblement aggravant.

A avoir voulu faire au plus vite, il y a possiblement des négligences d’apprenti dans ce dossier de la police. Cela dit on note ça pour le noter, on cause de façon purement "formelle".

Contre DSK, sociologiquement

Lu dans Voici :

"Les défenseurs de Nafissatou Diallo avaient lancé un appel aux témoignages. À croire l’un d’entre eux, il a été fructueux. Douglas Wigdor, l’un des deux avocats de la femme de chambre qui accuse Dominique Strauss-Kahn d’agression sexuelle, a expliqué qu’il avait été contacté par plusieurs personnes après avoir enjoint d’autres éventuelles victimes présumées de l’ex-patron du FMI à se manifester. La nature de ses témoignages ? Leur crédibilité ? L’avocat a préféré rester vague."

 ¤¤¤ C’est évidemment très impressionnant : on dit pas le nombre d’exactes occurrences mais on le sait, nous. Encore l’actuel résultat ne concerne-t-il que deux premiers continents, l’Amérique et l’Europe, tu passes aux cinq y compris l’Océanie il faut diviser par deux et multiplier par cinq. Tu te rends compte quand même si ça en jette !

Affaire DSK : une célébrité du barreau prédit un accord à l’amiable (Le Parisien - ‎Il y a 31 minutes)

"Les deux avocats de DSK, William Taylor et Benjamin Brafman (à droite) auraient, comme ceux de la plaignante, intérêt à négocier un accord avant le procès... Tout comme l’avocat de DSK Benjamin Brafman, ..."

NB : vachement intérêt même pour Nafi et ses avocats, car DSK dissocié de la fortune de sa femme Anne Sinclair pourrait se déclarer rapidement insolvable.

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Cette urgente stratégie de la négociation est bien sûr ce que nous pensons impératif depuis un bail et nous l’avons déjà clairement exposé. Nous trouvons néanmoins que les choses ont inexplicablement et malencontreusement pris du franc retard dernièrement.

Que DSK puisse arriver enfin à Paris dans une semaine ne présenterait contrairement à l’immédiate impression que des avantages sur les plans humoristique et politique interne français : DSK revient ! come back please ! ici ils deviennent fous.

Le PS a-t-il une chance de gagner en 2012 ? Nouvelobs.com - Il y a 3 heures)

Nous n’en savons fichtrement rien et on ne se prononcera pas en bien ou en mal sur le fait que Montebourg et Valls ont utilement annoncé qu’ils se présentaient aux primaires du PS !

 Certains, je sais, les trouvent encore un peu légers et vachement juvéniles.

 Mais c’est une qualité ! Montebourg et Valls devraient même impérativement participer aux parlement des enfants en tant que titulaires.

Borloo. Tous en campagne - matin France Info - ‎Il y a 4 heures

"A l’Elysée comme à l’UMP, on est de plus en plus convaincu que le centriste va se présenter à la présidentielle. Et la riposte s’organise, à tous les étages du pouvoir. Jean-Louis Borloo, Nicolas Sarkozy : deux ambitions élyséennes, et un même goût ..."

 ¤ Bon ben mais là maintenant qu’il est prévenu par l’exemple précédent supra, Borloo va être difficile à coincer sur une merdique histoire de cul.

Une fois ça va, deux fois, bonjour les dégâts.

NB : De toute façon ce qui va encore tout compliquer c’est que DSK va finalement bientôt rentrer.

le probable truc qui se profile, oui ! c’est le come back de DSK

Non seulement il s’agit que Nafissatou reçoive juste "dédommagement" pour que DSK soit libéré ultrarapidement désormais, mais il faudra (ce serait plus nettement convaincant pour tous) qu’elle s’implique totalement dans la campagne de DSK.

NB : En tout cas, l’accord entre les deux parties doit s’habiller de bonne foi pour ne pas choquer Cyrus Vance : nul n’a menti, il y a simplement eu de part et d’autre une double terrible erreur d’interprétation dans les signes apparents.

Il est quand même tout à fait normal quand on y pense que quelqu’un se promène à poil dans sa suite sans penser tout de suite à mal.

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Alain Serge Clary et les Inoxydables philosophes de l’Ocséna vous saluent bien.

Avec la participation de nos potes et amis préférés, qui se manifesteront à l’occasion selon leur libre volonté.

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Ocséna, Organisation contre le système-ENA et pour la démocratie avancée

 http://ocsena.ouvaton.org

Messages

  • De la démocratie en Amérique

    Pour ceux d’entre nous qui l’avaient lu et qui tenaient sans trop le dire Tocqueville pour une sorte d’aimable facho poudré sachant se tenir très correctement dans les salons, la lecture de "la démocratie en Amérique" (1835) avait laissé une drôle de trace rétro un tantinet héberluée.

    Ce qui vient de se passer avec le spectacle de la justice américaine depuis quelques semaines, beaucoup ne s’en rendent certes pas compte, mais c’est le probable lézardement de tout un mythe et le réveil d’une "vérité" tocquevillienne sur la toute puissance sinon la dictature d’une forme de l’opinion démocratique : Ah le spectacle actif des divers tenors avocateux dans les médias, les journaux et les prétoires ! ah le boulot dynamisant des procureurs ! Ah la police de NY ah ! Qui croit encore à l’Amérique ?

    L’affaire que nous venons de voir tombe incroyablement à pic comme l’étalage en grande vitrine d’un déclin et d’un effondrement moral même auquel nous ne songions pas un instant vraiment en regardant sans malice le cinéma hollywoodien normal.

    Le "shame on you", malgré sa spontanéité, son honneteté, sa générosité, c’est aussi une terrible limite du système : certes sympa en tant que démocratie, mais quand même archinul sur le plan de la justice.

    Bon quand est-ce qu’on le lapide DSK ou quand est-ce qu’on peut le mettre en croix ? C’est juste, car après tout c’est lui présumément qui a commis l’acte délictueux.

  • "Devant les hommes et devant Dieu"

    Comme nous vous le disions supra, nous sommes résolument bien entendu pour la cause des femmes, laquelle nous paraît dans nos pays la grande cause encore de ce siècle, qu’il convient de mener enfin à son juste terme, lequel ne devrait -avec de l’application- plus être trop loin.

    DSK peut-être acceptable politiquement, à la rigueur acceptable économiquement, mais sur le plan des femmes, il faut le dire, vingt dieux il ne l’est pas. Parmi nos amies et amis, la plupart n’ont pas d’épithètes assez sévères contre lui. De ce constat sur la question , on passe tous à l’’idée naturelle que DSK doit être puni et que sa punition doit servir d’exemple pour l’avenir et pour l’ensemble des mâles.

    La justice dans cette vertu d’exemplarité supposée prête à la discussion certes. S’il s’agit de sanctionner symboliquement les méfaits du genre masculin sur l’humanité depuis 2000 à 20 000 ans, DSK ne pourrait s’en tirer avec moins de 500 ans, ce qui est trop ou trop peu selon le bout individuel ou collectif sur lequel on se place. Certes on ne peut faire porter à DSK l’abomination du siège de Nankin pas plus que celui de Rome 15 siècles plus tôt. Mais bon ! Même au TPI ils ont ce raisonnement aucun homme ne peut payer l’assassinat de 8 000 hommes, mais l’important c’est qu’on ne revoit plus jamais ça.

    Le cas de DSK est grave, on sait que le professeur Debré le classe dans les grands malades, ce qui a un revers inattendu celui de le rendre partiellement non responsable. Bien sûr DSK pour son rachat moral peut s’engager à se faire sévèrement médicalement traiter, il peut choisir de nous faire presque nous émouvoir en optant pour un traitement chimique de castration.

    N’empêche ! On n’est encore sûr de rien : tout accusé n’est pas encore un coupable. Pour le moment avant que les jurés américains ne se prononcent devant Dieu et les hommes , DSK n’est pas encore un salaud et Nafi une pute.

    Le drame même pour nos coreligionneuses et coreligionaires en esprit, c’est que l’un et l’autre risquent de ne l’être plus jamais s’ils arrivent enfin s’accorder sur un bon et fair plea-bargain.

  • Le cas de l’exemplarité sévère plait incontestablement à pas mal d’entre nous.

    Nous nous demandons néanmoins aux yeux des résultats pratiques à obtenir immédiatement si une règle élementaire en vigueur chez les diplomates ne serait pas tout de suite très simplement à mettre en place ?

     Jamais une femme de chambre toute seule dans son travail : cela aurait évité le nouvel incident parisien au Park Hyatt Vendôme.

     Jamais d’interview solitaire d’une journaliste dans un lieu strictement privé.

    Avec ces deux règles on évite déjà bien des ennuis. Mais on peut peaufiner : Votre patron désormais vous reçoit très simplement pour un entretien dans le couloir à la table habituelle de l’appariteur ou familièrement assis dans les escaliers. N’est-ce pas beaucoup mieux et sans les équivoques ?