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Le PC Brésilien dénonce le « Code forestier » adopté par le gouvernement Dilma livrant la forêt amazonienne au grand capital

Publie le samedi 18 juin 2011 par Open-Publishing
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Le PC Brésilien dénonce le « Code forestier » adopté par le gouvernement Dilma livrant la forêt amazonienne entre les mains du grand capital

Communiqué du Parti communiste brésilien (PCB)

Traduction JC pour http://solidarite-internationale-pc...

Non au criminel « Code forestier » adopté à la Chambre des députés !


Le projet de loi de Code forestier brésilien soumis à la Chambre des députés représentait, clairement, les intérêts supérieurs du grand capital agricole : la réduction des zones minimales de protection près des cours d’eau – les forêts riveraines –, l’autorisation de déboisement des coteaux des collines, parmi tant d’autres points négatifs, et, surtout, l’amnistie prévue pour les déboiseurs sont, explicitement, des mesures d’un grand intérêt pour les grands propriétaires fonciers et pour ceux qui vivent de l’extraction illégale de bois .

Même avec toutes les pressions exercées et les amendements introduits, le texte adopté à la Chambre (qui sera désormais débattu au Sénat) facilite encore plus le déboisement et l’utilisation irrationnelle de la terre, en permettant, par exemple, que les petites propriétés puissent déboiser plus. S’ouvre ainsi la possibilité de se servir de fausses propriétés de petite taille, entre les mains des grands propriétaires, qui seront utilisées selon les intérêts du grand capital, pouvant mener au déboisement, à court terme, de millions d’hectares.

La question est doublement grave, car, en plus de mener, dangereusement, la possibilité de survie des forêts – principalement de la région amazonienne – près d’un « point de non-retour », d’impossibilité de reboisement, en raison de la désertification qui s’installera, étant donné les caractéristiques du sol, la mesure encourage les formes les plus agressives d’exploitation capitaliste, comme la vente de bois indigène et l’élevage extensif de bétail dans les zones dévastées.

En ce sens, l’amnistie accordée aux déboiseurs est un double crime, puisque non seulement elle légitime les actes ayant déjà eu lieu mais aussi elle encourage l’accélération du déboisement pour créer des « faits accomplis », comme cela s’est passé, dans les derniers jours, principalement au Mato Grosso et au Rondônia. La gravité de la question et l’ampleur des intérêts en jeu furent attestées par les récents assassinats de militants, au Mato Grosso et au Rondônia, qui, même sous les menaces de mort, ont continué à dénoncer le déboisement et d’autres types de pratiques criminelles présentes tous les jours dans la région.

Le vote a réaffirmé la nature conservatrice du « noyau dur » de l’alliance sociale au pouvoir et de sa représentation partisane respective au Congrès, qui ont, comme principales bases sociales, les grands patrons de l’industrie, de l’agriculture et du secteur financier, ce qui les différencie bien peu des partis de droite d’ « opposition », comme le PSDB et le DEM. Même avec un vote défavorable de leur part, le PT avait construit les grands axes de sa proposition, en comptant sur la participation du décisive du PCdoB [Parti communiste du Brésil – scission du PCB d’origine maoïste, allié fidèle et a-critique des gouvernements Lula et Dilma], parti du rapporteur Aldo Rebelo.

Il n’y aura, sous le capitalisme, de solution définitive et complète ni pour la préservation et la restauration des écosystèmes ni pour l’utilisation des terres arabes qui fasse des zones rurales une source environnementalement durable d’aliments pour tous : aujourd’hui pleinement intégré au capitalisme international, la campagne brésilienne est productrice de « marchandises » d’exportation, comme le soja, avec une production hautement mécanisée et soutenue par l’usage des engrais et pesticides chimiques à large échelle, au détriment des besoins de la majorité de la population.

En ce moment même, il nous faut lutter pour mettre en échec l’adoption du Code Forestier, dans sa version actuelle, au Sénat. Il faut le dénoncer dans tous les espaces sociaux et cette lutte doit rechercher l’unité d’action avec toutes les couches sociales qui s’opposent aux mesures criminelles qu’il prévoit.

A notre avis, cette lutte doit être suivie par la défense d’un projet alternatif pour les champs avec la transformation du régime d’occupation des terres pour, avec la prédominance des formes supérieures de propriété, comme les fermes d’État et les coopératives, que nous puissions combattre la misère et les inégalités sociales, renforcer l’organisation des travailleurs des champs et avancer pour un projet de construction du socialisme au Brésil.

Notre désapprobation la plus totale face aux assassinats commis au Mato Grosso et au Rondônia !

Pour la Réforme agraire sous contrôle des travailleurs

Pour le socialisme

Commission politique nationale

Parti Communiste Brésilien

Messages

  • Faut-il mettre un lien vers une page web qui contient des documents explicatifs qui permetront de calmer le jeu ou alors est-ce trop pour certaines personnes ? C à D sembler avoir trop la grosse tête ?

    Numéro 1— Accepter de recevoir des critiques de temps en temps.

    Numéro 2— Apprendre à respecter. Quand une personne ne réussit pas c’est très certainement parce qu’elle rencontre des difficultés. Pas la peine de lui lancer des caillasses en plus !!!

    Numéro 3— Le bon peuple doit mettre la main à la pâte pour résoudre les problèmes. Il existe différentes raisons à tout ce désordre. Les riches ne sont pas les seuls responsables.

    Numéro 4—
    Contrairement à certaines idées reçues les remèdes sont assez simples à mettre en place. Ce n’est pas trop sorcier. Les bénéfices seront bien plus important que les quelques sacrifices donnés.

    Numéro 5—
    Accepter de recevoir quelques ordre même si ça ne fait pas plaisir à entendre.

    Numéro 6—

    Pas d’humour ce soir ni les autres jours parce que perdu en cours de route. L’homme peut être assez bon mais il existe pas mal de blocages psychologiques à faire sauter.

    NB : il existe d’autres moyens que la violence pour faire tourner l’économie.

    Pas envie de rire du tout. ça fait fuir les meufes, aa fatigue énormement et ça fait rire les m......