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Les suppressions de postes désorganisent le bac philo

Publie le lundi 20 juin 2011 par Open-Publishing
5 commentaires

3000 copies de l’épreuve de philosophie du baccalauréat se retrouvent sans correcteurs pour les prendre en charge, alors qu’a été mobilisé l’ensemble des professeurs de philosophie, qu’ils enseignent dans le public ou le privé, qu’ils soient titulaires ou contractuels, stagiaires ou professeurs en classes préparatoires. Pour expliquer cette situation Vincent Goudet, président du Service interacadémique des examens et concours (SIEC) à Arcueil, invoque de manière misérable et indigne, lors d’une intervention sur France Info, le grand nombre de correcteurs malades. Il n’entrevoit, par ailleurs, pas d’autres remèdes que de faire appel au dévouement de professeurs déjà surchargés de copies et contraints par des délais de corrections trop courts.

En réalité, cette situation, parfaitement prévisible, est la conséquence inévitable d’une politique de réduction des postes dans l’éducation nationale, et de désorganisation de ses services administratifs. Il manque sur l’ensemble des trois académies de la région parisienne (Paris, Créteil, Versailles) plus d’une cinquantaine de postes de professeurs de philosophie — soit davantage que le nombre de postes mis au concours de l’agrégation pour toute la France en 2011— alors que le nombre des candidats au baccalauréat est en augmentation constante. Cette situation sera, par ailleurs, aggravée par la mise en place de la réforme des lycées, qui en supprimant des heures de dédoublement dans des classes de philosophie, contribuera à réduire encore davantage le nombre de correcteurs potentiels.

SUD-Education soutient par conséquent sans réserve les professeurs de philosophie qui refuseront d’assumer toute charge de travail supplémentaire et appelle tous les personnels à se mobiliser, dès la rentrée de septembre, pour combattre une politique éducative qui est la seule responsable des graves dysfonctionnements que nous constatons aujourd’hui.

Sud-Education 92

http://sudeducation92.ouvaton.org/

Messages

  • Ce texte dit " Sud Education appelle tous les personnels à se mobiliser, dès, la rentrée prochaine, pour combattre.." Il n’appelle pas à la Grève Générale...Plutôt étrange non ??? La situation est pourrie...comme dans les Hopitaux d’ailleurs..pour les personnnels, les élèves, les profs, les patients, les familles, les travailleurs et autres... Et toujours pas d’appel à la Grève générale ! à quoi servent les Syndicats si c’est comme ça ???

    • les syndicats enseignants appellent à la grève ............ fin septembre 2011

      mort de rire !!

      syndicats / patrons / etat main dans la main pour nous baiser !

      les bonzes syndicaux tiennent à leurs salaires payés par le patronat et l’état parce qu’ils le valent bien !

      PS : et surtout n’oubliez pas de bien voter en 2012 ( message subliminal des charlatans syndicaux )

    • Sud et sa nouvelle génération de permanents à vie chez nous (secteur poste), si si !

      ..."votez Sud"..."votez NPA"...qu’ils nous disent, et la boucle est bouclée !

      et leurs grèves de 24 heures en veux tu en voilà, systématiques, "unitaires" et inutiles ;

      total décalage avec la situation.

      nos patrons rigolent.

      J’ai déchiré ma carte, écoeuré par ces pratiques, il était temps !

    • Dis donc où tu les vois les permanents à vie à Sud, tu dois confondre avec d’autres syndicats
      Si tu as des propositions meilleures pour faire bouger les masses ne te gênes
      Je crois que c’est toi qui n’a aucune prise avec la réalité sociale et qui es donc en total décalage avec la situation
      Si ton seul acte militant consiste à écrire des insanités sur Sud je te trouve assez faiblard
      victoria sud Éducation

    • S’exciter derrière son clavier ne sert à rien, mieux valent des arguments clairs et concis...

      Sud Ptt j’y ai milité, je sais de quoi je parle, tout ce que j’écris est malheureusement vrai, JE N INVENTE RIEN.

      je crois connaitre assez bien la réalité sociale qui est chez nous (La poste) à l’image de ce qui se passe en bien des endroits : me concernant intimidations et sanctions, pour avoir voulu faire valoir mes droits de salarié.

      Avec la situation que je vis quotidiennement et en constatant l’indifférence environnante (monde "militant" compris) j’imagine facilement pourquoi des collègues ont décidé un jour d’en finir pour de bon.

      Donc épargnez moi vos leçons svp, surtout les permanents syndicaux et autoproclamés "militants".

      Par contre je n’ai pas la prétention d’avoir de prise sur cette réalité sociale, ni d’en avoir jamais eu, contrairement à toi.