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Nîmes Les juges font dérailler le trambus Midi Libre 12/07/2011, 18 h 27

par jany

Publie le mardi 12 juillet 2011 par jany - Open-Publishing
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La ville de Nîmes doit remettre en état les boulevards endommagés par les travaux. (M. E. )

Le permis d’aménager est annulé. La ville de Nîmes doit remettre en état les boulevards endommagés par les travaux. Le jugement du tribunal administratif de Nîmes, rendu cet après-midi, fait dérailler le projet de TCSP (transport collectif en site propre) : le trambus ne passera pas dans l’Ecusson où les arbres ne peuvent être abattus.

Le tribunal a reproché à la ville de ne pas avoir respecté la réglementation du secteur sauvegardé lequel exige la conservation des alignements végétaux. Ces abattages, que la ville a justifiés par la nécessité d’implanter les stations du TCSP et pour permettre un meilleur accès des voyageurs handicapés, devront donc être compensés afin de reconstituer l’alignement du tunnel végétal. Les opposants au projet, à savoir les associations Arbres et Aspiq, ne cachent pas leur satisfaction. Le sénateur maire, qui siège aujourd’hui au palais du Luxembourg, a pris acte de ce jugement. Sans plus de commentaire.

le lézard

le 12/07/2011, 19h20

Les contribuables Nîmois et de l’agglo vont maintenant payer la facture de l’entêtement d’un mégalomaire, pour un projet qui n’était en rien d’utilité publique.

Le projet initialement à 15, puis 65, puis 80 M€ est significatif d’une gestion pour le moins douteuse.

Toute aussi douteuse que pour les actuels travaux de démolition de l’av Pompidou (ex Cadereau), dont la réfection nous avait tout de même couté 6 M€ en 2006 (je dis bien nous, car c’est de notre argent qu’il s’agit, et en aucun cas celui d’un maire qui en use allègrement) ; et comme par hasard ce chantier a été oublié (par hasard ?) sur une superbe plaquette publicitaire à 650.000 € à la gloire des grands travaux de Nîimes !

On pourra toujours gueuler après les ARBRES, l’ASPIQ, les techniciens de l’agglo ou le juge, mais la responsabilité est clairement dans le camp des donneurs d’ordres.

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