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SANS PAPIERS DESESPERES EN GREVE DE LA FAIM

Publie le dimanche 16 janvier 2005 par Open-Publishing
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Communiqué du 9e collectif, au cinquième jour d’occupation du PS 93. Le Pré Saint-Gervais,

dimanche 16/01/05, 18h30.

Des hommes, des femmes, des enfents du 9e collectif des sans-papiers sont à la Fédération 93 du Parti Socialiste depuis mercredi 12 janvier à 15h30 pour :

 Protester contre la politique répressive du gouvernement à l’égard des sans-papiers et le silence complice du Parti Socialiste.

 Exiger le traitement des dossiers bloquès depuis des mois en prèfecture.

Dès notre arrivée dans les lieux, le Parti Socialiste a clairement manifesté son indiférence à la situation des sans-papiers et exigé notre
départ immédiat. Le PS a refusé catégoriquement tout dialogue.

A l’initiative du collectif, une première rencontre a pu être obtenue
vendredi soir avec le nouveau préfet M. J.F. Cordet en présence du
secrétaire général de le préfecture, Mr Bonte. Le préfet a reconnu
l’injustice dans le traitement des dossiers. Il s’est engagé à
régulariser un certain nombre de personnes et à faire prévebir une
première liste dès le lendemain matin.

A notre grande surprise, le préfet est finalement revenu samedi sur ces
engagements et a exigé notre départ des lieux. Alors même que la
délégation était reçue à la préfecture pour tenter de trouver l’issue à
la situation, un dispositif policier s’est mis en place devant et aux
alentours du local. Face à cette présence policière, les échanges ont
été interrompus.

Après l’echec de ces actions et de plusieurs interpellations des
pouvoirs publics, les sans-papiers ne voient plus de perspectives
d’avenir.

Les sans-papiers, organisés de manière autonome au sein du collectif (et
non "manipulés par l’extrème-gauche" comme le dit Pascal Poplin, premier
secrétaire de la fédération 93 du PS), ont décidé collectivement de
rester dans les lieux.

Epuisés par des années de galère, une vingtaine de sans-papiers ont pris
individuellement la décision grave et désespérée de se mettre en GREVE
DE LA FAIM. Cette décision a été prise en toute connaissance de cause.

Aujourd’hui, les sans-papiers mettent mettent les autorités
administratives et le Parti Socialiste devant leur responsabilité quant
aux conséquences qui peuvent en découler.


Vous pouvez nous soutenir en venant entre autre devant la fédération du PS 93 29, rue Joineau M°HOCHE (Ligne 5)

Stay tuned...

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