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Tarnac, mon amour…

par sergio

Publie le jeudi 18 août 2011 par sergio - Open-Publishing

Tarnac, mon amour…

Petit soliloque : C’est grâce à notre pognon que sarkozy fanfaronne dans les grandes largeurs – prendre de la hauteur…, c’est pas trop son style (en a t-il seulement un ?) –
Les économies des Français(ses) (le fameux bas de laine), ont sauvé la France *du désastre économique annoncé (d’autres pays européens, sans parler d’autres continents, ont salement morflé !), la Grèce, l’Irlande, (sauf l’Islande dont le peuple a magnifiquement résisté ¡ Viva !), le Portugal, l’Espagne, l’Italie, L’Angleterre et la France sont sur la sellette (plus pour longtemps paraît-il ?) et plongerons très probablement dans les affres de la récession où les boursicoteur(se)s ne manquerons pas de les pousser (leur stupidité n’a d’égale que leur insatiable cupidité).

Rigueur ou Austérité, au choix…

Les Français(ses) malgré le sarkozysme virulent (il aspirait à faire de notre pays, à coup de manœuvres toutes plus minables les unes que les autres, LA nation du "tous proprios" (aux Etats-Unis les expulsions font encore et toujours rages, des milliers d’Etasunien(ne)s sont jetés quotidiennement à la rue !) ; malgré l’opiniâtreté malfaisante et la bêtise sarkosienne ambiantes, les Françai(se)s, grâce à la production (la production (horaire) française est l’une des plus élevée au monde, juste derrière celle des Etats-Unis, car contrairement à ce que serine à longueur de médias sarkozy, nous sommes bon second…) et leurs petites économies ont pu (ou su, instinctivement ? peut-être subodoraient-ils-elles, que le sarkozysme est LA doctrine fatale pour la France)
* tout le monde n’a évidemment pas mis des "sous" de côté (les noisettes de chez "l’Ecureuil", au cas ou… (sarkozy et ses comparses ont flingué le pourcentage de ce que "rapportent" de maigres économies déposées sur un livret A d’épargne (le préféré des Français-es) – souvent aux prix de sacrifices –, cela ne suffisait pas, il a fallut qu’ils-elles en rajoutent une couche (pensez, l’homme qui se vante en petit comité (entre "ami(e)s"), d’avoir à lui seul (seul contre tous se vante-t-il !), terrassé et humilié le peuple français ; il n’a pas fini d’en payer le prix politique ; cette fanfaronnade pèsera très lourd au moment de régler nos comptes avec lui)… un gros paquet de restrictions en tous genres – comprenez privations et sacrifices pour les un(e)s et opulence pour les amis du président des riches et des très riches (le petit comité d’ami(e)s intéressé(e)s) – qu’ils-elles le déclarent ou pas clairement, il s’agit bien de l’une des plus grave récession qu’endure (et ce n’est malheureusement pas fini !) l’économie mondiale), car pendant que certain(ne)s en prirent plein la poire (bien que totalement innocent(e)s, sauf, bien entendu, celles et ceux qui furent à l’origine de ce gigantesque fiasco économique (vous les connaissez bien, sans oublier leurs complices, le personnel politique, – à quelques (trop) rares exceptions près – (les mêmes qui vous courtisent outrageusement, vendant leurs salades avariées (produits et slogans pub…politiques, obtenus auprès d’un échantillon "représentatif" ; sacrément représentatif puisqu’il représente entre cent et mille Françai(se)s d’un coup ! ) pour essayer de vous extirpez (du moins le croient-ils-elles dur comme fer) votre bulletin de vote ; ils-elles pensent que vous êtes assez stupides pour ça), ont sciemment œuvré (à coup de textes législatifs favorables aux riches et très riches) et soutenu mordicus les paradigmes de certains criminels (que vous connaissez bien (et en partie) grâce à l’exposé d’Ignacio Romanet – intelligible par tous, décrits avec une multitude de repères essentiels à l’entendement historique – dans un ouvrage intitulé « Le Krach Parfait ») ultra-libéraux (quelles que soient les raisons invoquées pour se disculper – ils-elles reprirent en chœur ce slogan passablement usé (auquel, soit dit en passant, plus personne ne croit) : « responsable mais pas coupables ! » – pendant que d’autres, malgré le bordel mondial ambiant (certain(ne)s pensent même qu’il y aurait fort à parier que la "crise" (dites des "subprimes-mortgage") que les peuples du monde endurent (et dont nous subirons encore longtemps les effets, si, par malheur, nous ne faisions rien pour que ça change vraiment) n’en était pas une, et même qu’elle aurait été organisée à dessein dans le but d’asservir le (peuple) monde ? Rien que ça ! Mais où vont-ils-elles chercher tout ça ?), des centaines de milliers de spéculateurs se bâfrèrent impunément ; les lâches n’ont aucune espèce de conscience ! Comment s’en mettre plein les poches, telle est la question. °La conscience (bonne ou mauvaise) n’a strictement rien à voir la dedans ; d’abord c’est encombrant et totalement inutile, de plus, ça pourrait nuire gravement au rendement. La conscience, la morale, la générosité, la solidarité, le partage, tout ça, ne rapportent rien ! )
° ami(e)s lecteurs-rices, à présent vous me connaissez assez pour remarquer que j’écris cela au second degré ; sur mon daDa, je cris haut et fort, je suis anarchiste, artiste, partageux (comme mes sœurs et frères communards) enragé jusqu’à la moelle (ceux même qui sévirent durant la Révolution française (tout particulièrement en 1793) jusqu’aux enragés des barricades de mai68), irrécupérable et très, TRES, contagieux.
Mais que vient faire Tarnac dans ce merdier économico-politique (sassé et ressassé jusqu’à la nausée ) ?

L’arbre de la Liberté-1848

Préambule : Quelques précisions me semblent nécessaires pour saisir tout le sel du récit qui va suivre.
Le journal local où se déroule l’action (indirecte), s’intitule *« La Montagne », et si vous avez l’opportunité de vous déplacer en Limousin (plus précisément dans la Creuse), l’édition creusoise n’aborde pas les nouvelles corréziennes (et vis versa) qui est pourtant situé juste en dessous du département cité plus haut, et à cause de cette distribution (logique au demeurant ?), la fête qui a eu lieu à Peyrelevade dans la nuit du 4,5 et 6 août 2011 (en Corrèze, donc) n’était (hélas !) pas indiquée dans l’édition creusoise.
Ensuite vous faire part de mon trouble, car pas très loin de Tarnac, à Peyrelevade exactement, dans la nuit du 4 août (2011) débuta une fête animée par de nombreux groupes (impossible de vous dire qui ni combien, mais ils étaient nombreux !)
Cette date du quatre août m’intriguait beaucoup, car comme vous le savez certainement, c’est dans la nuit du **4 août 1789 que fut votée l’abolition des privilèges de ces messieurs-dames de la noblesse (pas si "noble" qu’il est dit).
Je lis sur l’un des panneau d’affichage de la Mairie de Tarnac, l’annonce de réjouissances pour la nuit du 4 août et les deux jours suivants (une belle affiche). Le texte je le connais bien, car il correspond à une analyse lucide de la situation actuelle (que je partage), et le ou les auteurs semblent avoir opté pour un ton bigrement libertaire. Aussi sec je demande à une citoyenne dans quelle direction trouve-t-on l’Epicerie, et elle répondit, d’un air mi-narquois, mi-entendu : « au bout de la rue à droite ».
Un parking avec de vieilles bagnoles (la mienne est une antiquité), une terrasse où sont attablé(e)s quelques client(e)s discutant (pour certain(ne)s assez vivement) devant un verre, sinon le calme plat (c-à-d, pas de flics à l’horizon, ou bien ils s’étaient admirablement planqués…, va savoir ?). Il faut dire que ça fait trois ans que j’hésite à venir à Tarnac (deux ans auparavant j’allais faire des randos dans les Hautes Pyrénées, et à l’aller comme au retour, je campais quelques jours à Bourganeuf – j’aime bien, ils ont un musée de la Résistance, c’est vous dire ! –, pas loin de Tarnac), alors en passant j’aurai été les voir pour leur dire que je les soutenais dans leur lutte en les incitant à continuer sans céder au découragement (facile à dire) malgré les arrestations, l’emprisonnement et tout le reste. Des Sœurs et des Frères que j’aime beaucoup (d’ou le titre : « Tarnac mon amour »), et j’enrageais de voir cette monstrueuse machination organisée depuis l’Elysée et relayée par Allô-Marie, faire des ravages, alors que nous savions tous (plus ou moins clairement) qu’ils montaient une "affaire" (dites de Tarnac) de toutes pièces.
J’entre dans l’Epicerie, ou une femme âgée y fait quelques emplettes, l’Epicier l’appelle gentiment par son petit nom, elle marmonne une gentillesse, et vaque à ses achats. Cette scène c’est reproduite à plusieurs reprises, et en moi-même je pensais que l’Epicerie devait avoir une fonctionnalité importante, car elle tissait des liens tellement indispensable entre nous (que le pouvoir s’acharne à détruire par tous les moyens). Cette situation, me fit penser aux textes de Guy-Ernest Debord, quand il écrivit de se méfier du pouvoir étatique, et en particulier de ses méthodes pour conserver ce maudit pouvoir, y compris si le peuple parvenait à le conquérir momentanement. C’est à ce moment précis qu’il ne faudrait rien lâcher, car l’Etat redoublerait de violence et en multiples provocations pour se maintenir à tout prix au manche (voire avec quelle roublardise Cameron a étouffé la révolte populaire en Angleterre..., à méditer !).
Au moment de payer quelques provisions (dont une baguette à quatre croûtons, marrant, non ?), j’ai osé demandé si je pouvais lui poser une question ; il fut d’abord intrigué (peut-être un peu de gêne face à un inconnu ?), il finit par répondre : « oui ».
Je lui ai demandé si durant la nuit du 4 août (en pensant fortement à 1789) tout s’était passé comme ils le souhaitaient et si cette soirée avait eu le succès qu’ils l’escomptaient (oui je sais, ça fait deux questions en une) ?
Il m’a répondu : « oui, il y a eu pas mal de monde pendant les trois nuits (du 4,5 et 6), tout s’était déroulé normalement dans une ambiance conviviale ou de nombreux échanges eurent lieu, de bonnes interventions (je ne sais plus s’il parlait de discours), mais qu’ils ne renouvelleraient pas l’année prochaine, ni jamais. »

C’était fini, ils passaient à autres choses, point.

Voilà, c’est tout (les flics des RG en seront pour leur frais, car même si je savais quelque chose je n’irai pas baver à tort et à travers, hé oui, la Révolution, c’est pas pour les mouches !) Cher Frère, si je t’ai emmerdé avec mes questions à la con (il ne tenait qu’à moi de bouger, de me renseigner et de venir fissa si je voulais participer à la fête, après tout…), merci pour tes réponses et à la revoyure.

* dans l’une des éditions de ce journal local, il y avait un papier (pour emballer le poisson sans doute ?) sur le géniteur de sarkozy, le père du locataire élyséen.

Dans l’un de mes articles précédents je disais qu’il était le "Tatie Danielle" masculin, tellement la similitude était grande entre elle et lui. Le cire pompe de service à signé son forfait (j’éviterai de le nommer, il serait trop heureux). Il dit que c’est un vieil homme indigne (ça on le savait déjà, de plus il est sans gêne, opportuniste et écornifleur à souhait pour compléter le tableau), aristocrate mondain (de la petite, toute petite aristocratie, alors…), séducteur facétieux (on ne voit pas très bien ce que ça signifie, ou bien il est facétieux ou bien il est séducteur, un peu dans le genre du fils, en plus lourdingue peut-être ?), dandy excentrique et artiste décadent (alors, là ! c’est n’importe quoi ; un dandy est par définition excentrique, non ? Donc pléonasme minable, ensuite artiste décadent, depuis que le fils est locataire (très provisoire) de l’Elysée, les requins et les marchands de croûtes en tous genres font la retape au vieux prédateur opportuniste. Là, on atteint des sommets (de sottises), quand il qualifie le "Tatie Danielle" masculin de gentleman austro-hongrois, et qu’il ajoute un brin mégalo (!?), toujours élégant (c’est du même tonneau que « dandy excentrique »), cultive une exquise courtoisie (avec ses "ex" sans doute ?), fume comme un pompier, boit des seaux de champagne rosé et affiche un goût pour les femmes (« un goût pour les femmes » quésaco ? très certainement un vieux relent machiste, mal dissimulé derrière une grossière formule de gauloiserie déplorable).

Tout ça pour signifier que ce monsieu est un opportuniste forcené, un prédateur (certain(ne)s écriront et utiliseront l’expression "séducteur" (de mes fesses, oui !) ), un alcoolique mondain doublé d’une conduite additive au sexe et au tabac (un pot à tabac) ; et à part ça ?

Nous entrons ensuite dans la légende taillée sur mesure relatant « les aventures de Pépère pervers », car la vie de Pal Istvan Ernö Särközy Nagybocsaï n’a pas été un long fleuve tranquille. (Diantre !)

Né le 5 mai 1928 à Bucarest (Roumanie), (certain(ne)s écrivent ou disent que les membres du clan sont/seraient (d’origine ou) de petite noblesse hongroise…, et là, patatras ! une partie du clan sarkozy est subitement roumaine !? Le mystère s’épaissit…) Une partie (?) du clan sarkozy issue de la petite noblesse hongroise, aurait émigré dans un premier temps en Roumanie puis serait arrivé France. Pourvu que l’auteur du papier n’ait pas confondu Bucarest et Budapest ?

Pal (il (le laudateur de service) doit bien le connaître pour l’appeler par son petit nom) grandit dans la petite ville de Szolnok (c’est bien en Hongrie).
Précoce, il perd son pucelage à l’âge de 11 ans avec sa nurse. (il (l’auteur du papier) devait tenir la chandelle pour savoir ça, c’est pas possible autrement !) à la suite d’un scandale – son père est jugé pour détournement de fonds –, la famille s’exile à Budapest. (je confirme, c’est toujours en Hongrie  ! Les affaires de détournement de fonds, ça doit aussi être une tradition familiale ? Sauf que le petit fils est plus malin que le grand-père, étant donné que celui-ci fait disparaître au fur et à mesure que des journalistes enquêtent (les vrais, pas les « cirent pompes ») révèlent des scandales financiers et autres malversations dans les médias, dès que ceux-ci en apportent ne serait-ce qu’un soupçon de preuve, celui-ci disparaît aussitôt (des dossiers entiers s’évaporent, de mystérieux cambriolages font disparaître des pièces essentielles ou très compromettantes de certains dossiers, etc.) et tout ce qui pourrait accabler ou compromettre définitivement, tout cela disparaît comme par enchantement. Il suffit de voir le retournements de témoins à l’avantage de ceux qui, dans l’ombre, tirent les ficelles (moyennant finance bien entendu, – il n’a pas été avocat et conseiller fiscaliste pour rien) ; cela n’a pu vous échapper, mais il est stupéfiant de constater que se sont souvent les protagonistes de ces affaires crapuleuses qui témoignent en faveur des acteurs majeurs, sans parler des nominations aux postes clés (par hasard, évidemment), de certains hauts magistrats ou hauts fonctionnaires, etc., au ordres)

Autre constante du clan sarkozy : « Le jeune immigré veut tout, tout de suite », titre l’un des chapitre de ce déplorable papier, faisant dire au vieux prédateur opportuniste : « J’ai mis huit jours pour avoir un travail, un an pour me marier ; huit ans pour monter mon affaire, (on a compris que monsieu jouait à l’artiste, non ? Quoi que vendre des croûtes c’est aussi une opération commerciale), dix ans pour faire trois enfants ». (au fait, les préservatifs (la capote) étaient accessibles à toutes les bourses, et si… cela aurait peut-être pu nous éviter bien des turpitudes, qui sait ?)

Après avoir échoué à se faire engagé dans la Légion étrangère (à Marseille) il aurait été jeté dans un wagon à bestiaux pour Paris ( !? En 1948, la Légion étrangère jetait des individus dans des wagons à bestiaux pour voyager sans que le commandement allié ne réagissent vivement…, bizarre, vous avez dit bizarre, comme c’est étrange).
Ensuite il est question de la (des ?) fameuse(s) nuit(s) passée(s) dans la rue (d’autres parlent d’un banc, les versions diverges au gré des récits (faits) aux uns et autres ; le baratin, serait-ce aussi une tradition du clan sarkozy ?), il écrit : « Le jeune homme passe sa première nuit, en décembre 1948, (ça, c’est pour le côté misérabiliste de ce "conte" à dormir debout, car en été ça n’aurait pas eu le même effet !), recroquevillé sur une bouche d’égout, place de l’Etoile, à 200 mètres du Fouquet’s ou son fils fêtera plus tard son élection… » (il fallait oser écrire de telles niaiseries ! C’est du Zola version sarko-américanisée. Ils-elles ne doivent pas s’emmerder chez les sarkozy quand ils se repassent les séquences : « baratin du grand-père », « baratin du père », « baratin du fils locataire de l’Elysée », etc., lors des réunions familiales, ça doit salement pouffer !) Et le bouquet final : « Les critiques ne sont pas tendre avec l’artiste néo-surréaliste. Pour le « Sunday Times » : « ses travaux (?) tape à l’œil confine au ridicule » S’il n’y avait que les "travaux" du Pépère prédateur et opportuniste qui tapaient à l’œil et confinaient au ridicule, ce serait pas trop grave, mais en prime, on a droit à tous les autres membres du clan sarkozy, et ça, c’est très grave !
Les surréalistes se réjouiraient d’apprendre qu’un type qui produit des croûtes (en profitant du fait que le fiston occupe la présidence de la République) se réclame d’un mouvement révolutionnaire – et même un tout petit peu communiste – pour les placer sur le marché de l’art. Je ne crois pas qu’il a bien compris le sens du (des) Manifeste(s) surréaliste(s)… le locataire de l’Elysée pille Jean Jaurès, Victor Hugo, etc., instrumentalise l’esprit de la Résistance française à des fins personnelles sur le plateau des Glières, pourquoi les autres membres du clan se gêneraient-ils ?

** (extrait de l’Encyclopédie, Encarta®) et quelques judicieux rajouts pour illuminer ce texte (Foutre de foutre, n’est-ce pas Père Duchesne ?)  : … nuit du 4 août 1789, séance de l’Assemblée constituante au cours de laquelle est proclamée l’abolition des privilèges, symbole de la féodalité.
Après la prise de la Bastille (14 juillet 1789), la Grande Peur affecte les provinces. Des rumeurs annoncent la venue de brigands pour piller les récoltes. Les paysans, refusant de payer la dîme et les droits seigneuriaux, s’arment de fourches, pillent les châteaux et brûlent les chartriers où se trouvent consignés les droits seigneuriaux. À Versailles (à Versailles !), l’Assemblée nationale prend peur (tu m’étonnes, une assemblée au trois quart bourgeoise…), les députés veulent mettre fin à ces « jacqueries » (c’est l’action répressive qu’a essayer de mener Cameron en Angleterre, mais le peuple anglais n’a pas dit son dernier mot, nom d’une pipe ! hein, Père Duchesne ?)
Dans la nuit du 4 août, deux députés d’esprit libéral (aujourd’hui on dirait ou écrirait « d’esprit réformateur »), le vicomte de Noailles et le duc d’Aiguillon, proposent l’abolition des droits féodaux et seigneuriaux. À la suite de leurs interventions, l’Assemblée proclame « qu’elle détruit le régime féodal, qu’elle abolit à jamais les privilèges personnels ou réels en matière de subsides, que tous les citoyens sont admissibles à tous les emplois et dignités ecclésiastiques, civils et militaires ». Cette proclamation fait en définitive table rase des anciens privilèges (justice seigneuriale, vénalité des offices, corporations de métiers, bénéfices, etc.). Les députés se séparent dans l’enthousiasme général à 3 heures du matin et Louis XVI est proclamé « restaurateur de la liberté française » (un vrai coup dur pour la Révolution !).
Pourtant, dès les jours suivants, l’euphorie générale fait place à la réserve (on se doutait bien qu’avec des réformateurs aux commandes ça ne pourrait pas coller !) : beaucoup de droits ne sont abolis que moyennant un rachat (Tiens, qu’est-ce que je vous disais ! « Il nous l’on refait aux pattes ! » comme dirait un dialogue d’Audiart, piquer à un quidam dans un troquet) et c’est sous la contrainte que le roi signe, après la journée du 5 octobre au cours de laquelle les Parisiens descendent à Versailles, le décret qui enregistre les déclarations de l’Assemblée.

PS : le peuple israélien organise sa révolte, (dans un premier temps, les médias firent l’impasse – juste quelques maigres filets ici ou là, sinon rien de conséquent – alors qu’il s’agit d’un événement d’importance majeure pour la région), je souhaite qu’il réussisse promptement (c-à-d, de transformer une révolte en acte (politique) majeur contre la politique ultralibérale du gouvernement facho du premier ministre israélien, Netanyahou).