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Initiative Emmaüs : « On n’a pas de blé mais on donne du pain »

par SVPat

Publie le jeudi 8 septembre 2011 par SVPat - Open-Publishing
2 commentaires

A la veille de la tenue à Marseille d’un G7, l’association Emmaüs distribuait du pain sur le Vieux-Port.

Une manière de protester en brandissant un slogan : "Du pain pour ceux qui n’ont pas de blé"

http://www.laprovence.com/video/Contre%2Ble%2BG7%2B%253A%2BEmma%25C3%25BCs%2Bdistribue%2Bdu%2Bpain%2B%25C3%25A0%2BMarseille/iLyROoaf20v9/laprovence/

G7 - G8 - G20 GRIEN !
Les peuples d’abord. Pas la finance !

Face à la domination de la finance et aux gouvernements qui voudraient mettre les peuples à genoux à coup de plans d’austérité, nous appelons les habitants de notre région à faire entendre leur voix et à exprimer massivement leur indignation à l’occasion des sommets internationaux qui vont se tenir prochainement en Paca : le G7 Finances à Marseille les 9 et 10 septembre et le G20 à Cannes les 3 et 4 novembre.

Messages

  • EMMAUS dites-moi , ce n est pas l’organisation caritative qui a eu des problèmes avec la CGT parcequ’elle avait des pratiques plus que discutables avec ses salariés : bas salaires , heures supplémentaires non payées ETC ...?

    Drôle de charité qui consiste à faire distribuer du pain a des miséreux par des exploités ,

    AH C EST BEAU LA CHARITE CHRETIENNE !!!

  • Pour rappel : hiver 2010, délit de solidarité, la répression continue…}

    Après la grève victorieuse et la forte audience de la CGT, qui a très rapidement su se faire
    porte parole de la détresse sociale dans l’Association, la Direction et certains syndicats
    complaisants attendaient le moindre faux pas. Accusée à tord d’avoir permis l’entrée dans les
    locaux rue des Bourdonnais, ce qui est réellement reproché, c’est d’avoir été solidaire, en
    décembre dernier, avec deux de ses collègues, des revendications de migrants sans abris du
    collectif AWARA et du Comité des Sans-Logis (membre du collectif des 31 associations unies
    auquel appartient Emmaüs), notre collègue s’est vue à nouveau menacée d’un licenciement par un
    recours hiérarchique auprès du ministre du travail qui a échoué. Une autorisation de licencier qui
    avait été pourtant refusée par l’inspectrice du travail suite à une enquête contradictoire
    établissant clairement le lien avec ses mandats syndicaux. Ça se passe comme çà à l’Association
    Emmaüs, sa direction n’hésite pas à piétiner les valeurs de solidarité, de partage et d’entraide
    portés par le mouvement. Cette chasse aux sorcières illustre la contradiction entre les discours
    prônés par ses dirigeants pour dénoncer la précarité, la pauvreté, le mal logement, et prétendre
    assumer l’action en faveur des plus déshérités… et qui n’hésitent pas à faire appel au ministre pour
    licencier notre collègue. La direction sanctionne à la moindre revendication. Une reprise en main
    sur fond de malaise social grandissant depuis la grève 2010 qui a débouché sur la signature d’un
    protocole de fin de conflit toujours pas respecté à ce jour.
    En s’attaquant à la section syndicale CGT, elle s’attaque à la défense des droits des salariés.
    La direction a trouvé des boucs émissaires idéaux pour mieux masquer sa politique et se
    dédouaner de ses propres responsabilités. Mais à la CGT nous faisons toujours face et jamais
    nous ne laissons des collègues en souffrance, subir des injustices. Soyons solidaires,
    ensemble agissons !
    Au-delà du cas de Latifa, c’est la collectivité des salarié-e-s qui est menacée. ; ;