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Ségolène Royale hostile au dialogue et aux idées ?

Publie le mercredi 19 janvier 2005 par Open-Publishing

les partisans du « non » sont priés de se faire « discrets », selon l’expression du Premier secrétaire du PS, François Hollande.
Ce n’est apparemment pas l’intention de Laurent Fabius, qui explique longuement dans un entretien publié jeudi dans le « Nouvel observateur » tout le mal qu’il pense du projet de loi constitutionnelle.
« Sur la Turquie comme sur le reste, lorsque Jacques Chirac dit ’je vous ai compris’, il faut souvent lire ’je vous ai menti »’, lance Laurent Fabius. Et d’enfoncer le clou : « je ne comprends pas la position de ceux qui martèlent que ces deux questions sont séparées, mais qui les relient dans un même texte de révision constitutionnelle. La contradiction saute aux yeux ».
« Pas question d’approuver un tel trompe-l’oeil », conclut-il, tout en précisant qu’il se contentera de s’abstenir lors du vote.
Ces propos n’ont guère été appréciés chez les partisans du « oui ». « Il faut de la discipline dans un parti politique. A partir du moment où le Parti socialiste a relevé le défi de consulter les militants en interne, il y a une règle qui s’applique », a tonné Ségolène Royal dans les couloirs de l’Assemblée. « Des voix comme celles de Laurent Fabius, qui continuent à peser, doivent aujourd’hui se rallier à la position du Parti socialiste, c’est-à-dire soit ne rien dire, soit contribuer à une campagne pour le ’oui’. Apparemment, ce n’est pas ce qu’il veut faire », a-t-elle lâché.

Ségolène Royale n’a pas bien compris la démocratie. Les positions de force n’obligent jamais à fermer sa gueule. Elle, dans un pays soumis aux OGMS, pourquoi elle l’a ouvert sur ce sujet dans sa région ?

Allez, Mr Fabius et tous ceux qui vont dire non à leur constitution pourrie : Ouvrons nos gueules. Expliquons que le monde qu’ils (et qu’elles) veulent nous faire avaler par la pilule de la constitution est un monde que nous ne voulons pas.

Excusez-nous d’avoir le droit de parler. FAITES DU BRUIT.

loco Locass le chante :
Face à la menace de la braderie
On brandit le poids de la patrie
à la face des bandits :
Libérez nous des libéraux !!!