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Collège Galois de Nanterre : une victoire pour la dignité et le respect !

par militant SUD

Publie le vendredi 23 septembre 2011 par militant SUD - Open-Publishing
2 commentaires

SUD Education 92 prend acte du départ du principal du collège E. Galois (Nanterre) et s’en félicite. C’est la conséquence d’un combat exemplaire, qui s’est poursuivi de manière active (avec manifestations, auditions auprès des élus locaux et de l’Inspection Académique, réunions avec les parents d’élèves, dont l’implication et le soutien indéfectible ont été très précieux) pendant une semaine de grève totale et reconduite.

Avec courage et dignité, les collègues ont su mettre un terme à une gestion d’établissement scandaleuse et autoritaire, au bénéfice de leurs élèves.

Cependant, ce n’est qu’une victoire amère, car à ce jour le Principal n’a pas fait l’objet d’une sanction pour ses agissements graves et répétés sur plusieurs établissements, quittant la direction du collège sous couvert d’un arrêt maladie. Nous déplorons que l’Institution ne reconnaisse pas officiellement la souffrance dont il a été la cause. C’est un collège de plus à reconstruire après son passage et nous sommes extrêmement préoccupés à l’idée qu’il pourrait à nouveau avoir la responsabilité d’un établissement scolaire.

SUD Education 92 demande par conséquent que toute la mesure du prix de l’engagement des collègues du collège Evariste-Galois soit prise et qu’aucune retenue sur salaire pour fait de grève ne soit effectuée à leur encontre. 

SUD Education 92

http://sudeducation92.ouvaton.org/spip.php?article467

Messages

  • Dans le même genre en Loire-Atlantique...

    * Rezé en 2005 :

    Deux lycées en grève contre l’autoritarisme d’un proviseur
    mardi 19 avril 2005
    mis à jour dimanche 4 septembre 2005

    Depuis la rentrée de septembre, la cité scolaire de Rezé (Loire-Atlantique), qui regroupe un lycée général et technologique et un lycée professionnel, a un nouveau chef d’établissement. Les méthodes de « management » de M. Marc Genet ont tout de suite fait monter la colère chez les personnels.

    Ceux-ci ont réagi collectivement. Dans un texte, les Assemblées générales des enseignants et Atoss des deux établissements lui ont notamment reproché :
    "l’impossibilité pour les personnels d’assurer normalement et sereinement leurs missions (manque de respect aux personnes dans l’exercice de leurs fonctions, appel à la délation, manœuvres d’intimidation) ;
    de graves dysfonctionnements dans la gestion des deux lycées (non-respect de l’attribution de chacun, pas d’anticipation ni d’accompagnement des projets, absence de communication au sein des établissements) ;
    le fonctionnement abusif et illégal d’un système de vidéo-surveillance dans l’établissement. "

    A deux reprises, une délégation des personnels à rencontré le recteur pour l’informer que cette situation compromettait le bon fonctionnement des deux lycées, et lui a rappelé les faits suivants : mardi 8 mars 2005, les élus au Conseil d’administration du lycée Jean Perrin se sont retirés pour protester contre les méthodes de « management » du proviseur. Pour les mêmes raisons, vendredi 11 mars 2005, les élus au Conseil d’administration du lycée Louis-Jacques Goussier ont également quitté la séance. Finalement, pour être entendus, les personnels ont eu recours à la grève. Celle-ci a été massive les 15 et 16 mars : 96% des enseignants du lycée, 100 % pour ceux du LP et 75% des agents.

    Le 17 la grève a été suspendue. Mais, dans la matinée, les pratiques du chef d’établissement ont provoqué une nouvelle AG qui a décidé la grève immédiate. Le 18 au matin, il a été annoncé aux personnels que M. Marc Genet était en congé pour une durée indéterminée. Le recteur a nommé son adjointe en remplacement.

    Ce chef d’établissement, nommé sur un gros lycée de la région nantaise, n’en était pas à son premier conflit avec les personnels. Il y a cinq ans, à Melun, cela s’était déjà produit au lycée Jacques Amiot. Là aussi les personnels avaient fait grève. A Lanester (Morbihan), où il était proviseur de 2001 à 2004, ses méthodes avaient également été critiquées et les élèves avaient débrayé.

    C’est donc la détermination unitaire des personnels, et la solidarité entre les différentes catégories, qui a permis la suspension de M. Genet. La logique ministérielle, qui veut faire des chefs d’établissements des « chefs d’entreprise », est sûrement pour quelque chose dans ces cas, de plus en plus fréquents, de proviseurs et de principaux qui pensent devoir « diriger » autoritairement leur établissement.

    Sud éducation Loire-Atlantique
    http://www.sudeducation.org/Deux-lycees-en-greve-contre-l.html

    * La Baule en 2011 :

    La cité scolaire Grand Air respire

    Marc Genet n’est plus à la tête de la cité scolaire Grand Air. L’inspecteur d’académie a annoncé ce matin la nomination d’un proviseur par intérim. Objectif : ramener le calme dans un établissement qui connaît de "fortes tensions internes" depuis plusieurs semaines.
    Les tensions qui agitent la cité scolaire Grand Air depuis plusieurs semaines prennent fin. Le proviseur au centre de toutes les critiques, Marc Genet, ne dirige plus l’établissement. « Son état de santé a subi les conséquences de cette situation, indique l’inspecteur d’académie, Bernard Javaudin. Il s’est vu dans l’obligation de prendre du repos et de la distance et est aujourd’hui en congé maladie. » Demain, il rencontre le recteur de l’académie et devrait demander une nouvelle affectation. Une nouvelle qui ne ravit pas le personnel, tout de même soulagé que l’homme quitte l’établissement baulois. Dès son arrivée à la tête de Grand Air, en 2006, les alertes au rectorat se sont succédé. « Le malaise existait depuis plusieurs années », confirme Bernard Javaudin.

    Ces dernières semaines, personnel du collège et du lycée ont multiplié les actions. En un mois, deux journées de grève ont été organisées, le personnel estimant avoir atteint « un point de non-retour » avec un proviseur accusé d’autoritarisme. Après la première journée de grève, le syndicat Sgen-CFDT mettait en cause « ses méthodes de management, la façon dont certains dossiers sont gérés, ses propos à l’encontre de certains personnels, ses emportements, ses colères, ses rancunes, ses rancoeurs ».

    Un « habitué » de l’intérim à la tête de Grand Air

    Le lendemain, le 21 avril, l’inspecteur d’académie s’est rendu sur place. « J’ai mesuré la gravité des tensions et leurs risques sur le fonctionnement de l’établissement. » Bernard Javaudin a désigné Jean-Luc Legrand, proviseur du lycée professionnel Pablo Neruda à Bouguenais, pour assurer l’intérim à la tête de la cité scolaire jusqu’à la fin de l’année.

    L’homme de 46 ans est un « habitué » de ce genre de situation. Il a déjà géré des établissements par intérim à trois reprises. « Il a montré sa capacité à ramener la sérénité dans un établissement en crise », souligne Bernard Javaudin. A La Baule, Jean-Luc Legrand entend ramener le calme : « Nous arrivons dans une période d’examens, il est important que les choses se déroulent normalement, dans un bon climat. » A la rentrée, si le poste de Marc Genet est « administrativement libéré », un nouveau proviseur pourrait être nommé.

    « Le combat ne sera plus celui de Grand Air »

    Alain Dosset.
    Alain Dosset, conseiller principal d’éducation du collège et représentant Sgen-CFDT, accueille le départ de Marc Genet comme « une bonne nouvelle ». Il est plus mesuré quant à une nouvelle affectation du proviseur : « En tant que représentant syndical, je crois qu’on peut s’inquiéter qu’il soit à nouveau au contact d’élèves et avec du personnel sous ses ordres. » Selon Alain Dosset, un autre « combat » syndical pourrait naître en fonction de l’affectation de Marc Genet. Le syndicaliste rappelle d’autres conflits dans des établissements dirigés par le proviseur à Meaux, Melun, Lanester et Rezé. « Son passif a montré que changer d’endroit ne changeait pas la nature du problème. »

    http://www.labaule-infos.net/la-cite-scolaire-grand-air-respire-23-49-486.html