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Jean-Luc Mélenchon dit non à Bayrou pour dire oui au PS !

par Antoine (Montpellier)

Publie le mercredi 5 octobre 2011 par Antoine (Montpellier) - Open-Publishing
46 commentaires

Avertissement : ce billet a été écrit avant de prendre pleinement connaissance des déclarations au Monde de JL Mélenchon (voir note 4 ci-dessous). Il peut sembler que ce qui est dit dans Le Monde contredit ce qui est affirmé dans ce que reprend Libération (note 6) puisqu’ici, et c’est l’objet de ce billet, JL Mélenchon se place dans une logique de "front du peuple" incluant le PS alors que là il se défend d’envisager de gouverner avec le PS.

On pourrait se contenter de renvoyer JL Mélenchon à ses contradictions. On peut relever aussi que celles-ci éclairent sa difficulté (son impossibilité ?) à coordonner, à travers sa personne, l’hétérogénéité des projets de ceux qui ont intégré le Front de Gauche. Dans son tchat au Monde, JL Mélenchon met au grand jour cette hétérogénéité et dévoile ainsi un projet éclaté du Front de Gauche sans rapport avec ce qui est énoncé habituellement sur la nécessité de mobiliser le peuple, c’est-à-dire dans son esprit, avant tout, les électeurs : la mobilisation par l’unité, le temps des élections de 2012, dans le "front du peuple" devrait ainsi se traduire, immédiatement après ces élections en cas de victoire, par une mobilisation à la carte où certains gouverneraient avec le PS (le PCF essentiellement) alors que d’autres (Mélenchon personnellement et donc probablement son parti) ne franchiraient pas ce pas.

Par rapport au billet ci-dessous, ces "révélations" du candidat du Front de Gauche précisent le côté électoraliste sur fond de "géométrie politique variable" dudit FdG, mais elles nous semblent confirmer le fond de ce qui y est dit sur le rapport au PS et la stratégie à double détente de ce regroupement. Le titre de ce billet pourrait devenir cependant, à la lumière des dernières déclarations, Jean-Luc Mélenchon dit non à Bayrou pour dire oui (mais non personnellement) au PS  !

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Cela fait longtemps que Jean-Luc Mélenchon joue de l’ambiguïté sur une éventuelle participation du Front de Gauche à un gouvernement du PS issu des élections de 2012. Lui, parfois d’autres au Front de Gauche, en particulier au PC qui se déclare partisan d’un programme partagé de la gauche, de toute la gauche, manient le chaud et le froid : tantôt la radicalité antilibérale, quand ce n’est pas l’anticapitalisme pur et dur, pour fustiger, souvent avec des mots justes, l’offensive antipopulaire en cours dans l’Union Européenne ; tantôt, parfois, c’est un autre discours, avec trompettes et tambours mais souvent plutôt distillé en petite musique, qui ciblait DSK, qui cible maintenant Hollande, pour certes réprimander Aubry (ou Royal ) ou noter des convergences avec Montebourg, mais pour laisser entendre que tout ce beau monde c’est la gauche, un point c’est tout. (1) La perspective étant dans un premier temps de permettre un regroupement par désistement au second tour de la présidentielle pour battre le candidat de la droite. Pas de problème en soi sauf peut-être sur la formule du désistement qui pourrait préfigurer le deuxième temps, une union de la gauche avec participation directe du Front de Gauche ou de certaines de ses composantes à un gouvernement socialiste ou avec simple soutien à celui-ci au Parlement.

Le problème n’est pas l’existence en soi de cette orientation qui voit/croit possible une entente avec le PS. Personnellement je la critique car avant que d’être la gauche, le PS c’est le social-libéralisme et le reniement qu’il implique des valeurs de gauche, y compris celles, réformistes qui, par exemple, par le truchement de l’Etat Providence, envisageaient de promouvoir une amélioration des conditions de vie des travailleurs et des plus pauvres sans sortie du capitalisme. Mais voilà, depuis les années 80 cette marge de manoeuvre conciliatrice a sauté et le PS (les partis socialistes européens) se sont attelés méthodiquement au démantèlement des acquis sociaux et, initiateurs ou continuateurs des politiques de la droite, ont contribué à l’affaiblissement des capacités de résistance de la population. (2)

Le PS actuel, malgré toutes les nuances, elles-mêmes réversibles et changeantes d’un moment à l’autre de la primaire, malgré toutes les proclamations sur telle ou telle mesure ponctuelle (Hollande promettant par exemple de rétablir les postes supprimés dans l’Education), le PS donc reste dans ses textes programmatiques dans ce cadre des années 80 qui est celui de l’économie de marché. Avec parfois, pour donner le change, la fabrication de véritables oxymores politiques du type "économie sociale de marché" qui, dans la situation de crise grave que connaît le capitalisme, n’a aucun pouvoir d’entraver les pesanteurs procapitalistes fixées par le PS dans ces années 80 autour de la construction de l’Europe capitaliste. Pesanteurs confirmées en 2005 par son adhésion au oui au TCE concocté sous l’égide de...Giscard d’Estaing, progressiste défenseur du sort des populations s’il en est. Confirmées aussi par les déclarations des principaux candidats à la primaire en faveur du maintien des déficits sous les 3 % du PIB, voire en faveur d’une "règle d’or" !

Mais, comme je le précisais plus haut, le plus critiquable dans l’orientation du Front de Gauche n’est pas qu’il s’inscrive, malgré ses propres critiques, dans une stratégie oublieuse de ces pesanteurs capitalistes du PS et qu’il n’exclue pas de ce fait une union avec lui. Non, ce qui me paraît inacceptable c’est que ladite stratégie se présente de biais : qu’elle ne se déclare pas comme telle, comme une stratégie ouverte devant évidemment assumer que les compromissions du PS avec l’existant...n’en sont pas, ou qu’elle déclare, plus insidieusement, qu’elles ne se reproduiront pas de par l’impact mécanique qu’auront les résultats électoraux du Front de Gauche. Raisonnement induisant la croyance en une "redressabilité" vers la gauche du PS niant elle-même, par là, l’irréversibilité pointée plus haut de la dérive de ce parti vers la défense et la gestion des intérêts du capital !

On comprend bien la difficulté de la manoeuvre tellement est grand le passif de ce socialisme capitaliste, tellement est structurellement ancrée la défiance des milieux populaires et des jeunes vis-à-vis d’un parti qui, y compris sociologiquement, n’a plus de réel ancrage dans ces couches. On comprend aussi l’avantage qu’il y a à jouer sur le tableau de la radicalité pour tenter de ratisser très à gauche les voix permettant de déboucher, via le Front de Gauche, sur un Front de...la Gauche ! J’ai souligné ailleurs ce que cette façon de faire pouvait avoir de néomitterrandien (3). Je ne suis, au passage, pas absolument sûr que JL Mélenchon participerait personnellement de cette aventure (4) mais, au fond, peu importe la personne. Je note en revanche que, dès à présent, sa stratégie à double détente (radicalité/déport vers le PS) est à l’oeuvre dans les collectivités locales à travers la participation directe du Front de Gauche à des majorités de gestion avec les socialistes ou le soutien aux politiques menées par ceux-ci. Les dernières sénatoriales ont vu le PG implorer, en vain, son inclusion dans des listes dirigées par le PS ... avec participation du PCF.(5)

Et maintenant voilà JL Mélenchon qui "refuse une coalition avec Bayrou" (6). Quoi de plus normal, me dira-t-on, quand l’on se réclame de la rupture avec le système, que de rejeter la figure du centriste, emblématiquement construite pour favoriser les basculements à droite de la gauche ou les pseudopositionnements vers la gauche de la droite ? Mais voilà, nous avons ici encore un de ces trompe-l’oeil dont est coutumier JL Mélenchon : la radicalité du propos se combine une nouvelle fois avec le "réalisme" d’un toujours implicite rapprochement avec le PS. Que dit en effet notre homme d’après Libération ? "Jean-Luc Mélenchon prévient ses ex-camarades du PS : en 2012, ce sera fromage ou dessert. Pas les deux." Traduction : eh, les gars du PS, il faudra choisir ou le Front de Gauche ou Bayrou  ! Plus loin il est dit "Je leur dis : ce n’est pas possible, on ne peut pas imaginer l’un et l’autre ensemble." Traduction : ce qui sera possible, ce sera l’un, le Front de Gauche, sans l’autre, Bayrou ! Plus clairement encore : « Il s’agit de faire un front du peuple, poursuit-il. Vous ne ferez pas un front du peuple avec M. Bayrou qui est pour la TVA sociale et la règle d’or. »

Si nous développons la logique de la phrase nous avons « Il s’agit de faire un front du peuple. Vous ne ferez pas un front du peuple avec M. Bayrou" mais avec nous. Il va de soi en effet qu’un Front de Gauche digne de ce nom ne peut pas ne pas être dans un front du peuple ! Avec le PS ! Dans tout ce discours, Bayrou a une fonction de repoussoir, comme pouvait l’avoir DSK, ou peut l’avoir, dans l’immédiat, Hollande : il a en même temps une fonction de validation par l’implicite d’une alliance avec le PS, dans le cadre de LA gauche. Il s’agit en somme de repousser Bayrou pour pousser (!) le PS vers le Front de Gauche qui, lui, saura faire l’effort de se pousser vers sa droite pour que la rencontre "des gauches" ait lieu ! Il est clair que JL Mélenchon ne se défait pas, quoiqu’il "tonitrue", de sa culture ...de gauche. Ce mot, la gauche, est chez lui fondamentalement non problématique, ce n’est qu’accessoirement qu’il est, pour lui, problématique.

Par ces paroles le candidat du Front de Gauche déclare donc, comme rarement il l’avait fait, que son projet, par-delà l’habillage électoraliste du "front du peuple", implique une plate alliance avec le PS, ce parti dont on peut objecter pourtant, au vu de ce que nous en avons dit plus haut, qu’il ait rien à voir avec le peuple, ses intérêts et ses espoirs ! Gageons que JL Mélenchon saura, à propos de ces déclarations, renvoyer ses contradicteurs dans les cordes de leur ignorance, de leur mauvaise foi et de leur malfaisance et se repositionner vite sur l’autre pôle de sa stratégie, la radicalité pure et dure avec à nouveau, s’il le faut, assez de vindicte à l’endroit des socialistes, ces incapables dans l’art de rompre avec le système. En somme l’habituelle alternance du chaud et du froid, du "rupturisme" (comme disent les Espagnols qui ont beaucoup donné pour ce qui est des méfaits du double langage "felipiste" (7) de gauche-de droite) et du "continuisme" (hispanisme toujours).

L’autre gauche mérite décidément autre chose que se voir trimballée entre sous-entendus, explicités mais pas totalement au gré des vents politiques, pratiques locales biaisées et grandiloquences révolutionnaires contredisant le reste !

Antoine (Montpellier)

(1) Mélenchon-Aubry : un rapprochement pour isoler DSK ?

(2) Quand la gauche française était à la pointe de la libéralisation du monde !

(3) Les habits neufs du mitterrandisme... une hypothèse

(4) Voir les déclarations de JL Mélenchon dans un tchat du Monde de ce jour :

Damien : Pouvez-vous affirmer une bonne fois pour toutes, que les différentes composantes du Front de Gauche ne participeront pas à un gouvernement PS ?

Jean-Luc Mélenchon : Allez le leur demander. Le Front de gauche ne dissout pas les partis qui le composent. Chacun d’entre eux reste souverain. Je peux répéter ce que j’ai déjà dit. Mon travail est de rendre possible le rassemblement de tout l’arc des forces et des cultures qui se reconnaissent dans le Front de gauche. Je sais donc très bien que certains pensent qu’il faut participer à une coalition gouvernementale, même si elle est sous direction socialiste et d’autres pensent que cela est totalement exclu.

Ma place à moi est dans l’élection présidentielle. Cela veut donc dire que pour pouvoir rassembler tout le monde, il faut que chacun soit personnellement libre de sa propre décision et que chacun puisse se retrouver dans mon propre comportement. Je ne siégerai donc dans aucun autre gouvernement que celui que je dirigerai.

Tiré de Mélenchon : "Je ne siégerai dans aucun autre gouvernement que le mien"

On notera la curieuse façon qu’a JLM de concevoir l’unité incarnée par le FdG : gage d’une convergence de gauche vers la radicalité transformatrice de la société, elle serait en même temps liberté de chacune des composantes de faire ce qu’elle entend, y compris une alliance avec un parti, le PS, qui dément l’idée même proclamée de transformation radicale. JLM se pose en point de convergence d’où partiraient des lignes stratégiques divergentes. Ces points et lignes convergentes qui divergent s’apparentent à une quadrature du cercle interrogeant sur la crédibilité du projet défendu. JLM se surpasse en effet ici dans la mise en évidence de l’imbroglio stratégique qu’est le Front de Gauche. Les lendemains qui déchantent sont, dans cette partie du spectre politique, plus proches qu’on ne l’imagine.

(5) Le Front de Gauche fait l’unité avec le PS

(6) Mélenchon refuse une coalition avec Bayrou

(7) Felipe Gonzalez a été pendant 14 ans (1982-1996) le maître d’oeuvre de la modernisation capitaliste de l’Espagne postfranquiste. Il a été l’artisan, au nom de la nécessité que la Transition démocratique soit la plus consensuelle possible, de la défaite politique du mouvement ouvrier et de la perte de crédit de son parti, le PSOE, qui est à la racine de l’émergence des Indignés. Ceux-ci, par leur refus de la politique propatronale de l’élève appliqué de Felipe Gonzalez, José Luis Zapatero, cherchent à dégager les voies obstruées d’une alternative au système.

Jean-Luc Mélenchon dit non à Bayrou pour dire oui au PS !

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Clarté à gauche pour (com)battre la droite

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Messages

  • rien de nouveau, tout le monde sait que le front de gauche rejoindra le PS !!!

  • En arrêtant de poursuivre sa démarche unitaire autour des présidentielles avec le front de gauche, le NPA avec sa nouvelle majorité est dénoncée comme sectaire, identitaire, fermée, une LO bis, y comprise (et surtout) par sa forte minorité !

    Pourtant, au l’endemain de la dernière encontre unitaire avec le front de gauche et ses composantes, la direction du PCF refusait dans son rassemblement toute cacophonie stratégique, ce qu’entrainerait selon lui l’unité avec le NPA (cacophonie est l’expression utilisée par Pierre Laurent dans ses propos confiés à l’Express)

    Ce désaccord sur la stratégie est aussi partagé majoritairement par le NPA lors de son dernier CPN ("Un accord du NPA avec le Front de Gauche n’a pas été possible, parce que nous sommes pour une indépendance complète qui exclue toute participation et tout soutien vis-à-vis d’un gouvernement ou majorité parlementaire avec le PS, loin des illusions sur la révolution par les urnes ou un « nouveau Mai 81 » avancées par Jean-Luc Mélenchon. De plus nous ne sommes pas d’accord avec la tonalité nationaliste et « républicaine » de sa campagne, ni avec les ambiguïtés du FdG sur la sortie du nucléaire.
    En revanche, nous étions favorables à un rassemblement des anticapitalistes, mais cela n’a pas été possible.")

    Mais ce qui est aujourd’hui savoureux, c’est de découvrir dans un tchat avec Mélenchon (voire dans Libération), que pour lui, la front de gauche n’écarte pas le risque de cette cacophonie sur la stratégie.

    Si le PS gagne en 2012 les présidentielles et les législatives, nous redécouvrons donc à nouveau ce qui se passe déjà dans les régions et notamment dans le Sud ouest : des élus régionaux du front de gauche qui critiquent et manifestent avec leur écharpe tricolore dans les collectifs contre la LGV, pour aller ensuite voter son financement au budget 2011 avec le PS (et les écolos !), solidarité de gestion oblige !

    Un exemple de "radicalité concrète" déclinée.

    • Merci, Guillot, pour ton commentaire et les précisions qu’il donne.

      Comme tu auras pu le remarquer je ne suis pas sur les positions de l’orientation majoritaire du NPA qui néglige la nécessité de maintenir malgré tout la référence à l’unité à la gauche du PS. Même si dans l’immédiat elle ne se concrétise pas. Mais je suis en désaccord également avec la minorité qui a galvaudé cette bataille pour l’unité sans tenir compte qu’à un moment donné elle était totalement stérile par rapport à l’échéance présidentielle et législative de 2012. Le FdG avait tout verrouillé et il ne restait au NPA qu’à capituler ou rester dehors ! Cela devait être déclaré ouvertement au lieu de poursuivre des rencontres devenues vaines et il fallait mettre en évidence que le prétendu isolationnisme du NPA était un leurre visant à faire oublier la responsabilité du FdG dans l’échec de l’unité.

    • derniere nouvelle le pcof rejoint le front de gauche .danes

    •  :))
      C’est un Parti original qui doit compter 500 adhérents et que le FDG intégre parce qu’avec le m’pep,la Fase et autres grands partis...demasse, çafait plusimportant que le duo Pg-PC !

      Remarquez faut pas se moquer parce qu’il y a quand même eu en 2009-on l’oublievvite.." des communiqués assez rigolos, non ?

      Celui ci..ça vous rappelle rien ?

      Nous qui signons cet appel, manifestons notre soutien à la démarche unitaire engagée le 28 septembre 2009 et exigeons qu’un accord soit effectivement trouvé pour que nous allions ensemble aux régionales de 2010

      Et oui Kiki signait ?

      http://www.convergencedesluttes.fr/petitions/index.php?petition=2

      Ripostons.
      Ensemble.
      Maintenant.

      Déclaration unitaire FASE, FSQP, GU, Alternatifs, NPA, PCF, PCOF, PG du 28 septembre 2009

      C’est marrant quand on relit en 2011..

      Sur cette base, il faut œuvrer à gagner la majorité des travailleurs et des citoyens aux perspectives ouvertes par une gauche de combat. Voilà nos priorités.

      Or, Face à la détermination du pouvoir Sarkozyste, nous assistons au contraire à un nouveau glissement à droite de la gauche d’accompagnement avec la tentative de construction d’une coalition de centre-gauche PS/MODEM/Europe Ecologie et le projet de primaires. C’est à dire d’une gauche qui va toujours plus vers la droite et risque de favoriser ainsi les futures victoires électorales de cette dernière comme le prouve malheureusement la situation italienne

      .Dans ce contexte, les forces qui composent la gauche antilibérale et anticapitaliste ont le devoir de tout faire pour battre la droite et offrir une autre voie : un débouché politique qui permette de mettre en œuvre un programme traduisant dans les régions les exigences populaires issues des mobilisations, un programme régional véritablement alternatif au libéralisme et au productivisme.

      Il s’agit, ensemble, non seulement de contrecarrer l’offensive politique de la droite et du libéralisme pour défendre les exigences du monde du travail, encourager les résistances mais plus fortement inverser le rapport de forces dans les urnes et dans les luttes.

      En plus commeà l’ONU il y avait les "observateurs" !

       :))

      Ont également assisté à cette réunion au titre d’observateurs, des délégations du Forum social des quartiers populaires (FSQP) et de Lutte ouvrière (LO).

      Alors ok pour se fendre la pêche en 2011 en charriant Méluche et ses boys’ s Friends.. mais sans oublier ce type de connerie siouplait !

      A.C

    • L’unité de la gauche de la gauche n’est pas le problème actuel face à la crise du capitalisme et de l’action de classe de la grande bourgeoisie occidentale pour restaurer son taux de profit vis à vis des pays émergents particulièrement Inde et chine .La cure d’austérité menée par notre bourgeoisie devrait mobiliser la classe ouvrière dos au mur et la jeunesse sans avenir . Ce combat dramatique va faire exploser toutes les références anciennes d’unité de la gauche face à la fascisation du système capitaliste pour imposer ses choix socio-économiques très durs pour les populations . Nous en voyons déjà les effets catastrophiques sur la santé et l’éducation . Le discours argumenté des camarades sur le Front de gauche dans le cadre des institutions de la 5ème république est pertinent mais aussi justifié par le scrutin de voleur à deux tours qui éliminent les minorités et les abstentionnistes . L’objectif est donc de faire sauter le système capitaliste qui automatiquement fera disparaitre la 5ème république et accouchera de la société communiste autogestionnaire absolument nécessaire pour ouvrir un autre chemin à l’humanité toute entière . La France a cette possibilité d’en ouvrir le chemin par son histoire et sa tradition socialisante de plus de 3 siècles abordés par les guerres de religion et singulièrement à l’époque par le protestantisme qui s’est fourvoyé dans le système anglo-saxon à l’américaine .

      Le Front de gauche est une réponse électorale à la défaite de 2007 et peut-être une continuation du NON au référendum de 2005.Ce choix initié par le PCF sera-t-il payant ?Tout dépend de l’accélération de la crise que la bourgeoisie alimente par ses décisions autoritaires et implacables .Nous sommes d’ailleurs à la veille d’un effondrement de l’économie réelle et de faillites retentissantes qui permettront au capital de liquider des moyens de production obsolètes ou non rentables avec un capital variable(les salariés)en augmentation rapide dans le chômage permanent comme nous le voyons en Grèce-Espagne-Portugal-USA. Les pays comme la France-Italie-Angleterre devraient suivre très vite.

      Nous devons nous préparer très sérieusement à ce combat décisif contre les agents du capitalisme par toutes sortes d’action d’immobilisation du système comme le font très bien les grecs . Il faut empêcher les décisions capitalistes de s’appliquer par toutes sortes de moyens dit légaux et même illégaux.Les élections à venir feront sortir les gouvernants qu’ils soient de droite comme Merkel-Sarkozy ou sociaux-libéraux comme Zapatéro - Papandréou mais cela ne changera rien pour les gens et il faut dire aux masses populaires de prendre le pouvoir directement et de l’organiser en leur faveur. Le Front de Gauche avec son programme "l’humain d’abord" ,diffusé largement, en esquisse quelques fondamentaux non négligeables pour sortir de cette crise. Mais cela est insuffisant pour résoudre nos problèmes de fond. Il faut dire ouvertement que le système capitaliste a fait son temps et qu’il faut le sortir de notre logique de pensée économique pour l’abattre définitivement . Ce n’est pas en l’aménageant que nous sortirons de nos problèmes socio-économiques gravissimes . Toutes les couches sociales,sauf la poignée de milliardaires de Neuilly, y ont intérêt. Des citoyens qui votent UMP-Centriste-FN-PS peuvent changer d’avis dans la situation actuelle malgré les médias aux ordres, ils peuvent rejoindre le grand courant populaire qui s’amorce et appuyer le dernier coup de boutoir qui abattra le capitalisme .

      IL faut y croire et ne pas émettre des réserves pessimistes sur le mouvement social en action ,le seul qui permettra de dépasser cette union de la gauche de la gauche au profit d’une union révolutionnaire capable de changer vraiment de société .

      bernard SARTON ,section d’Aubagne

    • Le plus sidérant c’est qu’il y a encore au NPA des camarades pour vouloir l’unité avec le FDG au point de tirer à boulets rouges contre leur propre Parti accusé de tous les maux.POUTOU est un sectaire et Mélenchon un unitaire ! Le tropisme unitaire est le cache sexe de l’opportunisme politique : mais rien ne sert jamais de leçon, même pas le triste destin politique de Bové le soit disant "candidat naturel" du "NON de gauche" au traité constitutionnel !

    • Oui, il y a des camarades "unitaristes" dans le NPA, certains, reconnaissons-le aussi, sont partis. Ce penchant est à combattre politiquement mais il n’a pas vraiment cristallisé en tendance : la minorité évite l’unitarisme mais reste très unilatérale sur la responsabilité de l’échec de l’unité qui incomberait principalement au NPA. Je conteste cet unilatéralisme même si je maintiens qu’il faut maintenir un positionnement crédible en faveur de l’unité avec le FdG : crédible cela veut dire commencer par cesser de gloser sur le fait qu’une autre démarche que celle entreprise en direction du FdG aurait été profitable politiquement au NPA et, plus décisivement, à la clarification politique.

      C’est sous-estimer que le FdG ne voulait qu’une chose : que le NPA s’intègre d’une manière ou une autre dans sa stratégie ambiguë dans son rapport au PS. Un peu comme dans l’auberge espagnole que décrit JL Mélenchon dans son tchat du Monde : tous derrière lui et après chacun fait ce qu’il veut. Le NPA faisant campagne pour JLM et développant dans les meetings communs sa position de refus de gouverner avec le PS alors que le PCF envisagerait très bien de le faire. Bonjour les meetings unitaires !

    • Les alternatifs viennent de voter a 54,6% leur ralliement a la campagne du républicain patriote et social Jean Luc Melenchon. Antoine a raison de rappeler le choix entre capitulation ou isolement propose au NPA par le front de gauche début Mai. Il est des circonstances ou il faut savoir accepter de se retrouver seul contre tous. Isole. J’ai déjà vécu cette situation dans un collectif anti libéral ou les amendements dit d’Aubagne visant a clarifier les relations des comités pour une candidature unitaire en 2007, avaient été massivement rejetés ( ce qui avait valu d’être mentionne dans l’Huma). En fait, la fédération du PCF avait prépare cette reunion afin de bourrer la salle.
      Il n’empêche. 2 mois plus tard, c’est l’amendement de la LCR sur cette question qui et
      était vote dans une reunion du même comite qui se tenait a ll’intérieur du siège de cette même fédération !
      Il faut savoir être isole pour ne pas capituler. Il fait savoir être sectaire sur les relations a ec le PS.

    • Sans problème, Alain, Mélenchon est la pointe émergée de l’iceberg confusionniste. On peut plonger pour aller voir du côté de ceux qui ne manquent pas d’air (sous l’eau) pour faire la leçon radicale malgré les démentis que leur inflige la réalité.

    • Tu combines sans arrêt radicalité révolutionnaire et valorisation du FdG comme facteur politique allant dans le sens de cette radicalité. Tu as un point aveugle énorme comme l’Himalaya : le PCF reste englué dans sa collaboration avec le PS et entraîne tout le FdG dans un mic-mac incroyable de sous-entendus allant dans le sens de cette collaboration et de déclarations "plus révolutionnaire que moi, tu meurs". Depuis au moins 81 ce schéma fonctionne avec les résultats que tu sais. Et tu continues encore à croire. Tu es dans le déni de tout ce qui est repérable dans la réalité, depuis les plus récentes déclarations de Mélenchon jusqu’aux faits de collaboration étroite du PC, parfois des autres du FdG, avec le PS dans les municipalités et les régions. Sans parler de la relation acritique du FdG envers les appareils syndicaux qui mènent les mouvements les plus puissants à leur épuisement par leur ronde stérile des grèves de 24 h et des manifs en discontinu !

      Alors bien sûr rien n’est simple et dénoncer les stratégies syndicales impuissantes ne suffit pas à faire un mouvement révolutionnaire. Comme dire que le FdG accapare le discours de la radicalité pour le déporter tendanciellement et avec de possibles contradictions internes vers le PS, ne règle pas les problèmes politiques d’un coup de baguette magique. Mais développer, comme tu le fais, que le FdG est l’outil approprié pour mener la lutte des classes à la révolution... tiens, je n’en trouve pas mes mots...

    • Je suis d’accord avec toi : il faut savoir être isolé quand les autres posent que la sortie de l’isolement est ta capitulation politique. C’était le cas pour la présidentielle à venir et c’est pour cela qu’il fallait, pour le NPA, savoir terminer...des négociations !

      Mais je reste partisan de développer que la ligne unitaire est utile politiquement et de mettre en évidence les raisons qui amènent le FdG à la refuser. Il y a de l’éducation populaire-politique à faire : l’unité n’est pas ce qu’en font le FdG et, de ce point de vue là, le NPA n’a pas à aller plus loin dans les négociations. Il reste que l’unité sur le terrain politique doit être une bataille à mener sans que l’on se subordonne à sa possible concrétisation : il faut faire la démonstration de sa nécessité et, le cas échéant, de son impossibilité, paradoxe qui doit faire prendre à son propre jeu un regroupement comme le FdG et lui poser des problèmes au moment du passage effectif à l’autre unité : avec le PS au gouvernement.

    • Il n’empêche. 2 mois plus tard, c’est l’amendement de la LCR sur cette question qui et
      était vote dans une reunion du même comite qui se tenait a ll’intérieur du siège de cette même fédération !

      moi j’avais cru comprendre que la LCR avait un candidat, Olivier B et qu’elle ne participait pas , à Aubagne ou ailleurs aux comédies "Zunitaires Zet Antimachin."

      Mais Aubagne..comme le prouve Sarton, c’est pas simple !

       :)

      Puisque c’est le maire PCF..de cette ville qui a été un champion du soutien à ce coucou politicien de Bové..quand les Comité Théodule ont implosé sous les coups de politicards(des) genre Autian et la conspiration des EGOS, dans le "tout sauf Buffet"...

      Il faut savoir être isole pour ne pas capituler. Il fait savoir être sectaire sur les relations a ec le PS.

      Il faut surtout savoir ÊTRE CLAIR..
      Et pas flinguer, en 2010, la social démocratie et ses alliances..à Toulouse ou Paris pour trouver fréquentable les alliés du PS dans le Languedoc Roussilon.!

      Mets toi à la place du sympathisant NPA lambda, surtout s’il déménage de région entre deux virages du NPA...

      (Je vous charrie gentiment...)

      Il apprend qu’en 2007, la LCR..dAubagne fricotait dans les Comités bidule !

      Qu’en 2009 , avec le PC et le PG.., "on" flinguait la dérive "droitière" (???) du Ps et des verts..qu’on s’accordait donc à trouver que le FDg c’étaitde gôôche radicale et anticapitaliste(voir le commu-niqué que j’ai rappelé)- ce qui allait conduire aux alliances à géométrie régionale variable en 2010.. pour, .en 2011 envoyer (dejustesse, camarades...) JLM en enfer., s’agissant de2012...

      Bref, ça fait désordre..

      Soit dit sans aucune méchanceté.....

      A.C

    • L’unité dans l’action, pour rassembler les travailleurs et les jeunes,
      résister et surtout obtenir des victoires partielles
      qui démontrent la capacité de ne pas payer leur crise, tout le NPA est pour.

      Par contre, semer des illusions d’accord programmatique et électoral avec les réformistes, non, car justement, leur programme, c’est se servir des urnes contre les luttes, comme l’ont toujours fait les réformistes.
      Dernier sabotage en date : le référendum proposé par les dirigeants FdG pour contenir la proposition de grève générale pendant la bagarre des retraites.

    • Comment peut-on voter pour ce Flan de Gauche du PS
      quand ce sont ses dirigeants qui ont opposé un référendum
      à la perspective de la grève générale
      et contribué sciemment à la défaite sur les retraites ?

      Chaque avancée de Sarko contre notre classe rapproche les nomenclaturistes,
      par la voie des urnes, de leur caviar.
      Ils vivent de nos défaites.
      Au rencart, les lieutenants du capital !

    • Il en reste encore...
      Tout est bon pour les éclopés du XXème siècle,
      qui ont peur des mots socialisme ou pouvoir des travailleurs,
      pour préférer le réformiste Mélenchon au militant révo Poutou,
      avec les même arguments qui les ont amenés à préférer Bové à Olivier.

    • “si le PS gagne en 2012 les présidentielles et les législatives, nous redécouvrons donc à nouveau ce qui se passe déjà dans les régions et notamment dans le Sud ouest : des élus régionaux du front de gauche qui critiquent et manifestent avec leur écharpe tricolore dans les collectifs contre la LGV, pour aller ensuite voter son financement au budget 2011 avec le PS (et les écolos !), solidarité de gestion oblige !

      Un exemple de "radicalité concrète" déclinée.”

      C’est un pur mensonge. Je suis justement dans le sud ouest et je puis affirmer que les écolos et front de gauche ont voté non à la LGV, ça a été dénoncé par l’UMP justement. Le budget est passé avec les voies UMP+PS.

      Avis à tout le monde ici : toujours garder un oeil critique sur tout ce qu’on lit ! On a vite fait de s’embarquer dans le n’importe quoi sinon !

      Cordialement

    • LUIS cette proposition de référendum sur les retraites était un coup de poignard dans le dos des travailleurs en lutte mais tout comme l était la proposition de BESANCENOT AU PS DE FORMER UN FRONT COMMUN ...sur ce point le NPA ne peut guère faire la leçon aux autres et se la jouer pur et dur , quand on est intra nsigeant sur la doctrine avec les autres , il faut commencer à l’être avec soi-même ...

    • Un front commun électoral ?
      Tout le monde sait que jamais n’a été ni ne sera proposé.

      Par contre un front commun pour sauver la Poste, la SS, les retraites,
      il faut toujour le proposer.
      Les directions réformistes refusent souvent.
      Leur base, pour une large part, comprend, car elle ne veut pas se faire bouffer.
      Et pour ne pas se faire bouffer (guerre de position) il faut l’unité.
      Et avant le tous ensemble et l’affrontement (guerre de mouvement)
      il faut gagner des positions, lutter dans l’unité.

    • Je crois que tu n’as pas bien lu mon intervention. Je ne valorise pas le Front de gauche,je constate son existence comme expérience tentée par le PCF dont je suis membre critique de la candidature mélenchon.De plus je valorise le mouvement populaire avec la classe ouvrière et la jeunesse comme éléments déterminants de la lutte contre le capital en crise avec comme conséquence prévisible le dépassement inévitable de la conception de l’union de la gauche de la gauche par un mouvement révolutionnaire créatif capable de rebattre toutes les cartes et projets prévus.Comme toi je pense que la militance de gauche à l’ancienne est révolue. La prise de contrôle de l’économie au sein des entreprises par les salariés est d’actualité et va se renforcer avec la crise comme l’avait amorcé les argentins lors de la faillite de leur Etat après la période Mennen . Notre horizon quotidien est le développement des mesures d’austérité programmé par la bourgeoisie occidentale au forceps avec les conséquences dramatiques sur la vie des gens.Le Front de gauche n’est pour l’instant qu’une écurie électorale imaginée par la direction du PCF pour se "remplumer en voix" des déçus du social-libèralisme. Cela prendra-t-il électoralement avec Mélenchon comme porte-voix ?Je ne suis pas devin et je ne fais confiance qu’au mouvement populaire en action. L’exemple Tunisien démontre sa créativité malgré les manoeuvres prévisibles de la bourgeoisie aux abois . Soyons attentifs à tout ce qui se passe en cete fin prévisible de la société capitaliste . Personne n’aura le monopole de la révolution malgré les efforts de certains de monter dans le wagon en marche pour en être le conducteur principal.Amités.

      Bernard SARTON

    • Je ne suis pas dans le secret de ce qui s’est passé à Aubagne mais j’en sais pas mal sur le Languedoc-Roussillon et nous avons eu l’occasion d’échanger là-dessus toi et moi : le NPA n’a pratiqué aucun virage dans cette région en 2010. Il a pu obtenir un accord "Régionales" plus que compatible avec ses bases programmatiques : il incluait même l’interdiction des licenciements ! Tu vois à quel point de convergence avec la social-démocratie nous étions arrivés !

      Alors il est sûr que le PG et le PC n’ont pas reconduit cet accord par la suite, entre autres parce que le PC a été repris en main par son aile droite. Cela n’autorise pas à récrire l’histoire de l’accord des Régionales. Et le NPA est resté sur ses positions : pas de reconduction de l’excellent accord des Régionales, pas d’unité dans la dérive droitière du Front de Gauche ! Comme quoi on peut savoir faire l’unité quand elle a du fond et ne pas aller plus loin quand ce fond disparaît. Ne te presse pas, cher Alain, de rendre hommage à cette constance du NPA du Languedoc-Roussillon en faveur d’une unité qui conserve du sens politique. Cela lui vaut de se retrouver isolé ! Mais le confort n’est pas ce que vise ce parti...

    • LUIS le front commun proposé au PS par BESANCENOT concernait bien la retraite, mais comment peut on proposer un front commun sur ce sujet à un parti qui veut remplacer notre système par répartition par un système à la carte qui supprime la notion d âge de départ à 60 ans ( confirmation au débat d hier sur les primaires PS) ...

      Une telle proposition en pleine lutte contre la réforme des retraites n étaient pas de nature à amplifier la mobilisation en creant une confusion sur les positions des uns et des autres en faisant croire QUE LE TOUS ENSEMBLE ETAIT POSSIBLE alors qu’il s’agissait d ’une bataille de classe dans laquelle le PS comme d habitude losrqu’il s agit de mettre en cause les sytème se retrouve du côté des possédants .

    • Le PCOF un des artisans , dans la Cégète, de la déroute complète de la lutte des travailleurs sans papiers... Bravo belle recrue :-D

    • Waow.

      Manquent plus que le PCMLF le PRCF l’URCF.... et se sera au top :-D

    • @ Richard

      Il fallait et il faut appeler tous les partis se réclamant des salariés
      à défendre les retraites, comme les autres acquis,
      sociaux comme démocratiques, ce qui inclue le PS.
      C’est la meilleure façon d’entrainer le max de gens dans la lutte.
      Bp de militants, de partis réformistes, ont participé à la lutte.
      Après, on fait le bilan, en rappelant la trahison des dirigeants, PS et autres.
      Il y a un moment de la lutte tous ensemble,
      et un moment de bilan des directions.
      Ne pas distinguer, confondre appel à front de lutte,
      et appel à front électoral (par exemple Flan de Gauche)
      c’est faire une politique de chapelle, de propagandisme pur.

    • he bien AMIGO LUIS , nous resterons sur ce désaccord car je ne cois pas au TOUS ENSEMBLE DE SOMMET lorsquil s agit de rassembler dans ce qui devrait être l action des organsisations ayant des objectifs contraires , ce TOUS ENSEMBLE lors de la lutte contre la réforme des retraites a abouti à tirer les luttes par le bas en s’alignant sur le moins- disant , je regrette donc que mon syndicat la CGT fasse de ce TOUS ENSEMBLE une règle de conduite pour l ’ensemble des conflits .

      AMICALEMENT ET A BIENTOT POUR DE PROCHAINS DEBATS

  • Tout est possible dans le Front de gauche actuellement, qu’ils aillent ou pas dans les ministères, qu’ils soient dans une majorité parlementaire avec le PS ou pas, etc...

    Mais une chose est impossible : que le FdG rompe avec sa relation aux institutions de l’appareil d’état comme outils de changements d’une société.

    Autrement dit, ce qui fait fondamentalement la différence entre révolutionnaires et FdGistes est la relation à l’appareil d’état. Les relations avec le PS sont des éléments très accessoires là dedans, même si révélatrices d’un des aspects parmi tant d’autres de l’impasse FDGiste.

    Le FdG est la croyance du socialisme par en haut avec un bon vote (c’est moi dirait Mélenchon), par l’incrustation dans un appareil d’état, ses institutions, qui n’est pas fait pour les travailleurs, pas fait pour l’autogestion et le pouvoir des travailleurs.

    Il est logique ensuite que la question se pose toujours de la même façon dans le mélenchonisme : Pour être majoritaire (si le changement se fait par les urnes) il faut passer des alliances avec des forces politiques favorables à la bourgeoisie, alliances qui ne valent en général que par le parti le plus à droite de l’alliance....toujours.

    Ce dernier aspect est la mécanique particulière institutionnelle du FdG .

    Mais n’empêche que le fond est bien la relation aux institutions (la fameuse révolution citoyenne, canada dry de la révolution) qui ne marche jamais plus que ce que les masses en mouvement décident.

    Le problème stratégique du FdG , au delà des côtés sordides du melenchonisme (sur le chauvinisme, les attaques révélatrices contre l’en bas au profit du suçage de l’en-haut, etc), est bien dans le choix de tourner le dos à la seule chose qui permet de faire de grandes conquêtes, la mise en mouvement concrètes des masses avec leurs propres organisations sur leurs propres objectifs, quelque soit le gouvernement, bref que le mouvement propre des masses soit en soit le véritable débouché politique.

    Ce n’est pas à cela que travaille le FdG mais à l’inverse : il tend toutes ses forces pour gouverner dans le cadre de l’appareil d’état tel qu’il est.

    Que cela passe par des alliances avec des partis de la bourgeoisie est une conséquence de cette approche.

    Mais si par un coup de baguette magique Mélenchon devenait président , les mêmes obstacles demeureraient devant nous .

    Un dernier mot sur la question dite unitaire.

    Rien à redire sur le fait que quand un pas en avant, même minime, peut être fait, c’est OK.

    Toutefois, parler de politique unitaire pour des questions d’alliances entre petits partis réformistes et bureaucratisés relèvent d’un gros mot.

    Et on voit que sur des tas de questions l’unité avec ces partis aboutit à des combats verrouillés et auto-limités, car ils ne sont pas cons , ils ne vont pas se laisser amener là où ils ne veulent pas . Autrement dit , ce ne sont pas simplement des partis réformistes mais ce sont des partis réformistes nomenclaturistes avant tout.

  • Est-ce uniquement avec des Mélenchon, Poutou et autres se disant de gauche qu’on va arriver à créer un régime d’autogestion ?

    Il me semble que c’est plutôt par le biais d’organisations nouvelles, au plus près des exploités et avec qui on aura jeté les bases d’un communisme autogestionnaire que l’on peut y arriver.

    Les schémas actuels des partis politiques et des élections soi disant démocratiques ne se sont inspirés que de ce que l’on vit, c’est-à-dire une domination du capital.

    Si nous ne voulons plus subir nous devons innover sur des bases Marxistes en s’appuyant sur les masses et les éclairer pour les aider à comprendre que leurs intérêts sont entre leur main et non entre des mains qui ne font que profiter de leurs savoirs et de leurs énergies.

    Qui propose de faire cet effort aujourd’hui, nous sommes très peu, et pourtant nombreux sont encore ceux qui sont sur ces bases.

    Ce n’est pas par le biais des médias ou du net que nous allons toucher le plus de monde.
    Premièrement les médias sont réservés au capital et à ses valets, deuxièmement le net ne sert plus que de base de jeux à la majorité des précaires quand ils le possèdent.

    C’est donc sur le terrain, les quartiers populaires, les lieux d’exploitation qu’il nous faut aller, débattre, échanger et surtout éclairer.

    Mais c’est quand que l’on s’organise, pour que au-delà des débats nécessaires entre nous , des débats de sommets ,ou des mascarades de partis dont les chefs ne rêvent d’être que des élus ou des notables, le peuple ait son mot à dire ?

    Si l’on ne fait pas cela , si l’on ne fait que discuter de celui qui a tort ou raison, si l’on ne fait que se parler entre nous, les règnes vont continuer à exister et le peuple risque encore de subir en attendant de se manifester d’une façon ou d’une autre, peut être sous le contrôle de manipulateurs de tous bords, mais peut être pas dans une perspective d’autogestion ou de démocratie.

    Alors Mélenchon qui dit non à Bayrou, ne me surprend pas et me parait être le moindre respect par rapport à ses engagements avec un parti communiste qui longtemps a été le parti des exploités.

    Ce qui n’est plus vrai aujourd’hui et cela explique l’attitude de JLM par rapport à ces appels au secours vers le PS avec lequel le PCF à garder des liaisons « incompréhensibles » .

    J’ai écouté le débat entre les lutteurs de places du PS , parce que pour moi je préfère savoir ce que dit l’adversaire et l’utiliser dans mes échanges avec le peuple que ce PS a toujours tromper.

    Avant de vomir pour cause de moralisation du capital de la part du PS , qu’il n’a jamais cessé de proposer, je suis venu faire un tour sur Bella Ciao.

    Et là, nouvelle crise de « foi » en lisant cet article qui certes n’est pas dépourvu d’intérêt pour le débat, mais on parle de Mélenchon et de sa prise de position à drôôôche comme si ce socialo pouvait prendre une autre position.

    Bien qu’une forte opposition, compréhensible de notre part, se dégage, le sieur Méluche fait encore l’objet d’un d ébat entre nous, ne ferions nous pas mieux de proposer et de débattre sur une autre organisation du peuple, sur la façon d’aborder demain sur d’autres bases que celles du capital et de concrétiser.

    E n sachant et je vais encore me répéter, mais là ce n’est pas l’âge, mais ma conscience de classe qui me le dicte : les problèmes de précarité que rencontre les exploités et les vœux exprimés par le peuple au travers de sondages en France ( 72% contre le gestion du capital) et un mécontentement et une rébellion allant jusqu’à la mort dans le monde entier, ne sont ils pas des éléments à analyser pour avancer.

    Les alliances de ces valets du capital ou de ces réformistes, semblent « naturelles » par rapport au but d’individualisme et de lutte des places qui leur servent de référence dans la plus grande indifférences pour le peuple voir parfois de mépris pour ceux qui souffrent .

    La politique de sommet ou de calculettes fait certes couler beaucoup d’encre, il nous faut, nous exploités passer à une autre politique, une politique de proximité en incluant les retombées internationales du capital, mais en s’appuyant sur les luttes existantes dans le monde .Une politique ou chaque être humain sera acteur et décideur de ses conditions de vie et tout simplement de sa vie.

    Tous les partis qui existent aujourd’hui nous ont démontrés qu’ils étaient incapables de nous donner la parole et de nous écouter.

    Melenchon tes salades ne pousseront pas dans mon jardin Médocain, que tu te situes au coté de BAYROU ou de l’un des six nains du PS.

    Pour moi j’en suis à l’abstention à ce jour.

    Je vous fais un poutou à tous.

    Amitiés

    MCoco Le Rebelle Médocain

    • TOUS pourris sauf moi : POUTOU =Mélenchon= aubry......Qui égale la droite , ras le bol de ces pseudos révolutionnaires du verbiage !

    • Mettre sur le même plan un militant révolutionnaire ouvrier et un carriériste mitterandolatre c’est tout simplement abject !

    • A ZAPPER si on n’aime pas mon "humour" , se faire "contrer" avec un brin de sourire attristéquandon franchit la ligne jaune.

      VERIANE, Compagnon de misère et d’espoir,
      TU écris :

      Mettre sur le même plan un militant révolutionnaire ouvrier et un carriériste mitterandolatre c’est tout simplement abject

      Tu parles là à MCOCO ?

      BRAVO !

      Tuas les mots justes qui font de certains militants comme toi un exemple de ce que
      nous recherchons : la REVOLUTION avec la fraternité.

       :)

      Fini, les haines ou la" vipère lubrique", l"’hitlero-trotskyste" ou" l’agent de la"CIA"se coltinaient l’’ordure stalinienne ", le" moscoutaire tchékiste",
      Enfin, nous voici revenus à des fondamentaux "unitaires !"
      Qu’on se le dise : !

      Qui osera douter de l’exemplarité d’un militant comme Potou , qui reviendra sur quelques moments de la lutte des FORDS, conduisant la CGT .. dont POTOU est une des figures marquantes respectée et respectable... à allercependant tendre la sébille chez les maires socialistes de l’agglomération bordelaise pour financer le bus permettant d’aller manifester auSalon de l’Auto-alors que ces mêmes élus dupuis des années arrosent de subventions le groupe qui bouzille le site !-(1),

      Qui osera rappeler qu’on peut dénoncer les collabos pécéiens et réformards depuis des décennies et choisir en 1988 le pluss oc dem des dissidentsPC comme candidat aux Présidentielles (2),
      Qui, , en appellera au boycott des urnes , en rappelant que Mélanchon , Potou, voire Chancogne

       :)..-et pourtant ! !- ne sont pas l’alpha et l’oméga de la Revolution communiste autogestionnaire

      Qui, se comportant en laquais du Capitalisme, , en rats de la bourgeoisie , empêcheront que le 6 mai , les 1,64 pour cent du candidat NPA soient le signal attendu du Grand Matin du 7 (car il sera trop tard pour un Grand Soir)

      ..bref toute opinion contraire à celle de VERIANE

      méritera de susciter dégoût, abjection(3), "gerbe" collective, et appel à une manif de soutien aux Militants révolutionnaires prolétaires qui, eux, avec Le Parti qui éclaire la lutte des classes et guide les masses vers le bonheur universel , ne sauraient être cités que pour un salut reconnaissant et ému, saluant leurs vertus , Héros etmartyres delaGuerre des CLASSES... que les amalgames putrides d’un quarteron de soutiens objectif à la Social-démocratie visent à empêcher de figurer en finale du Championnat des Urnes...

      A bas les chiens sociaux démocrates,les ex PC toujours staliniens, en Médoc etailleurs !

      Bémol :

      Mais ne tirons pas sur le pianiste MCOCO..

      Il fatigue ;

      Léon, NOTRE GRAND LEON outre cette Vérité que j’aime à citer en V.O

      Теория самодовлеющих факторов в обществе, как и в природе, в конце концов, так же нуждается в единоличном увенчании, как и олигархия властных министров. Но если практически неотразим вопрос о том, кто же будет направлять и согласовывать деятельность более или

      ...n’ at il pas rappelé un jour, parlant dela Révolution ?

      "Répondant a de nombreux camarades qui demandaient avec étonnement ce qu’était devenue l’activité du parti bolchevique et de la classe ouvrière, leur initiative révolutionnaire, leur fierté plébéienne, d’où surgissait, à la place de ces qualités, tant de vilenie, de lâcheté, de pusillanimité et d’arrivisme, Rakovsky évoquait les péripéties de la Révolution française du XVIIIe siècle et l’exemple de Babeuf qui, sortant de la prison de l’Abbaye, se demandait lui aussi avec stupeur ce qu’était devenu le peuple héroïque des faubourgs de Paris. La révolution est une grande dévoreuse d’énergies individuelles et collectives. Les nerfs n’y tiennent pas, les consciences fléchissent, les caractères s’usent. Les événements vont trop vite pour que l’afflux de forces nouvelles puisse compenser les déperditions. La famine, le chômage, la perte des cadres de la révolution, l’élimination des masses des postes dirigeants avaient amené une telle anémie physique et morale des faubourgs qu’il leur fallut plus de trente ans pour se lever de nouveau.

      ref : La révolution trahie

      http://www.marxists.org/francais/trotsky/livres/revtrahie/frodcp5.htm

      Salutations énergiquement rrévolutionnaires !

      A.C

      (1) FORD , c’est histoire d’un combat courageux dans une situation complexe et contradictoire, , hélas sans que la Lutte n’aie conduit les militants les plus lucides à OSER le courage de dire aux travailleurs la VERITE , de faire de la POLITIQUE..

      A ceux qui douteraient, je suggère de se renseigner et j’apporterai mon témoignage de dirigeant du PC dans le secteur entreprise, mon dégout des alliances PS -Droite pour casser l’emploi de mes copains métallos..à la Communauté Urbaine ou j’ai siégé de 95à2001, les rappels à la"modération" que j’ai reçu de certains qui savent hurler dans des mégaphones..tout en "calmant" ceux qui pourraent it choquer et dérouter d’éventuels re-preneurs capitalistes..

      (2) Pierre Juquin, petit sous marin de la liquidation, furieux de la non participation PC au gouvernement Fabius en 1984..., sponsorisé financièrement par le "cabinet noir"d’Attali , en accord sollicité avec MITTERRAND, aux Présidentielles 1988,avec la non candidature d’...Alain Krivine.

      (3) ABJECT :

      Si j’en crois les dicos :

      Sens :

      Ignoble, méprisable.

      Synonymes :
      abominable, avili, avilissant, bas, dégoûtant, dégueulasse, grossier, hideux, honteux, horrible, ignoble, ignominieux, indigne, infâme, inqualifiable, lâche, laid, méprisable, odieux

      ...................................................................... ;

      N.B

      Sérieux :

      Moi, je comprends qu’on soutienne inconditionnellementle candidat deson Parti.
      Je sais ce que c’est !

      Ou ça peut conduire dans le" tacle" de tout ce qui énerve...

      Hélas mille fois hélas..

      Je sais aussi ce que de "connerie" contreproductive peutêtre le militantisme deS.O..., cette façon ridicule de ne se positionner qu’avec des clichés , cette triste méthode conduisant à se lâcher dans "Qui n’est pas avec MON candidat est CONTRE moi"..

      Faut pas tomber là d’dans, Vériiane, crois en un VIEUX...

    • Tux

      "C’est un pur mensonge. Je suis justement dans le sud ouest et je puis affirmer que les écolos et front de gauche ont voté non à la LGV, ça a été dénoncé par l’UMP justement. Le budget est passé avec les voies UMP+PS.

      Avis à tout le monde ici : toujours garder un oeil critique sur tout ce qu’on lit ! On a vite fait de s’embarquer dans le n’importe quoi sinon !"

      Ma réponse (mais je ne te ferai pas grâce de leur explication de leur vote)

      LU dans le journal "Sud Ouest" édtion du 20 décembre :

      "Monique De Marco, Europe Écologie-Les Verts

      « Nous sommes satisfaits de l’effort fait sur le fonctionnement et de l’augmentation des dépenses d’investissement, même si elles se font sur des opérations hors compétences comme la LGV Tours-Bordeaux ou le plan campus, qui vont peser très lourd, demain, dans nos dépenses. Nous aurions tellement à faire en plus sur les TER en Aquitaine avec ces lignes budgétaires. Nous prenons comme une avancée la création d’une ligne développement durable transversal qui regroupe enfin toutes nos actions dans ce domaine, comme les contrats Aquitaine Nature, la biodiversité ou la trame verte et bleue. NOUS VOTERONS CE BUDGET, mais pas certains de ses chapitres comme la dotation pour la LGV ou les crédits en faveur du secteur de la Défense. . »

      Alain Baché, Front de gauche [FDG= 3 élus dont 2 PG et 1 PCF : Alain Baché]

      « Ce budget est marqué par le gel des dotations de l’État et par l’augmentation de la part régionale de la TIPP et une augmentation du tarif des cartes grises. Nous soutenons les opérations coup de pouce en direction des jeunes ainsi que les décisions concernant le plan campus et le logement étudiant. L’effort en faveur des trains express régionaux va dans le bon sens, mais nous estimons que nous pourrions renforcer le partenariat avec Réseau ferré de France pour ouvrir de nouvelles lignes. Nous souhaitons que se tiennent des assises régionales de l’emploi et engageons la Région à faire plus pour la garantie des ressources de la forêt aquitaine. NOUS VOTERONS CE BUDGET tout en regrettant les crédits régionaux engagés sur la ligne à grande vitesse Tours-Bordeaux. »

      J’ai interpelé les camarades du Front de gauche le soir même, puisqu’une rencontre unitaire avec NPA se tenait à l’occasion des cantonales sur mon département (le Lot-et-Garonne)

      Voici la réponse donnée par le représentant du PG : "en échange de notre vote, nous avons obtenu 300 mille euros supplémentaire pour les associations en Aquitaine" (sur un budget de 2,3 milliards d’euros)

      Et celle du représentant de la fédé 47 du PCF vaut aussi la peine d’être citée : "si vous n’êtes pas d’accord avec nos votes au conseil régional, ce n’est pas la peine de nous demander un accord unitaire aux échelons inférieurs ! Un peu de cohérence, camarades !"

      Bien sûr, lorsque je suis intervenu à ce sujet dans une réunion de campagne d’une candidate aux cantonales, le représentant du PCF, plutôt géné a répondu qu’il ne croyait pas que des élus de son parti siègeait au conseil régional, et que donc, c’était des élus du PG !
      Bien entendu, les milutants EE-LV nient aussi avoir voté le financement de ce projet, puisque leurs 9 élus ont voté contre au chapitre budgétaire concernant ce projet. En omettant de dire qu’ils l’ont voté au au moment du votte du budget global 2011 !
      Un candidat du FDG aux cantonales s’est permis de distribuer un tract sur le marché dénonçant la forfaiture des élus EE-LV sur le projet LGV. Alors que ses propres élus...

      Au FDG, les votes s’achètent ! Et en Midi Pyrénees, c’est du même tonneau, à la diffèrence que les élus FDG sont 8.

      Guillot

    • Le principal problème est de mobiliser le peuple pour courcicuiter les apparatchiks preneurs de places. l’autogestion communiste peut s’écrire assez vite comme nous le voyons se dérouler sous nos yeux dans beaucoup d’endroits. Le PCF peut encore" éjecter" les réformistes-carriéristes en ouvrant largement ses portes aux militants révolutionnaires surtout dans la jeunesse. Je vis à Aubagne ce phénomène et notre direction de section prend conscience ,malgré le vote intervenu sur Mélenchon qui a suscité beaucoup de colère de ma part, de cette nécessité . Je crois que le conflit de fralib a beaucoup joué dans cette prise de conscience . Mais l’électoralisme imprègne encore beaucoup de camarades malgré l’expérience du programme commun suicidaire.La spontanéité des masses n’est pas inscrite dans l’histoire dans le cadre de crise profonde, sa révolte est pourtant nécessaire pour transformer la société et abattre les hommes de pouvoir en place. L’élection d’un socialiste à la Présidentielle est programmé par la bourgeoisie pour faciliter la gestion de la crise de son système auprès des masses.L’opération Obama ,montée aux nues par la social-démocratie et certains communistes, démontre jour après jour sa nocivité , les américains d’ailleurs en prennent conscience avec "Wall-street dehors". Alors Front de gauche ou pas ,outil performant ou pas ,personnalité charismatique ou pas , rien ne changera sans le peuple en action et en colère ? Travaillons à cela au delà de nos analyses plus ou moins critiques des comportements militants de chacune de nos organisations à la gauche du PS . Je pose la question : comment réduire l’influence du PS sur les masses populaires si nous ne dénonçons pas vivement le capitalisme dans le peuple comme cause principal de ses problèmes et de sa pauvreté. Amender le capital c’est de l’idiotie politique car ça ne change pas sa nature exploiteuse. Nous devons faire comprendre aux gens citoyens que le capitalisme est la cause de tous leurs maux .Et ainsi l’influence réformiste se détruira d’elle-même au profit d’une conception révolutionnaire de l’évolution du monde.

      Bernard SARTON

    • Le coup du vieux, non merci, j’ai adhéré à la LC en 1972, donc j’en ai vu des révolutionnaires acharnés virer au PS ou à DROITE ; Vive l’humour mais passer son temps à ergoter sur la classe ouvrière, sur les opprimés et le jour ou un ouvrier OSE, lui cracher à la gueule et le comparer à un politicien qui a vécu toute sa vie dans les ors de la république cela ne me fait pas rire. La fraternité d’accord mais ou est t elle quand on compare un militant ouvrier ( il en reste si peu) et un carriériste maastrichien ?

    • Bernard Sarton,

      il n’y a pas que l’électoralisme qui impregne beaucoup de camarades, il y a aussi la résignation, le poids des désillusions, des défaites sociales (dont la dernière sur les retraites), des trahisons aussi. Mais c’est dans les épreuves de ce genre, celles notamment de l’isolement des luttes actuelles des FRALIB, de la Fonderie du POITOU, des grévistes des raffinerie de Berre, des métallos de Ayange, que l’on compte celles ou ceux qui ne capitulent pas devant le réformisme. Il faut savoir accepter l’isolement pour ne pas capituler devant le social libéralisme ou la social démocratie relookée que représente selon moi le front de gauche.

    • tu confirmes et on restera là..Pas de raison de se bouffer la rate..

      le jour ou un ouvrier OSE,

      T’en es là ?

      Comme pour l’Histoire et son calendrier..Un avant et après J.C d’un côté et s’agissant de la Lutte des classes un" avant" et un" après "...P.P.??

       :)

      lui cracher à la gueule

       :)
      Relis !!..T’as pas du essuyer beaucoup de crachats por définir ainsi la phrase deMCCO

      Bof..Pas grâve, je vois qu’intelligemment t’as préféré botter n touche sur ce que, même avec humour, j’ai noté dans ma réponse.Cela t’aurait entrainé à la polémique,et plus finement quemoi, tu rebondis pas..

      Je t’amnistie...!

       :)

      40 ans à bouffer du"stal", t’as l’estomac chargé..

      Sans rancune,et dit très sincèrement..

      J’ai réagi simplement parce que le copain que tu flagelles...jele connais et je sais qu’il n’écrit pas qu’avec ses doigts..Mais aussi avec ses souvenirs de couilles de classes en action..et son neurone, ravagé comme le mien et tant d’autres , par les effets secondaires d’une lutte permanente

      Je ne doute d’ailleurs pas que la tienne a du aussi en voir des vertes et des pas mures.

      D’autant plus que dans la mouvance trotskyste,en pourcentage et en prenant le nombre d’années comme références... t’as du voir plus d’opportunistes allant pratiquer du soi disant l’"entrisme" chez l’adversaire que"nous", "staliniens " à la MCOCO ou ma pomme, n’en avons connu , au PC..jusqu’à ces deux dernières décennies..

      Voilà qui explique certainement que" l’ouvrier -candidatNPA, syndicaliste de ma Confédération".., ce soit très grâve de simplement accoler son nom à celui de Mélanchon.

      Surtout( c’est encore pour rire..) quand c ’est vécu comme une agression par certains qui ont tranquillement assimilé" Staline" à tout encarté du PC depuis 70 ans !

       :))

      Cordialement

      A.C

    • salut Bernard..
      Tu as du sauter un message ami qui t’interpelait ici :

      http://bellaciao.org/fr/spip.php?article120816

      La classe ouvrière va remettre à l’ordre du jour la société communiste .
      2 octobre 2011 - 17h12 - Posté par A.C - 84.***.158.***

      merci de passer y répondre stp..

      A.C

    • La fraternité est chez toi à sens unique ; quant au discours des stals mal aimés, un peu de pudeur vous ferait le plus grand bien. Question crachat, insultes, menaces et autres pneus crevés comme j’ai la chance de vivre dans un des derniers bastions du PCF tes amis m’ont démontré( et me démontrent encore) tout leur savoir faire en la matière.TOUS les bilans ne se valent pas( on n’ été pas du même côté du goulag), que tu le veuilles ou pas ce que nous payons aujourd’hui c’est l’avilissement du socialisme par le stalinisme et ce n’est pas moi mais M G Buffet qui parlait il y a peu encore des "camarades chinois" !!! Alors balaie devant ta porte avant de jouer au vieux sage ! Je ne regrette pas le grand PCF ni l’URSS . Tout cela cordialement bien sur.

    • avant de te dire ADIEU, TRISTOUNET..

       :))

      Alors balaie devant ta porte avant de jouer au vieux sage !

       :))

      Quelle porte, mon AMI ?
      Tu parles pas à un des derniers liquidateurs, bonhomme.qui voit du .tchékiste partout..

      Faut lire , au lieu d’éructer ...

      Je ne regrette pas le grand PCF ni l’URSS .

      L’URSS..?

      Vaste débat...

      T’es pas seul à la regretter.., t’es même en excellente compagnie..

      Pas besoin de dessin.

      Le "grand PCF." ?

      .c’est vrai que je lui trouvais plus de gueule que la p’tite bande de frontistes mélanchoniens...

      J’étais pas le seul..
      Les prolos qui , bien que "nous" n’ayons été que des "clones " du psychopate moustachu popoff.. -selon vous-. .,"vous" ont cantonné au
      rôle de poil à gratter..., partagent mon opinion , globalement..sur l’histoire duPCF....

       :)

      mais toi, je sais, t’as enfin vu satisfaite une de tes ambitions de plusieurs décennies

      Dans les urnes de la bourgeoisie..la grenouille squelletique , "fille"du Vieux Léon est devenue plus grosse que les restes de boeuf pécéien, nourri au biberon soviétique avant d’aller téter la vache rose....,

      Du moins dans les urnes bourgeoises !

       :))

      Voilà qui a certainement considérablement fait avancer l’heure R comme Révolution..

      Quand à ta saloperie - ""qui a été du côté du goulag"- , du haut de 42 ans de discrimination pour exhibition de couilles en béton dans un milieu ou les Patrons étaient à peine aussi haineux que toi..,je la traite avec un gros doigt d’honneur stalinien...

      Tout cela ..sans aucune cordialité, crois moi.., je suis pas faux cul.

      A.C

      Fort heureusement, je connais assez le militantisme pour savoir que tu es un dynosaure du sectarisme, aussi triste que les quelques connards qui, au P"C"/FDG , voient du méchant"gauchiste" dès qu’un peu de vent de résistance se lève..

      Vous" travaillez ", enfin UNIS.....dans la même MORGUE..

      (Aux deux sens du terme....)

      Restons en là, on se ferait virer : cela serait dommage car ton apport aurapport de"farce"..est précieux..

      A.C

      NB :

      J’ai déjà raconté :

      Un jour de fête de l’Huma,(en 2004 ma dernière Fête ), au stand des postiers de Bègles(33) en lutte, Krivine me confiait, alors qu’on se remémorait nos jeunesses d’"intelligente cohabitation" dans les cortèges unitaires des années 70.., verre de bordeaux à la main

      "il y a encore autant de cons chez nous que chez toi" me balança A.K

      "certes , certes " répondis-je.."mais, même si je ne suis plus au PC.. comme vous êtes 10à 15 fois moins nombreux que"mes ex camaros, c’est"donc plus grâve, chez toi."

      On s’est marré..

      Toi, t’es pas de la tendance trotsk marrant..

      Donc je te zappe..!

      "T’es pas d’ma bande"chante RENAUD