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A l’Université de Cambridge, référendum pour le boycott d’une entreprise

par campagne BDS France

Publie le mardi 25 octobre 2011 par campagne BDS France - Open-Publishing
1 commentaire

A l’Université de Cambridge le vote sur une entreprise ayant des liens avec les colonies israéliennes a débuté

Les étudiants de Cambridge ont commence à voter vendredi dans un referendum appelant l’université à couper ses liens avec une entreprise impliquée dans les abus des droits de l’homme par Israël.

Le référendum, se déroulant du 21 au 24 octobre, appelle le CUSU (Syndicat des étudiants de l’Université de Cambridge) à faire campagne afin que l’Université coupe ses liens avec Véolia, entreprise ayant un rôle actif dans des projets d’infrastructure auprès de colonies de peuplement israéliennes et ayant un contrat de traitement des déchets avec l’Université.

Cette semaine, la campagne a reçu des lettres de soutien en provenance de la Fédération palestinienne des syndicats de professeurs et d’employés d’université ainsi que d’un groupe de plus de 25 universitaires à Cambridge.[1]

La lettre des universitaires Palestiniens déclare qu’ « en tant qu’universitaires Palestiniens, nous savons bien que les universités ne sont jamais indépendantes de leurs circonstances politiques. Les universités palestiniennes sont régulièrement la cible de l’armée israélienne. Les universités israéliennes contribuent directement à l’occupation à travers la recherche et le développement militaire. En maintenant un contrat avec Véolia, (l’Université de) Cambridge se retrouve aussi impliquée dans les crimes d’Israël. Cesser le contrat ne représenterait en aucun cas une intervention politique inappropriée, mais en serait plutôt une rectification. Cambridge a l’opportunité d’être à la hauteur de sa réputation d’institution académique d’excellence au niveau mondial en refusant les liens avec Véolia, menant ainsi l’opposition aux organismes israéliens qui foulent du pied les droits humains des Palestiniens. »

La lettre des universitaires de Cambridge déclare qu’“en choisissant d’employer Véolia pour le traitement de ses déchets, l’Université prend un risque significatif pour sa réputation. Employer Véolia pour le traitement des déchets remet en cause les prétentions éthiques de l’Université.”

Les activités de Véolia en Cisjordanie comprennent des services de bus et de transit léger ainsi que la décharge de Tovlan, servant tous les colonies israéliennes illégales. Ces dernières années, la communauté internationale a accusé Véolia d’être une entreprise profitant de l’occupation israélienne. Véolia a perdu des contrats valant plus de €10 milliards depuis 2005[2], y compris, il y a de cela quelques mois, un contrat de £300 million (€344,790,000) avec la ville d’Ealing (banlieue de Londres)[3]. Les actions à l’encontre de Véolia font partie de la campagne internationale suivant l’appel palestinien au boycott, désinvestissement et sanctions (BDS) à l’encontre d’entreprises et d’institutions israéliennes[4].

La Campagne de Cambridge a mis en ligne des informations détaillées, y compris une réponse point par point aux « fausses vérités, insinuations faites de mauvaise foi et dissimulations » de la campagne pour le « non »[5].

Lettres à retrouver dans leur intégralité ici (Anglais) : http://cambridgebinveolia.wordpress.com/letters-of-support/

http://www.bdsmovement.net/2011/cambridge-students-to-begin-vote-8223#.TqbpZrJU4wf

http://electronicintifada.net/content/french-giant-veolia-cut-down-size-abusing-palestinian-rights/10316#.To7D_5viEVU

[3] http://www.bigcampaign.org/veolia/

[4] http://www.bdsmovement.net/call

http://cambridgebinveolia.wordpress.com/2011/10/19/rebutting-the-arguments-by-the-no-campaign/

Messages

  • Et si même on pouvait aussi boycotter Veolia en France, ceux qui ne veulent jamais adopter les bonnes techniques, les meilleures pour l’environnement et les plus économes, parce qu’elles ne leur rapportent pas assez d’argent et ne favorisent pas leur domination du marché. Ceux qui sont dans la culture du secret, qui se sont illustrés par nombre de pressions des moins correctes, sur les élus, les citoyens, et bien, on se rendrait compte que ce sont eux qui gouvernent nos communes : transport, déchets, eau, énergie et réseaux de chaleur, assainissement, et même parfois ils subventionnent des spectacles !! A prix d’or !!
    Et tous les moyens sont bons pour obtenir les marchés, tous.

    Alors oui, si les Français enfin se réveillaient contre cette entreprise qui est devenue un monstre multinational par leur inconscience, ce serait.... un rêve.
    Rêve général on disait...

    Pendant ce temps les Allemands commencent à faire des régies publiques pour produire de l’énergie localement, quant au reste, il y a longtemps que c’est géré en direct par leurs collectivités, sans "délégation de service public", ce truc tellement français !

    On est un pays de nuls quand même