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collection printemps arabe

par hdm

Publie le mardi 25 octobre 2011 par hdm - Open-Publishing

CE MERCREDI 26 OCTOBRE 2011

A 18H30

C’EST “L’HEURE DE L’METTRE”

Sur RADIO CAMPUS Lille 106,6

En direct et en archives sur www.campuslille.com

Le défilé débute en Tunisie : une démarche populaire, massive, qui entraîne la panique dans les classes dirigeantes, de tous les côtés de la Méditerranée, et même au-delà.

Il se poursuit en Egypte, selon les mêmes modalités, avec en plus, un arrêt en bout de piste, sur le podium, Place Tahrir. Les puissances impérialistes, alors que leurs valets sont déjà hors-jeu, paniquent derechef. Et décident de prendre les choses en mains.

Passons sur Bahrein, où le mouvement populaire est écrasé avec le concours de nos « amis saoudiens », qui appliquent une charia démocratique et signent des contrats pétroliers qui le sont encore plus. Démocratiques.

C’est ce que sont les hommes du CNT, adoubés par BHL et Sarkozy et qui, avec l’aide des « infidèles », protègent les civils en les bombardant. Les puissances impérialistes ont pris les choses en mains.

Le printemps arabe perd ses feuilles : l’OTAN est sur le coup. Le dictateur est renversé, lynché, abattu, par les « révolutionnaires ». Tel Saddam Hussein pendu le jour de l’Aïd, la dépouille sanglante de Kadhafi est offerte à l’Occident néo-colonial, qui sous-traite sa barbarie. A première vue, les barbares sont donc arabes. A première vue.

Dans les coulisses, on habille les marionnettes pour la saison prochaine : les mêmes complices, les mêmes valets, avec la barbe en plus. Ce qui compte, ce sont les contrats, et l’enterrement de la question sociale sous un voile religieux. A eux la charia, à nous le pétrole.

Il était question de cela lors du grand débat organisé à Manifiesta, le 24 septembre dernier, en Belgique. Nous l’avons enregistré. Nous le diffusons ce mercredi. Vous y entendrez Michel Collon, qui l’anime, Nawal Al Saadawi, militante progressiste égyptienne, Mondher Khalfaoui, communiste tunisien (PCOT), Hamdan Al Damiri, militant progressiste palestinien, ainsi que Tariq Ramadan, qui parlera lui-même, ce qui nous changera de ceux qui parlent à sa place.