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Homoparentalité. Avant les élections : plus belle la vie…

par Jean Rumain

Publie le lundi 31 octobre 2011 par Jean Rumain - Open-Publishing

L’étude des familles homoparentales bientôt au programme de lycée.

C’est officiel

(C’est TF1.fr qui le dit)

l’étude des familles homoparentales va désormais figurer, au même titre que les autres types de familles, au programme des classes de terminale littéraire dans la spécialité "Droit et grands enjeux du monde contemporain".
Selon le Journal officiel, la disposition entrera en application à la rentrée scolaire 2012-2013. L’étude des familles homoparentales va désormais figurer, au même titre que les autres types de familles, au programme des classes de terminale littéraire dans la spécialité "Droit et grands enjeux du monde contemporain" (DGEMC), selon le Bulletin officiel spécial du ministère de l’Education nationale.
Le texte du programme initial intitulé "L’évolution de la famille" stipulait : "Après avoir constaté l’absence de définition de la famille, on montrera, par une analyse juridique et historique qu’elle a profondément évolué et qu’elle est devenue multiforme (famille biologique, adoptive, monoparentale, recomposée, nucléaire, élargie) et on proposera aux élèves d’en rechercher une définition". Le nouveau texte ajoute désormais la mention "homoparentale" entre les mots "monoparentale et recomposée".
Pour le ministère, cette mesure s’inscrit dans le cadre de la revalorisation de la filière littéraire

(et les autres filières ???!!!...)

"Cet enseignement a pour objectif de faire découvrir le droit aux élèves en leur montrant comment le droit aborde les questions contemporaines". Le programme précise que les thèmes retenus "mettent en scène des situations réelles afin de montrer comment le droit y est présent

( ???!!!)

et avec quels instruments, quels résultats et quelles limites il y répond", ajoute-t-il. Ainsi, pour le thème "La vie, le corps, la santé", "il est fait référence à des réalités ou des questions qui font débat et le programme précise que ’le cours sera l’occasion d’expliciter la portée juridique de quelques grands enjeux actuels’ (procréation assistée, euthanasie, dons et ventes d’organes)", poursuit-il.

"Réponses apportées par le droit"

Actuellement l’homoparentalité, qui fait débat dans notre société, ne bénéficie d’aucun cadre légal. Mais, le ministère de l’Education "tient à préciser que la mention de ces questions de société ne signifie aucunement qu’elles aient une reconnaissance et une définition légales". "Mentionner ces questions de société permet seulement de montrer aux élèves les réponses apportées par le droit sous toutes ses formes (loi, réglementation, jurisprudence)", insiste-t-il.

Dans un communiqué, l’association des familles homoparentales (ADFH) se "félicite de la prise en compte des familles homoparentales dans ce programme éducatif, et rappelle qu’elles constituent aujourd’hui une réalité incontestable dans la pluralité des formes familiales existantes. Dans un contexte de vives polémiques et de pressions conservatrices liées à l’étude du genre dans les programmes de première, l’ADFH veillera à ce que le thème de l’homoparentalité soit traité de manière correcte et approfondie dans les manuels de DGEMC à paraître pour la rentrée 2012". "Les textes officiels concernant les lycées évoquaient déjà l’homosexualité, mais c’est la première fois qu’ils évoquent l’homoparentalité", a déclaré Alexandre Urwicz, coprésident de l’ADFH qui revendique, après un an d’existence, plus de 600 adhérents.

[et 600 adhérent-e-s ??]

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Un mois après le rejet, par l’Assemblée nationale, d’une proposition de loi PS de l’opposition visant à "ouvrir le mariage aux couples de même sexe", l’UMP a exposé, dans un rapport présenté le 13 juillet, ses propositions pour "valoriser la famille durable", un contrepied au projet socialiste qui ne fait pas l’unanimité au sein même du parti présidentiel.
A l’issue d’un groupe de travail qui a réuni 53 députés UMP, les auteurs du texte, Anne Grommerch et Hervé Mariton, ont listé une trentaine de propositions visant à "promouvoir la famille durable." "Nous faisons le choix de soutenir l’institution du mariage, point de départ de la famille, et meilleur garant de la protection de cette cellule et de chacun de ses membres", argumentent les parlementaires en préambule. Parmi ces propositions, se détachent notamment le maintien et la hausse d’un intérêt fiscal au mariage, la réaffirmation de ce dernier comme le "lien de deux personnes de sexe différents", et la priorité donnée à l’adoption d’enfants par des couples plutôt que par des personnes célibataires.

LES COUPLES HÉTÉROSEXUELS PRIVILÉGIÉS

Conformément à sa proposition de loi rejetée au printemps par la majorité, le Parti socialiste s’est engagé, dans son programme pour la présidentielle, à ouvrir à "tous les couples le droit au mariage". Le projet UMP vise à "maintenir une différence subjective et créancière" de droits entre le pacs ou le concubinage et le mariage. "Un contrat civil comme le pacs, qui s’inscrit dans l’instant, ne peut porter les mêmes droits que l’institution du mariage", estiment les parlementaires UMP qui proposent également de rétablir, seulement pour les nouveaux mariés, la triple déclaration d’impôts la première année de l’union, fiscalement avantageuse.
Les couples hétérosexuels doivent être privilégiés dans la procédure d’adoption, selon l’UMP, qui estime qu’"avoir deux parents de sexe différent [est] un bien élémentaire de l’enfant". Le parti veut donc "prioriser l’adoption par les couples ou par les célibataires du cercle familial. (...) La monoparentalité peut être une circonstance de la vie, elle ne doit pas fonder le projet." L’adoption par des célibataires devrait donc être limitée aux "accidents de la vie" (décès des parents) et réservée aux seuls membres de la famille ( oncle, tante...). Un point de vue qui rejoint celui de Christine Boutin, présidente du Parti chrétien-démocrate et candidate à la présidentielle. L’ex-ministre du logement de Nicolas Sarkozy s’est en effet prononcée pour l’interdiction pure et simple de l’adoption par une personne célibataire, afin d’éviter que des couples homosexuels "détournent la loi".
DIVERGENCES À L’UMP
Toutefois, selon Edwige Antier, députée UMP et membre du groupe de travail qui a donné lieu à ce rapport, les propositions de ses collègues Anne Grommerch et Hervé Mariton ne correspondent pas entièrement au débat qui a été mené. "Notre mission était de formuler des propositions visant à concilier travail et vie familiale, et la conclusion du rapport déborde sur la question de l’adoption par des parents célibataires, le mariage homosexuel... Des points qui n’ont pas été réellement débattus", observe la députée, qui émet des "réserves" sur plusieurs des propositions de ses collègues.
"On ne peut revenir sur le droit pour une personne célibataire d’adopter un enfant acquis en 1966 " estime-t-elle. "Aujourd’hui, beaucoup d’enfants sont élevés par des couples homosexuels et des parents seuls... Il n’est pas possible de jeter un voile sur l’existence de cette partie de la population française." Selon l’Insee, la France comptait en 2006 environ 2 millions de familles monoparentales ou recomposées ; depuis 2004, plus de 130 000 divorces sont prononcés en France chaque année.
LE PS DÉFEND LE MARIAGE HOMOSEXUEL
"Le rapport souligne encore qu’il est préférable pour un enfant d’être élevé par ses deux parents, mais est-ce une règle absolue ? Je n’en suis pas certaine" poursuit Edwige Antier qui, en réponse aux conclusions de ses collègues, propose la création d’une nouvelle mission, clairement anglée sur les questions liées à la composition de la famille. "Il y a au sein de l’UMP des débats à mener sur le statut des beaux-parents, sur l’homoparentalité" estime cette élue UMP qui, en juin, n’avait pas voté contre la proposition de loi socialiste pour le mariage homosexuel.
Au sein de l’opposition socialiste, le débat sur la question du mariage et l’adoption pour les couples de même sexe ne fait plus débat. "Le PS a pris position très clairement sur sa volonté de modifier le Code civil, tant en ce qui concerne le mariage homosexuel que l’homoparentalité " expliquait le député socialiste Patrick Bloche au Monde.fr en juin. "Ces engagements ont été validés dans le projet socialiste pour 2012 et engagent tous les candidats à la primaire socialiste", précise le parlementaire. Quant à la supériorité d’un modèle familial sur un autre, le point est également tranché rue de Solférino : "Ce qui compte avant tout, c’est la qualité du projet familial pour l’intérêt même de l’enfant. Et, en cela, nous considérons que l’orientation sexuelle ne doit pas être un élément de discrimination", résume Patrick Bloche.
(source : lemonde.fr)

Un séminaire pour « guérir » les gays et les lesbiennes

« L’homosexualité n’est pas une maladie, martèle Arc en ciel Toulouse (AEC), dès lors l’idée que l’on pourrait en « guérir » ne repose sur aucune réalité. Surtout, elle encourage une stigmatisation coupable qui explique notamment la surreprésentation des adolescents LGBT dans les statistiques sur les risques suicidaires, aux États-Unis comme en France ».

L’objet de la colère de cette association LGBT toulousaine ? Un tract distribué depuis quelques semaines aux habitant-e-s, invitant celles et ceux qui souhaiteraient « guérir » de leurs « penchants homosexuels » à participer à un séminaire de Torrent de vie à l’église évangélique de la ville.

Torrents de vie est la petite sœur francophone d’une organisation américaine du même nom, Living Waters, qui s’inspire des ouvrages d’Andy Comiskey, un homosexuel prétendant être devenu hétéro après avoir eu une illumination divine. S’appuyant sur une lecture littérale de la Bible, les écrits de Comiskey ont fait un tabac dans les milieux évangéliques. Au fil des ans, Living Waters a essaimé aux États-Unis et en Europe.

Aux âmes égarées, l’organisation propose de nombreux séminaires de « restauration de la personnalité » en partant du principe que « l’homosexualité serait la conséquence de cassures durant l’enfance, en particulier dans la relation avec les parents, et notamment face à une mère surprotectrice et un père distant, ou en cas d’abus ».

Toutefois, le chemin vers la guérison n’est pas gratuit. Pour vous débarrasser de vos penchants homosexuels, il vous en coûtera tout de même 20 séminaires à 300 euros, soit 6000 euros au total. AEC interpelle donc les pouvoirs publics et les responsables municipaux sur « les dangers des tractages qui présentent encore l’homosexualité comme une pathologie dont les coûts de guérison alimentent, aux dépens des plus faibles et des plus démunis, on ne sait quelle trésorerie ».

L’homophobie est vraiment une plaie dans notre société c’est pour cela il est temps de descendre dans les rues et dire Non à cette ignominie.

(source : FA de Béthune)

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