Accueil > Deux motions pour réhabiliter le Réseau Sortir du nucléaire

Deux motions pour réhabiliter le Réseau Sortir du nucléaire

par Stéphane Lhomme

Publie le vendredi 4 novembre 2011 par Stéphane Lhomme - Open-Publishing

Avant l’assemblée générale de janvier 2012 : appel aux

associations adhérentes du Réseau Sortir du
nucléaire

 

 

 

Deux motions pour
réhabiliter

le Réseau Sortir du
nucléaire

 

 

 

- Les "chefs" du
Réseau n’en finissent plus de dévoyer la lutte antinucléaire… et ses
finances

- Les militants
exclus de façon violente et injuste en 2010 n’ont toujours pas été
réhabilités

- le mouvement
antinucléaire est de plus en plus éclaté par la faute des dirigeants du
Réseau

 

 

 

Avertissement : les quelques personnes qui ont fait
main basse sur le Réseau ne manqueront pas de prétendre que la présente démarche
est une attaque "contre le Réseau", bonne vieille tactique qu’ils utilisent pour
souder les adhérents à leurs "chefs" et pour éviter d’avoir à expliquer leurs
actes. Ce sont bien sûr ces gens qui sont visés et non pas "le Réseau", et
encore moins les militants qui agissent sur le
terrain.

 

 

 

 

Depuis février 2010, l’image du Réseau Sortir du nucléaire est
gravement entachée par la manœuvre orchestrée par quelques personnes qui ont usé
des moyens les plus écoeurants pour s’accaparer le Réseau et éliminer
les militants
qui ont tenté de leur résister.

 

(cf résumé ici :
http://reseau.democratie.free.fr ).

 

Les auteurs de ce coup de force espèrent que, avec le temps, chacun
oubliera ces évènements et fera comme s’ils n’avaient pas eu lieu. Ils ont fait
main basse sur le Réseau, ses moyens matériels et financiers, et en usent de
façon très contestable et très nuisible au combat antinucléaire.

 

Force est de constater que, désormais, le mouvement
antinucléaire est éclaté
et que la légitimité du Réseau, construite
patiemment pendant 10 ans, est aujourd’hui gravement entamée.

 

Ainsi, en avril dernier, les manifestations les plus importantes
autour de la date de Tchernobyl ont été organisées par les associations animées…
par les exclus de 2010 (1500 personnes au Blayais, 1000 à
Flamanville, 800 à Brennilis, etc).

 

Ainsi, le 15 octobre dernier, la plupart de manifestations ont été
organisées par des Coordinations régionales indépendantes, qui
ont pris bien soin de se démarquer du Réseau (réduit à n’être qu’un soutien
parmi les autres).

 

A ces deux occasions, les "dirigeants" du Réseau se sont conduits
comme de véritables parasites (au sens biologique du terme) en
se faisant passer pour les organisateurs de ces initiatives de terrain… et en
sollicitant dons et financements en récompense du travail fait par autrui
 !

 

Le petit clan qui s’est accaparé le Réseau n’en fini d’ailleurs plus
de dévoyer la lutte antinucléaire et ses finances, et les
principes moraux et éthiques.

 

Ainsi, le directeur financier, un des principaux animateurs de la
fausse grève et du putsch de début 2010, veut partir avec un énorme
chèque
et fait pression sur le CA à cet effet en multipliant les arrêts
"maladie".

 

Ainsi, le directeur (rebaptisé "coordonnateur général"), principal
responsable de la crise du Réseau et de l’explosion du mouvement antinucléaire
français, est toujours en place à ce jour et tente maintenant
de se faire payer par les finances militantes une formation
dispendieuse
, probablement pour faire augmenter une nouvelle fois son
salaire et/ou aller ensuite exercer ailleurs ses talents de "manager"
ultralibéral.

 

Il est utile aussi de rappeler que ces dirigeants ne sont en
rien soutenus par la base du Réseau
 :

 

- ils sont totalement minoritaires sur les questions de fond. Rappel
 : alors qu’ils ont soutenu contre vents et marées l’appel sarkozyste "ultimatum
climatique", ce dernier a été rejeté à 96% par l’AG. Ce qui n’a pas empêché les
putschistes de rester en place comme si de rien n’était…

 

- prisonniers de leur collaboration avec les "écologistes" du
grenelle, ils restent figés sur la revendication floue de "décision immédiate de
sortie du nucléaire" (sans préciser de durée) … comme si Fukushima n’avait pas
tout changé !

 

- ils sont élus par quelques dizaines de voix, sur plus de
900 possibles
(une voix par association adhérente). Ainsi, les
administrateurs élus en 2011 ont seulement recueilli une soixantaine de voix
(dont 30 procurations !), et à peine une cinquantaine pour le trésorier véreux
qui a participé au putsch et couvert diverses "curiosités"
financières.

 

 

Il est nécessaire que les associations adhérentes se mobilisent pour
reprendre en main LEUR Réseau. Cela passe par deux décisions fondamentales, qui
peuvent être prises par l’adoption des deux motions proposées ci-dessous
 :

 

- revendiquer la sortie du nucléaire en moins de 10 ans ou en
moins de 5 ans

- réhabiliter enfin les militants exclus en février
2010

 

 

Il est donc proposé à chaque groupe adhérent du Réseau d’adopter ces
deux motions et de les soumettre au vote de l’AG en les déposant sur le
formulaire prévu à cet effet ici
 :
http://ag.sortirdunucleaire.org/Propositions-de-motions-et-actions,63

 

 

Stéphane Lhomme

Porte-parole du Réseau Sortir du nucléaire de 2000 à 2010

Salarié de base (sans pouvoir hiérarchique sur personne) du Réseau de
2002 à 2010

 

 



CI-DESSOUS LES DEUX MOTIONS
PROPOSEES


 

 

MOTION :

 

Adaptation des revendications du Réseau suite à la catastrophe de
Fukushima

 

Pour que le Réseau revendique désormais la sortie du
nucléaire en moins de 10 ans / en moins de 5 ans
(*)

 

 

Considérants :

 

Depuis sa création en 1997, la revendication principale du Réseau
était une "décision immédiate de sortie du nucléaire". Cette option a permis de
rassembler différentes mouvances antinucléaires en évitant d’aborder la question
de la durée d’une telle sortie.

 

Mais il est évident que la catastrophe de Fukushima change tout et
qu’il est absolument nécessaire de tenir compte de ce bouleversement et de
s’adapter à ce nouveau contexte.

 

Avant Fukushima, il était difficile de convaincre nos concitoyens de
l’imminence du danger et de la nécessité de sortir très vite du nucléaire.
Aujourd’hui, la quasi-totalité des arguments des pronucléaires sont anéantis et
personne ne peut plus nier la réalité du risque, en particulier en
France.

 

Il serait insensé que le Réseau ne tienne pas compte de cette
nouvelle situation et reste figé sur une revendication défensive qui était
éventuellement défendable avant Fukushima mais qui ne l’est plus
aujourd’hui.

 

Phrase soumise au vote :

 

Le Réseau Sortir
du nucléaire décide de revendiquer désormais la sortie du nucléaire en moins de 10 ans / en moins de 5
ans
(*).

(*) Si cette
motion est adoptée, une second vote sera organisé pour choisir entre "moins de
10 ans" et "moins de 5 ans".

 

 

 
 

MOTION 

 

Réhabilitation des militants exclus de façon injustifiée en
2010

 

 

Considérants :

 

Le 3 janvier 2010, le Conseil d’administration du Réseau Sortir du
nucléaire rejetait démocratiquement, à la majorité, la procédure de
licenciement engagée unilatéralement par le directeur à l’encontre d’un salarié
du Réseau, Stéphane Lhomme.

 

Dès le lendemain, lundi 4 janvier 2010, un certain nombre de salariés
du Réseau Sortir du nucléaire déclenchaient une grève illimitée pour soutenir le
projet de leur directeur ("Nous estimons
que les décisions prises par le CA le 3 janvier manifestent une défiance envers
notre directeur...
", courrier du 7 janvier 2010)

 

C’est sous la pression de cette grève, et devant la menace de la
disparition du Réseau si la grève continuait, que l’Assemblée générale des 6 et
7 février 2010 a révoqué l’ensemble du CA. Stéphane Lhomme a été licencié peu de
temps après.

 

Phrase soumise au vote :

 

L’assemblée générale du Réseau Sortir du nucléaire, réunie les 28 et
29 janvier 2012 à Angers, reconnaît que Stéphane Lhomme et les membres du CA qui
ont majoritairement refusé son licenciement ont été éliminés du Réseau Sortir du
nucléaire de façon violente et injustifiée.