Accueil > Bourses : l’Italie en ligne de mire

Bourses : l’Italie en ligne de mire

par Rome

Publie le lundi 7 novembre 2011 par Rome - Open-Publishing
4 commentaires

L’état des finances européennes et notamment de l’Italie préoccupent de plus en plus les marchés. Les places boursières lâchent entre 1 % et 3 %.

La crise de la dette continuer de peser sur les Bourses, ce lundi 7 novembre. L’état des finances européennes, et notamment de l’Italie. « L’Italie parait plus fragilisée que jamais en ayant accepté ‘d’être mise sous la tutelle’ de la Commission européenne et du FMI », estime Saxo Banque dans une note qui souligne l’inquiétude du marché sur la capacité de l’Italie à réduire sa dette, les taux d’intérêts atteignant chaque jour des nouveaux records. Selon les données de Tradeweb, l’écart de rendement (spread) entre les obligations d’Etat italiennes à dix ans et leurs équivalentes allemandes a atteint lundi un nouveau plus haut depuis la création de l’euro, à 490 points de base.

Dans le même temps, un accord de coalition a été conclu dimanche par les deux principaux partis politiques en Grèce pour former un gouvernement d’unité nationale après un week-end de bras de fer. Les deux partis ont également décidé de convoquer des élections législatives anticipées le 19 février. Le Premier ministre socialiste Georges Papandréou s’est engagé à démissionner. Le nouveau gouvernement sera chargé de « mettre en oeuvre » le plan européen anti-crise décidé à Bruxelles fin octobre, avant des élections anticipées. Cet accord entre les deux grandes formations politiques grecques suspend une crise politique aiguë, qui a conduit au retrait, par le chef du gouvernement, d’un projet de référendum censé ratifier le plan anti-crise décidé par les pays de la zone euro dans la nuit du 26 au 27 octobre. La Bourses d’Athènes a d’ailleurs ouvert en hausse de 2,4 %.

« La politique en zone euro continue de dominer (les marchés). Le nouveau gouvernement de coalition va faire gagner du temps à la Grèce, mais les risques politiques sont toujours élevés », notent les analystes de Crédit Agricole CIB. Les ministres des Finances de la zone euro se réunissent cet après-midi à Bruxelles et devraient non seulement maintenir la pression sur Athènes, mais aussi discuter du renforcement de son Fonds de soutien (FESF). La mesure avait été décidée fin octobre afin d’endiguer la contagion de la crise de la dette à l’Espagne et l’Italie notamment, cette dernière se trouvant sous une énorme pression des marchés.

En France, le Premier ministre François Fillon doit dévoiler au cours d’une conférence de presse un second plan d’austéritéen moins de trois mois.

Dans contexte, à 10h, la Bourse de Pairs perd 2,05 %, Francfort cède 1,6 % et Londres 1,3 %. La place de Milan, plus malmenée que les autres, recule de près de 3 %.

Les marchés japonais sont restés prudents : la Bourse de Tokyo a terminé la séance en légère baisse de 0,4% dans un marché très calme, les investisseurs attendant les évolutions de la situation en Europe endettée et des résultats financiers d’entreprises japonaises.

Sur le marché des changes, l’euro perd du terrain ce lundi. A 10h, l’euro vaut 1,37 dollar en baisse de 0,6 %. L’euro « demeure extrêmement vulnérable », estime Chris Go, analyste chez GOMarkets à Melbourne, interrogé par l’agence Dow Jones Newswires. « Il y a tel flot d’informations que les investisseurs sont dans l’attente et restent à l’écart », explique pour sa part Emma Lawson de la National Australia Bank.

http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/finance-marches/actu/0201731488094-bourses-l-italie-en-ligne-de-mire-245029.php

Messages

  • Rendement des obligations Italiennes à 10 ans 6,543%
    La troïka vient d’arriver à Lisbonne
    Ventes de détail dans la zone euro en septembre - 1,5%

  • Cette comédie pseudo-politique ( mensongère de bout en bout ) va bientôt éclater ici-même, en Sarkozie... la Grèce révolutionnaire n’acceptera jamais le diktat de son bourreau, le Tyran français... la nouvelle Révolution française sera grecque, par conséquent trans-frontalière, et Sarko ne pourra s’abriter derrière aucun prétexte pour l’éviter.

  • Ce n’est pas nouveau au niveau de l’Italie, cela fait deja depuis 2007 quelle est dans le collimateur des agences de notations et des courtiers qui cherchent a obtenir toujours de plus en plus d’argent en spéculant sur les marchés boursiers.
    Je penses que la finance va devenir tellement folle au fur et à mesure que le temps passe, qu’a a un moment donné on se rendra compte du degré de corruptions qui règnent dans ce milieu.