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A Naples, s’ouvre aujourd’hui le huitième congrès de Refondation Communiste (live video)

par Roberto Ferrario

Publie le vendredi 2 décembre 2011 par Roberto Ferrario - Open-Publishing
4 commentaires

S’ouvre aujourd’hui à Naples, le premier des trois jours du huitième congrès de Refondation Communiste.

Les thèmes qui vont être aborde entre autres, sont l’analyse de la crise, l’interprétation du capitalisme financier mondial, le manque d’alternatives par la gauche réformiste, la crise mondiale et "systémique", le thème du communisme, la sortie de la deuxième République, la fermeture de l’espace de la démocratie, la chute de Berlusconi, les néo-centristes la BCE, la reconstruction d’un "pôle de la gauche alternative et indépendante", la "connexion" des luttes et des mouvements etc etc

Avant la politique proposée par Refondation Communiste été, en particulier, le Front démocratique pour battre Berlusconi, aujourd’hui l’actualité n’est plus la même, ne plus battre Berlusconi, mais reconstruire la gauche communiste et l’opposition a le gouvernement de Monti. Et cela signifie qu’il ya une orientation différente du congrès.

Cet mutation, est palpable par l’intensité des rencontres organisé à la veille du congrès, avec toutes les forces politiques, le mouvement syndical et l’alternative de gauche, avec la CGIL, la FIOM, les étudiants, les féministes, les écologiste, le mouvement pour le bien commun, le PDCI , la Gauche Critique, Socialisme 2000, le Sel etc etc

Jusqu’à hier, l’espace politique a été divisé entre Berlusconi et anti-Berlusconi. Aujourd’hui, l’hypothèse d’un centre unique, d’un seul champ de la gouvernance pousse l’axe politique dans un positionnement "à l’intérieur ou à l’extérieur" du système et cet effets se feront sentir particulièrement dans les relations dans la gauche.

Messages

  • l’huma du le 10 Novembre 2011

    Paolo Ferrero est secrétaire du Parti de la refondation communiste. Il met en garde contre les dangers pour la démocratie d’un gouvernement technique, et explique la stratégie de la Fédération de la gauche.

    Comment réagissez-vous à la démission de Silvio Berlusconi ?

    Paolo Ferrero. Nous sommes d’autant plus heureux que nous nous sommes battus longtemps pour le faire tomber. Mais il faut savoir qu’existe l’hypothèse de substituer à Silvio Berlusconi une droite technocratique. Elle prendrait la forme d’un gouvernement technique qui, pendant un an et demi, appliquerait les diktats de la Banque centrale européenne. Une telle situation ne ferait que renforcer la droite populiste, à savoir la Ligue du Nord et Silvio Berlusconi. S’ils sont en aujourd’hui en difficulté, c’est parce qu’ils sont au gouvernement. Mais dans l’opposition face à une droite technocratique, ils crieront à l’illégitimité d’un gouvernement non sorti des urnes et aux attaques à la souveraineté du peuple. C’est pourquoi nous souhaitons aller aux urnes tout de suite.

    Dans quelle configuration 
souhaiteriez vous vous présenter ?

    Paolo Ferrero. Nous proposons un front démocratique, à savoir une alliance entre la Fédération de la gauche que nous avons créée (avec notamment le Parti des communistes italiens – NDLR) et le centre gauche (autour du Parti démocrate – NDLR) Car aujourd’hui, le système électoral est majoritaire. La coalition arrivée en tête obtient 55 % des sièges.

    Comment comptez-vous peser ?

    Paolo Ferrero. Les conditions ne sont pas réunies pour que nous entrions au gouvernement. Mais nous proposons des « primaires de programme ». Avant de voter dans la coalition sur le candidat adequat, les gens pourraient se prononcer sur le programme. Certes, un gouvernement mené par le Parti démocrate sera différent d’un gouvernement de droite. Mais il ne sera pas une vraie alternative aux politiques de la Banque centrale européenne.
    Notre tâche est d’abord de construire le meilleur environnement politique possible, à savoir avoir un gouvernement de centre gauche. Mais en même temps, la chose la plus importante est de favoriser l’émergence d’une conscience anti-libérale et de mouvements de lutte qui obligent à changer les politiques menées. Le niveau institutionnel ne peut pas tout donner. Notre idée est de développer la participation, de socialiser la démocratie.

    Entretien réalisé par G.D.S.

    Les points de vue ont-ils évolué dans PRC depuis cette déclaration ?
    Parce que là....