Accueil > Chavez : il n’y a pas d’autre chemin que celui de la Révolution

Chavez : il n’y a pas d’autre chemin que celui de la Révolution

Publie le vendredi 4 février 2005 par Open-Publishing

PORTO ALEGRE .- Le président vénézuélien Hugo Chavez a défini le Forum social mondial comme l’événement politique le plus important de tous ceux qui se produisent dans le monde, lors de la clôture de la cinquième édition de cette rencontre à Porto Alegre, Brésil, a rapporté Prensa Latina.

Devant plus de 20 000 personnes qui remplissaient le stade Gigantinho ou qui l’ont vu et entendu grâce à un écran géant placé à l’extérieur, Chavez a été auparavant qualifié de révolutionnaire d’un nouveau genre et de nouveau libertador par l’éminent penseur et directeur du Monde Diplomatique, Ignacio Ramonet.

Le président a dit qu’il s’inspire des révolutionnaires d’hier et d’aujourd’hui, y compris Simon Bolivar, Che Guevara, Artigas, San Martin, Augusto César Sandino et Fidel Castro dans une longue énumération des figures les plus importantes.

Il a fait remarquer, dans un exposé qui était parfois une conversation avec les présents et parfois un vibrant discours, que tous les impérialismes sont aberrants, brutaux, pervers.

« L’unique chemin par lequel nous pouvons rompre l’hégémonie de l’impérialisme et des oligarchies de ces terres, c’est celui de la révolution. Il n’y a pas d’autre chemin », a-t-il indiqué.

Beaucoup sont d’avis que nous devons dépasser le capitalisme, a-t-il dit, ajoutant qu’il est nécessaire de le faire par la voie du socialisme, du véritable socialisme de l’égalité et de la justice ; et qu’il est possible de le faire dans la démocratie « mais pas celle que Mister Superman souhaite nous imposer depuis Washington ».

Chavez a affirmé que les gouvernants nord-américains savent qu’il n’ont aucune force à l’intérieur du Venezuela, et que s’ils l’envahissent ils mordront la poussière de la défaite dans les Caraïbes, l’Orénoque et les savanes où ont galopé les centaures de Bolivar.

Il a indiqué qu’au Forum vient la majorité des exclus, les sans voix, et qu’il est venu apprendre et exprimer sa gratitude pour la solidarité avec le Venezuela bolivarien attaqué depuis plusieurs années par l’impérialisme.

Il a dit qu’il ne se sent pas président, que c’est là une tâche circonstancielle, car il est un paysan, un soldat, un homme engagé dans cette lutte pour un monde meilleur et possible, nécessaire pour sauver la Terre.

La planète doit être sauvée depuis le Sud, où l’on a le plus conscience de cette nécessité, mais si l’on échouait et que s’imposait la doctrine Bush, le réchauffement de la planète et le dégel provoqueraient un désastre qui multiplierait plusieurs fois le tsunami qui a ravagé l’Asie, a ajouté Chavez..
Il a finalement fait référence aux progrès réalisés par la Révolution bolivarienne dans la récupération du pétrole, la santé, l’éducation et la justice sociale, des progrès, a-t-il dit, favorisés par la solidarité de Cuba.

http://www.granma.cu/frances/2005/enero/lun31/6chave-f.html